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Interview   

Pain Of Salvation : éloge de la non-conformité


Ceux qui suivent la carrière de Pain Of Salvation le savent : c’est un groupe imprévisible, touche-à-tout et qui n’a pas peur d’expérimenter. C’est autant ce qui peut le rendre particulièrement excitant que ce qui peut provoquer l’ire des fans conservateurs ou de ceux qui placent en lui des attentes musicales spécifiques. C’est d’ailleurs amusant de constater à quel point c’est une source de conflit intérieur pour Daniel Gildenlöw, le cerveau créatif et solitaire – malgré lui, car il ne demande qu’à collaborer – du groupe suédois. Et ça tombe bien, car les conflits, les tensions et la frustration, c’est finalement ce qui nourrit son art.

De la frustration et des tensions, le nouvel album Panther en est gorgé. Musicalement, déjà, avec cette cohabitation particulière entre ses aspects organiques et électroniques. Thématiquement ensuite, en dressant le constat que la volonté d’instaurer une normalité dans la société réprime les personnes câblées autrement et qui ont pourtant beaucoup à apporter. En résumé. Car encore une fois, Daniel se montre particulièrement expansif, détaillant avec beaucoup d’implication sa réflexion sur sa musique ou sur la société.

Et c’est en arpentant à pied la campagne suédoise que Daniel Gildenlöw nous a répondu… pendant une heure et demie durant ! Passant à côté de vaches ou d’une chenille imprudente, cette dernière le forçant à interrompre notre conversation : « C’est une énorme chenille, il faut que je la sauve ! Le problème quand on aide un animal, c’est qu’il croit qu’on cherche à l’embêter [rires]. Mais cette énorme et magnifique chenille est en plein milieu de la route. C’est une route en gravier, donc il y a peu de risque qu’une voiture arrive, mais si ça arrive, elle sera exactement là où il ne faut pas être. »

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Interview   

Pain Of Salvation : le partage de la lumière


Daniel Gildenlöw fait partie de ces artistes avec qui on pourrait discuter des heures durant. Alors, lors de notre dernière rencontre téléphonique, à l’occasion de la sortie du nouvel album de Pain Of Salvation, In The Passing Light Of Day, lorsqu’après quarante-cinq minutes d’échanges passionnants nous avons dû raccrocher, il nous restait encore tant de choses sur lesquelles le questionner, d’autant plus avec un album offrant tant de matière à analyser, discuter, etc.

De passage dans la capitale des Gaules pour la tournée en soutien de l’album, une paire d’heures avant qu’il ne monte sur scène, nous en avons donc profité pour poursuivre nos échanges dans les loges du Ninkasi Kao, en guise de seconde partie à l’interview publiée en janvier. Au programme : sa relation à la mort après l’avoir frôlée, la symbolique de la pochette d’album, le « recyclage » dont a fait l’objet le single « Meaningless », son rapport singulier aux solos de guitare, les péripéties de son alter ego Mr. M dans les couloirs hospitaliers et son expérience à chanter du Dream Theater aux côtés de Mike Portnoy.

Mais en préambule, il nous fait part d’un regret, celui de n’avoir jamais le temps de visiter les villes dans lesquelles il se rend en tournée : « Lorsque tu es en tournée ton emploi du temps quotidien devient vraiment le bordel. Hier nous avons commencé à jouer à dix heures, ce qui veut dire que tu as fini après minuit et ensuite nous rencontrons les fans, et ça a pris quelques heures, et puis tu charges le bus, tu montes dans le bus, ça prend quelques heures avant que le bus ne parte, et puis tu commences à regarder un film… Tout d’un coup, il est neuf heures du matin et tu vas te coucher [petits rires]. Tu te réveilles à trois heures de l’après midi [rires]. Et à trois heures trente, c’est l’heure de faire les balances ! Voilà comment la journée se passe. Tu vas dans une autre ville et tu dis ‘eh bien, ça aurait été une ville sympa à découvrir, mais nous avons les balances, et ensuite on doit manger, et puis des interviews, et puis le concert…' »

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Interview   

Pain Of Salvation : un nouveau jour se lève


Daniel Gildenlöw frontman et tête pensante de Pain Of Salvation nous aura fait une belle frayeur lorsqu’on apprenait début 2014 qu’il avait, tout comme le regretté Jeff Hanneman (Slayer) quelques années plus tôt, contracté une fasciite nécrosante, alias bactérie « mangeuse de chair ». Mais la bonne humeur du musicien (qui allait jusqu’à raconter sur Instagram les péripéties hospitalières d’une guitare, baptisée Mr. M) se voulait rassurante.

