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Interview   

Napalm Death : 30 ans d’harmonie


Barney Greenway (dit « l’ours » pour certains) fait aujourd’hui tellement partie de l’identité singulière de Napalm Death, autant par sa participation à ce son effroyablement extrême qu’aux expérimentations, qu’on peut oublier que les premiers pas mythiques du groupe se sont faits sans lui. Enfin, presque. Car le jeune Barney était le premier à répondre présent dans la fosse pour se délecter de son « groupe préféré ».

En 1989, suite au départ de Lee Dorian parti à l’extrême opposé en fondant Cathedral, Barney passe de la fosse à la scène. Une nouvelle ère s’ouvre en 1990 avec l’album Harmony Corruption, son premier album avec Napalm Death, enregistré aux célèbres Morrisound Studio de Tampa, en Floride, en pleine effervescence death metal. Pour le meilleur et pour le pire.

A l’occasion de cet anniversaire, nous avons interrogé Barney sur ses premiers pas dans Napalm Death et sur quelques marqueurs de ses dix premières années au sein du groupe, et même avant.

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Interview   

L’enfer c’est Napalm Death


Napalm Death rassure. Entre le guitariste Mitch Harris qui s’est mis indéfiniment en retrait depuis 2014 et les cinq longues années qui se sont écoulées depuis Apex Predator, il y avait de quoi se poser des questions sur la vitalité du groupe. Questions balayées par Throes Of Joy In The Jaws Of Defeatism, qui célèbre vingt ans de collaboration entre Napalm Death et le producteur Russ Russell. Pour ce seizième album, le bassiste Shane Embury, se retrouvant seul compositeur à bord, s’est retroussé les manches et force est de constater qu’il s’est fait plaisir. Si la brutalité est toujours de mise, celle-ci est déclinée en une myriade de nuances, parfois expérimentales.

C’est bien là la force de Napalm Death, groupe extrême aux multiples facettes, trop souvent et à tort réduit à l’étiquette de « grindcore », tant il transcende, à sa manière, les genres, allant jusqu’à puiser dans des influences inattendues, que ce soit Killing Joke ou Coteau Twins comme nous l’avoue le chanteur Mark « Barney » Greenway. C’est d’ailleurs avec ce dernier que nous nous sommes entretenus pour parler de l’album qui lui sert, une nouvelle fois, de support pour partager avec nous des commentaires et réflexions sur notre société, plus particulièrement sur le thème de l’ « autre ».

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Interview   

Napalm Death déballe la vérité comme un morceau de viande avarié


Après accoutumance, on est bien moins dérangé par la voix rauque du death metal, la voix éraillée du black metal et par la vitesse surréaliste et les sons de guitare agressifs du metal extrême. Au delà du fait d’apprécier le résultat artistique, notre oreille et notre corps peuvent même finir par trouver agréable l’écoute de ces divers éléments sonores difficiles à l’oreille du commun des mortels. Ce n’est pas vraiment le cas de Napalm Death qui, malgré sa carrière installée, continue de sortir des albums qui représentent souvent une épreuve sonore pour l’auditeur, qu’il soit « débutant » ou inconditionnel. C’est le résultat d’un constant travail de remise en question, d’évolution et d’expérimentations sonores en studio destinées à repousser les limites de l’extrême. Ce travail ne se concentre pas seulement sur la vitesse, mais sur le spectre sonore global. Cela va du travail de la voix au choix des notes et des fréquences.

En mettant en perspective cette démarche visant systématiquement à déranger l’auditeur avec le message de dénonciation du comportement des puissants de ce monde, il serait facile de voir un lien de cause à effet classique : une musique coup de poing pour un message engagé. Pour autant, son intention première est surtout, simplement, de faire une musique qui lui plaît et qui le représente et, à son modeste niveau, dire des choses et apporter sa petite pierre à l’édifice d’un monde moins injuste.

