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Interview   

Trust vit au présent


Après une tournée de reformation couronnée de succès aux quatre coins de la France, Trust avait créé l’événement en 2018 en procédant à son retour discographique, pas moins de dix ans après 13 À Table. Dans Le Même Sang voyait un Trust nouveau, porté par les deux compères de toujours – le chanteur Bernie Bonvoisin et le guitariste Norbert Krief –, faisant table rase des problèmes passés, revigoré par la scène, si bien qu’il a été jusqu’à emmener la scène dans le studio… ou l’inverse, le studio sur scène.

Bien décidé à battre le fer tant qu’il est chaud, à peine un an et demi plus tard, Trust est déjà de retour avec un dixième album, quarante ans après leur premier album sans titre. On ne change pas une équipe qui gagne, ni la méthode : plaisir, énergie et spontanéité sont les maîtres mots de la conception de Fils De Lutte. Un album conçu vite fait, bien fait, sans réfléchir, en groupe, en live, capturant autant les défauts que les moments de grâce. Un Trust sans filtre, donc, à l’image des textes d’un Bernie forcément stimulé par l’actualité jaune depuis un an.

Dans l’entretien ci-après, Norbert Krief nous parle de tout ceci, mais aussi de blues, du retour de l’humain dans la musique, de la place de Trust et du rock en général dans le paysage médiatique français, et du bon vieux temps.

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Interview   

Trust : au nom du plaisir


Avant juillet 2016, on ne donnait pas cher de l’avenir de Trust. A vrai dire, on ne s’attendait plus à les voir revenir après les rendez-vous manqués du Hellfest 2011 et du Sonisphere 2013. Voilà pourquoi on a pu être surpris de constater à quel point tout s’est passé à merveille, sans le moindre accroc, lors de la tournée des quarante ans l’an passé. Une tournée qui, d’un mois et demi à l’origine, a fini par s’étaler sur pas moins d’une année. Un succès certainement dû à la rareté d’un des plus mythiques de nos groupes de rock en France, mais aussi à leur volonté d’aller chercher le public dans chaque recoin de l’hexagone et à cette alchimie retrouvée entre Bernie Bonvoisin et Norbert Krief ; un « vieux couple », pour reprendre l’expression du guitariste, qui quarante ans après a su raviver la flamme dans leur relation.

C’est naturellement dans cette dynamique live que le combo s’est enfermé trois semaines dans la salle des fêtes de Saint-Ciers-Sur-Gironde, afin de s’atteler à son dixième disque (en comptant l’EP de 88) intitulé Dans Le Même Sang. Un album, mixé par le grand Mike Fraser, qui renoue avec la spontanéité brut du rock n’ roll, avec le sens de l’indignation et de l’engagement de Bernie, évidemment, et les riffs tantôt bluesy tantôt hard de Nono. C’est justement avec ce dernier que nous avons échangé afin d’en savoir plus sur cette reformation, la tournée et l’album. Difficile également de ne pas brièvement aborder le sujet de la disparition de notre Johnny national avec celui qui fut pendant longtemps son guitariste.

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Interview   

Satan Jokers : mélomane mégalomane


Mégalomane, Renaud Hantson ? A vous d’en juger. En tout cas, lui en joue et s’en amuse, et le nouvel album de Satan Jokers, Symphönïk Kömmandöh, entre complètement dans cet état d’esprit, en reprenant une série de chansons du groupe jouée en compagnie de l’Orchestre Symphonique Phocéen, monté et arrangé pour l’occasion par Florent Gauthier. Pourtant, Renaud avoue lui-même son scepticisme voire désintérêt initial de l’exercice. Si cela peut surprendre, il nous explique ci-après la genèse du projet et sa raison d’être.

Toujours loquace et franc du collier, mais aussi un brin introspectif, Renaud évoque en sus France Gall et Johnny Hallyday, qui nous ont récemment quittés, sans oublier son mentor Michel Berger pour qui il s’est lancé dans une série de concerts hommages. Il nous parle également, plus globalement, de sa carrière, oscillant entre le rock et la chanson française, sa place à part dans l’industrie, ou encore d’éducation musicale et scénique, n’hésitant pas à lancer des piques bien aiguisées à ses détracteurs.

