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Interview   

Pain Of Salvation : éloge de la non-conformité


Ceux qui suivent la carrière de Pain Of Salvation le savent : c’est un groupe imprévisible, touche-à-tout et qui n’a pas peur d’expérimenter. C’est autant ce qui peut le rendre particulièrement excitant que ce qui peut provoquer l’ire des fans conservateurs ou de ceux qui placent en lui des attentes musicales spécifiques. C’est d’ailleurs amusant de constater à quel point c’est une source de conflit intérieur pour Daniel Gildenlöw, le cerveau créatif et solitaire – malgré lui, car il ne demande qu’à collaborer – du groupe suédois. Et ça tombe bien, car les conflits, les tensions et la frustration, c’est finalement ce qui nourrit son art.

De la frustration et des tensions, le nouvel album Panther en est gorgé. Musicalement, déjà, avec cette cohabitation particulière entre ses aspects organiques et électroniques. Thématiquement ensuite, en dressant le constat que la volonté d’instaurer une normalité dans la société réprime les personnes câblées autrement et qui ont pourtant beaucoup à apporter. En résumé. Car encore une fois, Daniel se montre particulièrement expansif, détaillant avec beaucoup d’implication sa réflexion sur sa musique ou sur la société.

Et c’est en arpentant à pied la campagne suédoise que Daniel Gildenlöw nous a répondu… pendant une heure et demie durant ! Passant à côté de vaches ou d’une chenille imprudente, cette dernière le forçant à interrompre notre conversation : « C’est une énorme chenille, il faut que je la sauve ! Le problème quand on aide un animal, c’est qu’il croit qu’on cherche à l’embêter [rires]. Mais cette énorme et magnifique chenille est en plein milieu de la route. C’est une route en gravier, donc il y a peu de risque qu’une voiture arrive, mais si ça arrive, elle sera exactement là où il ne faut pas être. »

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Pain Of Salvation: Léo Margarit, the other French touch in Sweden


After Daniel Guildenlöw, the mastermind behind Pain Of Salvation, three months ago, it was drummer Léo Margarit’s turn to answer our questions in Anarchy-X on October 25th.

Léo joined the Swedish band in 2007 following the departure of Johan Langell. Given the vibe and playing of the later, we could expect his replacement to be difficult; however it is now obvious that Léo has managed to find his place within the band and regarding the fans. Nothing that surprising after all, given his talent first as a drummer but also as a vocalist, a determining criteria for Pain Of Salvation since the vocal harmonies have an important place in the band’s music.

We had Léo on the phone. This was the opportunity to sum things up with him and talk about the two albums he has done with the band. Two very particular albums in the band history since they let aside the metal component for a more seventies feel. We’ve also tried to find out more about the recent departure of Johan HHallgren, guitarist and vocalist for whom it will, without a doubt, be tough to find a replacement.

Worth noting, Léo has also worked with the band Zubrowska and has took part in Within Temptation’s guitarist Ruud Jolie’s new project called For All We Know, which was released last april, among others.

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Interview   

Pain Of Salvation : Léo Margarit, la touche française chez les Suédois


Après Daniel Guildenlöw, le maître à penser de Pain Of Salvation, il y a trois mois c’était au tour du batteur Léo Margarit de répondre à nos questions dans Anarchy-x le 25 octobre dernier.

Léo a intégré le groupe suédois en 2007 suite au départ de Johan Langell. Un remplacement que l’on n’imagine pas forcément évident étant donné l’aura et le jeu de ce dernier très appréciés par les fans. Mais force est de constater que Léo a parfaitement su trouver sa place au sein du groupe et parmi les fans. Rien d’étonnant vu son talent, non seulement en tant que batteur mais également vocaliste, un critère déterminant pour Pain Of Salvation dont la musique fait la part belle aux harmonies vocales les plus riches.

Léo avait donc été notre invité au téléphone. L’occasion de faire le point avec lui et d’évoquer les deux albums qu’il a faits au sein de la formation. Deux albums qui plus est très particuliers dans son histoire, puisque mettant de côté la composante metal au profit d’une sensibilité toute seventies. Nous avons essayé également d’en savoir davantage sur le tout récent départ de Johan Hallgren, guitariste et vocaliste qui sera, à n’en pas douter, difficile à remplacer.

A noter que Léo a également travaillé, entre autres, avec le groupe Zubrowska et a participé au nouveau projet du guitariste de Within Temptation Ruud Joli, intitulé For All We Know, paru en avril dernier.

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PAIN OF SALVATION: ROAD SALT TWO IS ALMOST THERE


It’s always pleasant to chat with Daniel Guildenlöw, frontman of one of the most talented progressive bands of these past few years. First of all because, as we’ve already said before,the man doesn’t seem to have a single flaw and we’re always hoping for a few drops of his perfection to spray some way or another upon us – please don’t see anything sexual about that last sentence! But the pleasure also – and mostly – comes from the fact that Daniel happens to be profoundly nice, always open and with a great sense of humour.