Ce dont on se rend compte aujourd’hui, c’est à quel point la première journée d’hospitalisation, en particulier, a pu être terrifiante pour le chanteur, dont les perspectives de vie ont changé et se sont assombries en seulement quelques heures, comme il nous le détaille en première partie de l’entretien qui suit, où il nous livre son vécu de ce périple. Car oui, In The Passing Light Of Day, le nouvel album du combo, est un concept qui se concentre sur cette première journée et les réflexions et cheminements psychologiques qui ont pu le traverser. Un album mais aussi des propos, comme souvent avec Gildenlöw, éclairés, qui livrent de vraies leçons de vie.

Mais au delà de la trame conceptuelle, c’est sur la direction musicale elle-même, voyant le grand retour des sonorités metal, que nous l’avons questionné, ainsi que son rapport aux autres membres du groupe, présents et passés, dans ces incessants changements qu’a connu la formation ces dernières années. Des propos, encore une fois, éclairants sur le mode de fonctionnement de Pain Of Salvation et sa dynamique créative.

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Interview   

Pain Of Salvation se réinvente comme il respire


A l’instar de Devin Townsend, Pain Of Salvation, et plus particulièrement son meneur Daniel Gildenlöw, fait partie de ces artistes avec lesquels nous ne ratons jamais une occasion de nous entretenir. Le genre d’artistes passionnants, originaux, créatifs, qui semblent réussir tout ce qu’ils entreprennent. Voici assurément des musiciens qui redonnent sa définition au terme « progressif » en se renouvelant sans cesse, cherchant de nouveaux moyens d’être créatifs, même en revenant sur leur ancien répertoire. C’est précisément ce que propose cette année Pain Of Salvation avec Falling Home : bien plus qu’un album de réarrangements acoustiques de chansons issues de leur répertoire passé et de reprises, c’est un véritable remodelage qui est opéré.

Gildenlöw nous parle de cette entreprise, qui symbolise l’état d’esprit sans barrière du combo, et qui intervient après une période de troubles en raison des problèmes de santé du frontman. Mais voilà, Pain Of Salvation est fin prêt à reprendre là où il s’était arrêté, avec son line-up encore tout frais, visant la suite de l’aventure qui risque bien de prendre encore un nouveau tournant.

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Nouvelles Du Front   

Daniel Gildenlöw (Pain Of Salvation) hospitalisé : « J’ai plus ri que pleuré »


Daniel Gildenlöw, chanteur de Pain Of Salavation, revient de loin mais n’est pas encore totalement remis. Après avoir dû renoncer, successivement, à tourner avec Transatlantic en Amérique du Nord, puis privé de la croisière-festival Prog Nation At Sea aux Bahamas du 18 au 22 février derniers avec Pain Of Salvation, le voilà désormais forcé d’annuler sa tournée (avec son Daniel Gildenlow Trio) en compagnie de The Flower Kings qui fera deux haltes en France, en avril, à Lyon et Paris.

Ayant souffert d’une sérieuse infection bactérienne, une fasciite nécrosante (aussi appelée bactérie mangeuse de chairs, qui avait frappé le guitariste de Slayer Jeff Hanneman en 2011), étant passé par plusieurs opérations au cours des deux derniers mois, le chanteur sera transféré le 17 mars prochain à l’Hôpital Universitaire d’Uppsala (Suède), où il sera de nouveau opéré. Mais pas question pour l’homme de baisser les bras au moment où il voit le bout de cette épreuve.

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Interviews   

Pain Of Salvation: looking back on the departures


These past few months have been pretty eventful for Pain Of Salvation! Right in the middle of the band’s promotion for Road Salt 2, two longstanding musicians decided one after the other to leave the ship. First it was Johan Hallgren, not only a gifted guitarist but also a talented vocalist and a strong element on stage, due to his dazzling charisma and rare energy. He was followed by keyboard player Fredrik Hermansson, more discreet but known for the delicacy and sensitivity of his playing skills. Needless to say, after these two announcements, Pain Of Salvation looked a little the worse for wear. All the more so since the band had yet to find a permanent bassist after Kristoffer Gildenlöw, Daniel’s brother, left, six years ago.

Even if the band took the time to communicate about these departures – claiming family reasons for Hallgren’s –, even if had talked about this with drummer Léo Margarit, several questions remained, especially regarding Hermansson desertion. We took advantage of the band’s stay in Paris on November 16th to ask a few questions to the captain, Daniel Gildenlöw. Particularly tired that night, he was nevertheless talkative and went very deep in his answer.

Since the interview, new musicians have been hired, at least for the shows: Daniel Karlsson, the original bassist, who, as Daniel explained, had already replaced Hermansson behind the keyboards for a few shows before going back to the bass, then to the keyboards when Hermansson left for good (phew!), Gustaf Hielm, Meshuggah’s former bassit, and one Ragnar Zolberg on guitar.