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Interviews   

Scorpions unplug the guitars but don’t retire


“We don’t have any plan!” laughs Klaus Meine, singer of the legendary Scorpions. We were asking him what they had planned for the next two years or so, but the band is actually enjoying life a day at a time, postponing the promise to retire they made after the release of Sting in the Tail. But it doesn’t really matter if it is the end or not. The musicians are now free from all constraints and pressure. Whether the crowd shows up or not is only a bonus; and luckily, almost four years after the release of their last opus, the audience is still very much here.

“It is much harder than we would have thought” he says regarding their decision to retire. Over forty years of career – more than two thirds of his life! – can’t really be left behind in the blink of an eye. We can therefore easily understand that the band takes its time. We can also understand the doubts and the fact that, in the end, they decided to make the most of their life and enjoy it a day at a time without thinking too hard about the future.

Making the most of it was apparently their watchword for the legendary MTV unplugged they recently recorded. Two discs of songs adapted to this acoustic project and enlivened with a few surprising arrangements. A few of these tracks are rare songs and five are completely unreleased material. They had even thought about forgetting their most essential hits but were called to order by their label.

We tackle these topics in our following interview with the most enjoyable, enthusiastic and talkative Klaus Meine. With, on top of this, a hint towards our national Johnny Hallyday!

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Scorpions débranche les guitares mais ne raccroche pas les gants


« Nous n’avons pas de plan ! » s’exclame le chanteur des mythiques Scorpions Klaus Meine en riant. Nous lui demandions ce qu’ils ont prévu pour l’année ou les deux à venir, mais le fait est qu’ils profitent de la vie au jour le jour en faisant traîner en longueur cette promesse de retraite faite à la sortie de Sting In The Tail. Que ce soit la fin ou pas importe peu. Ils se sont surtout mis dans une position débarrassée de toute contrainte, de toute pression. Que le public soit au rendez-vous ou pas ce n’est que du bonus et, par chance, bientôt quatre ans après l’ultime opus, il faut croire que le public est toujours bel et bien là.

« C’est bien plus difficile que nous ne l’imaginions » confesse-t-il également quant à la décision de prendre leur retraite. Plus de quarante ans de carrière – c’est plus que les deux tiers de sa vie ! – ne s’abandonnent pas en quelques claquements de doigts, alors on peut comprendre que le groupe fasse traîner, on peut comprendre les doutes aussi, on peut comprendre, au bout du compte, qu’ils profitent comme ça vient sans trop réfléchir au futur.

Et profiter était apparemment le mot d’ordre de l’exercice du légendaire MTV Unplugged fraichement immortalisé. Deux disques de chansons réarrangées pour le contexte acoustique, avec des arrangements parfois surprenants. Des chansons rares pour certaines, de complètement inédites pour cinq d’entre elles. Ils avaient même envisagés de se passer de leurs incontournables hits, avant toutefois de se faire rappeler à l’ordre par la maison de disques.

Mais on parle de tout ceci avec le très agréable, enthousiaste et loquace Klaus Meine dans l’entretien qui suit. Avec en prime un appel lancé à l’intention de notre Johnny Hallyday national !

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Vintage Vendetta, ce groupe de hard français qui a joué avec Johnny Hallyday


Vintage Vendetta faisait partie des bonnes surprises de la première édition du Nancy On The Rocks. Un groupe aussi jeune que ses influences sont lointaines. Il s’agit d’un quintet de hard/blues efficace et composé de musiciens fans d’Aerosmith, des Guns N’ Roses et d’AC/DC. « Personnellement j’écoute aussi beaucoup de blues et un peu de Jazz. Nous avons beaucoup d’influences différentes. Le batteur et le guitariste rythmique sont plus axés vers le heavy et tout ce qui touche au metal. On essaie de créer une osmose en mêlant tout ce que l’on aime et en essayant de ramener les racines du hard rock » raconte le frontman Toino. Si les instrumentistes sont encore timides, Toino, à la voix virile, fait déjà preuve de beaucoup de présence scénique.

Le Nancy On The Rocks n’était pas la plus grande scène sur laquelle Vintage Vendetta est monté dans le cadre de cette carrière naissante. En effet, quelques semaines plus tôt, les Nancéiens participaient à une affiche peu commune pour un groupe de hard, ouvrant à l’Amphithéâtre de Nancy pour… Johnny Halliday !

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    Metallica @ Saint-Denis
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