That’s why, as we wandered backstage at the 2011 Hellfest, we couldn’t resist the impulse to call the vocalist and improvise a short interview.

So here we are with an audio recording of the interview and its transcript.



Interview   

Pain Of Salvation : dernière ligne droite avant Road Salt Two


Il est toujours très agréable de discuter avec Daniel Guildenlöw, frontman d’un des plus talentueux groupes de progressif de ces dernières années. Tout d’abord parce que, comme déjà mentionné dans ces colonnes, l’homme est en apparence vide de défauts et on espère toujours que quelques gouttes de sa perfection rejaillissent d’une manière ou d’une autre sur nous – ne voyez rien de sexuel dans cette affirmation ! Quoique… Mais le plaisir vient aussi, et surtout, du fait que Daniel est quelqu’un d’éminemment sympathique, toujours ouvert, sincère et plein d’humour.

Voilà pourquoi, lorsque nous déambulions dans les coulisses du Hellfest 2011 nous n’avons pu résister à l’envie d’interpeller le chanteur et d’improviser une petite interview.

Voici donc, en audio, la petite discussion que nous avons eu, ainsi que son compte-rendu…



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The Devon graves effect


« I’ll try to give short answers but that’s the hardest thing in the world for me to do » », claims Devon Graves at the beginning of the interview. We’re warned! What’s more, we had many questions to ask the guitarist / singer / flautist. As a result, we get such a rich and dense interview. Devon Graves (whose real name is Buddy Lackey, but he doesn’t like being called so), shows a lot of passion throughout this interview, but also a stunning and nearly frightening honesty. That’s how we learn what encouraged him to switch from Psychotic Waltz to Deadsoul Tribe, then from this one to his brand new band, The Shadow Theory, a kind of « dream team » he seems very proud of, and very hopeful for the band’s future. But his words about the Psychotic Waltz ‘s carrier are even more striking, about their unrealistic hopes and their disappointments of never having seized the opportunities, and finally the amazement they felt when seeing the band achieving an iconic status.

Then, Devon gives us a dark overview of the progressive scene, from which he’s very close, paradoxically as it may seem. He also talks about him, and reveals us his joys and doubts…

Let’s end this introduction with a funny anecdote : in 2004, Deadsoul tribe was performing at the Transclub, in Lyon (they were the support act for Rage). I precisely remember a young girl (very charming, but that’s not the point.) While the band was playing on stage, she was standing still right in front of it, apart from the crowd, and she was so motionless that it seemed her body didn’t mean anything for her. Some tears were falling down her cheek, some lively droplets full of passion. What she was feeling at this moment seemed so strong that it was hard for me to look away, as if a light-beam was encircling her. This is, precisely, what we call the Devon Graves effect.

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L’effet Devon Graves


« Je vais essayer de vous donner des réponses courtes mais me tenir à ça est la chose la plus difficile au monde pour moi ! » Nous affirme Devon Graves en début d’entretien. Nous voilà prévenus ! Qui plus est les questions que nous avions à poser au guitariste/chanteur/flûtiste étaient nombreuses. Résultat : un entretien particulièrement riche et dense. Devon Graves (Buddy Lackey de son vrai nom, mais il n’aime pas qu’on l’appelle ainsi), fait preuve d’une profonde passion tout au long de cette discussion mais également d’une stupéfiante et presque effrayante sincérité. C’est ainsi qu’on apprend tout sur le cheminement qui l’a poussé à passer de Psychotic Waltz à Deadsoul Tribe, puis de ce dernier à son tout nouveau groupe, The Shadows Theory, une sortes de dream team pour laquelle il ne cache pas sa fierté et sur laquelle il pose un énorme espoir. Mais plus frappant encore sont ses paroles sur la carrière de Psychotic Waltz, leurs espoirs irréalistes, leur déception de ne jamais avoir eu l’occasion de saisir leur chance et finalement la stupéfaction de voir le groupe gagner un statut culte.

Devon en profite pour dresser un tableau plutôt négatif de la scène progressive, scène dont il a paradoxalement bien du mal à se détacher. Devon fait également sa propre autocritique et dévoile ses doutes autant que ses joies.

Terminons cette introduction par une petite anecdote : en 2004 Deadsoul Tribe jouait en première partie de Rage au Transclub à Lyon. Je me souviens précisément d’une demoiselle, pleine de charmes, mais là n’est pas le sujet. Au beau milieu de la fosse alors que le groupe jouait sur scène, elle se tenait là, droite, isolée dans la foule, immobile comme si son corps ne signifiait plus rien pour elle. Des larmes coulaient sur sa joue, des gouttelettes lourdes de vie et de passion. Ce que vivait cette personne semblait tellement fort qu’il m’était difficile de détourner mon regard d’elle, comme si un halo de lumière blanche entourait tout son être. Ça, précisément, c’est ce que l’on appelle l’effet Devon Graves.

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