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Interview   

Pain Of Salvation : retour sur les départs


Ces derniers mois ont été sacrément mouvementés chez Pain Of Salvation ! En pleine sortie de Road Salt 2, tour à tour ce sont deux musiciens de longue date qui ont décidé de quitter le navire. Tout d’abord Johan Hallgren, non seulement guitariste talentueux mais également un vocaliste doué, qui était aussi un élément fort sur scène grâce à un charisme éblouissant et une énergie rare. A suivi ensuite le claviériste Fredrik Hermansson, plus discret mais connu pour la finesse et la sensibilité de son jeu toujours juste. Autant dire que suite à ces annonces, Pain Of Salvation donnait la sensation d’être défiguré. D’autant plus que le groupe n’avait toujours pas trouvé de bassiste permanent depuis le départ du frère de Daniel, Kristoffer Gildenlöw, il y a six ans.

Même si le combo a pris le temps de communiquer sur ces départs – expliquant celui de Hallgren par des raisons familiales -, que nous en avions en partie discuté avec le batteur Léo Margarit, il n’en restait pas moins des interrogations et notamment des points d’ombre quant au départ de Hermansson. Nous avons donc profité de la venue du groupe le 16 novembre dernier à Paris pour poser quelques questions au maître à bord, Daniel Gildenlöw. Particulièrement fatigué ce soir-là, il n’en a pas moins été loquace et très profond dans ses réponses.

Depuis l’entretien, des musiciens ont été recrutés, tout du moins pour les concerts : Daniel Karlsson, bassiste d’origine qui, comme nous l’avait déjà expliqué Daniel, avait remplacé Hermansson au clavier le temps de quelques dates avant de prendre la basse et finalement reprendre le clavier suite au départ de ce dernier (ouf !), Gustaf Hielm, ancien bassiste de Meshuggah, et un certain Ragnar Zolberg à la guitare.

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Live Report   

Opeth et Pain Of Salvation : deux faces d’une pièce suédoise


Si ces deux groupes ont en commun le fait de faire du progressif suédois d’une richesse rare dans notre petit univers musical du metal, ils ont aussi comme gros point commun leur surprenant virage musical récent, étant tous les deux partis vers du rock typé seventies sur leurs albums les plus récents. Ainsi, le choix de partir en tournée ensemble est on-ne-peut plus logique et on peut même s’étonner qu’ils n’aient pas décidé de le faire plus tôt étant donné leur large base de fans commune.

Tandis qu’Opeth vient de sortir son largement acclamé Heritage, dénué de growl et autres éléments death, Pain Of Salvation laisse également derrière lui ses influences metal avec Road Salt One et Road Salt Two qu’il défendra ce soir sur scène. La soirée s’annonce donc riche en surprises et en partis pris d’une finesse oubliée depuis trente ans !

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Interviews   

PAIN OF SALVATION: ROAD SALT TWO IS ALMOST THERE


It’s always pleasant to chat with Daniel Guildenlöw, frontman of one of the most talented progressive bands of these past few years. First of all because, as we’ve already said before,the man doesn’t seem to have a single flaw and we’re always hoping for a few drops of his perfection to spray some way or another upon us – please don’t see anything sexual about that last sentence! But the pleasure also – and mostly – comes from the fact that Daniel happens to be profoundly nice, always open and with a great sense of humour.

That’s why, as we wandered backstage at the 2011 Hellfest, we couldn’t resist the impulse to call the vocalist and improvise a short interview.

So here we are with an audio recording of the interview and its transcript.



Interview   

Pain Of Salvation : dernière ligne droite avant Road Salt Two


Il est toujours très agréable de discuter avec Daniel Guildenlöw, frontman d’un des plus talentueux groupes de progressif de ces dernières années. Tout d’abord parce que, comme déjà mentionné dans ces colonnes, l’homme est en apparence vide de défauts et on espère toujours que quelques gouttes de sa perfection rejaillissent d’une manière ou d’une autre sur nous – ne voyez rien de sexuel dans cette affirmation ! Quoique… Mais le plaisir vient aussi, et surtout, du fait que Daniel est quelqu’un d’éminemment sympathique, toujours ouvert, sincère et plein d’humour.

Voilà pourquoi, lorsque nous déambulions dans les coulisses du Hellfest 2011 nous n’avons pu résister à l’envie d’interpeller le chanteur et d’improviser une petite interview.

Voici donc, en audio, la petite discussion que nous avons eu, ainsi que son compte-rendu…



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    Metallica @ Saint-Denis
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