Dans le contexte de la sortie du nouvel opus de Napalm Death, intitulé Apex Predator – Easy Meat, le hurleur Mark « Barney » Greenway, toujours plein d’esprit, est revenu pour nous sur ce qui fait l’essence de Napalm Death.

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Interviews   

Napalm Death: trying to change things


Not so long ago, I stumbled upon a video on TV, which, with a healthy dose of humor and cynicism, denounced the fact that, on the occasion of almost every presidential election of the French fifth republic, every future president made more or less the same promises, which could be summarized thus: “I will be the President who brings change”. While of course, at the same time, accusing their predecessor of being opposed to said change. Far from sharing the view that “politicians are all rotten anyway”, Mark Greenway, aka “Barney”, Napalm Death’s emblematic frontman, blames the lack of change on the political system and its restraints, rather than on the people who make it up – some of them having, after all, a concrete project.

Changing society and fighting for its ideals are life-long struggles, whose results are barely, if at all, visible. But as Barney would put it, it’s better to “try and do something and make very small steps, rather than do nothing at all and have no doubt”.

This interview is of course not all about society, but also about music. About Napalm Death’s music and its possible evolutions, and about music in general, with Barney insisting on the importance of judging a piece of art with spontaneity and through one’s emotions, rather than through classifications, of which the metal audience remains very fond.

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Interview   

Napalm Death : essayer de changer les choses


Il n’y a pas si longtemps, je suis tombé sur une vidéo, à la télévision, qui dénonçait, non sans humour et cynisme, le fait que, à presque chaque élection présidentielle de la Ve République, chaque futur président utilisait plus ou moins le même discours que l’on pourrait globalement résumer ainsi : « Je serai le Président de la rupture », accusant ainsi tout aussi systématiquement son prédécesseur d’immobilisme. Loin cependant d’avoir le discours basique de comptoir selon lequel les hommes politiques sont « tous des pourris », Mark Greenway, alias « Barney », frontman emblématique de Napalm Death, met l’immobilisme sur le compte du système politique et de ses freins plus que sur les hommes qui le composent, certains ayant bien un projet concret.

Changer la société, défendre ses idéaux, est un combat de toute une vie, dont les résultats sont peu, voire pas visibles. Mais, comme dirait Barney, mieux vaut « essayer de faire quelque chose et de faire de très petits pas plutôt que de ne rien faire du tout et n’avoir aucun doute ».

Nous n’avons évidemment pas parlé uniquement de société dans cette interview, mais aussi de musique. De la musique de Napalm Death et de ses possibles évolutions, puis de musique en général, Barney insistant sur l’importance de juger une œuvre avec sa spontanéité et ses émotions plus que par les œillères des classifications, auxquelles est malheureusement très attaché le public metal.

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Blow Up Your Video   

Les grindeux jouent (aussi) à World Of Warcraft


Leng Tch’e. Ne vous y trompez pas : derrière ce nom sonnant comme une spécialité extrême-orientale à base de thé et fleurant bon la fleur de lotus se cache en réalité une ancestrale méthode d’exécution chinoise aussi connue sous le nom (bien porté) de « mort des milles coupures ».

C’est aussi le sobriquet que s’est donné ce groupe de grind belge (flamand, pour être précis) qui a sorti son dernier album Hypomanic l’an dernier et qui vient de publier ce clip pour le titre « Totalitarian » extrait de cet opus et sur lequel on peut aussi entendre Barney Greenway de Napalm Death. Les fans de grind vont apprécier. Les amateurs de fées et de licornes, moins.


Mais le plus intéressant (à mon goût) ne se trouve pas dans le clip mais dans son making-of.

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  • Red Hot Chili Peppers @ Lyon
    Queens Of The Stone Age @ Lyon
    Kiss @ Lyon
    Skid Row @ Lyon
    Hollywood Vampires @ Paris
    Depeche Mode @ Lyon
    Scorpions @ Lyon
    Thundermother @ Lyon
    Ghost @ Lyon
    Spiritbox @ Lyon
    Metallica @ Saint-Denis
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