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Interview   

Le monde merveilleux de Snowy Shaw


Il lui aura fallu trente ans de carrière pour se décider à continuer en solo. Fini les groupes et les compromis, à partir de maintenant Snowy Shaw ne naviguera plus que sous son propre pavillon. White Is The New Black, sorti en mai, marque ce nouveau départ. Ce premier album présente une variété de styles à l’image de la carrière de son auteur, passé du heavy metal (King Diamond) au black (Notre Dame, Dimmu Borgir), en passant par le doom (Memento Mori) ou le glam (XXX), mais aussi de la batterie au devant la scène, en chantant pour Therion. Un parcours en forme de montagnes russes, sur lequel il revient pour l’occasion.

Snowy Shaw nous raconte le moment fatidique de sa découverte de Kiss, à sept ans. Il revient sur ses déboires au sein de ses différents groupes, comme Illwill ou Dream Evil. Il se livre sur une grave crise de la quarantaine, dont il s’est sorti par l’écriture, et explique la genèse de cet album, qui annonce pas moins de six disques thématiques déjà en gestation.

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Interview   

Dream Evil : anti-héro du heavy metal


Difficile de savoir s’il joue ou s’il reflète le véritable état d’esprit du groupe, toujours est-il que si l’on en juge par les propos du chanteur Niklas Isfeldt alias Nick Night, Dream Evil a l’air d’être une sacré bande de bras cassés ! D’après lui, ils sont « fainéants, gros, fatigués et vieux », il qualifie la musique du groupe de musique de ploucs, il se dit lui-même nul pour écrire les paroles, lorsqu’ils donnent un concert ils ne veulent pas être tête d’affiche pour ne pas jouer trop longtemps et aller boire des bières, il nous explique également que chez lui il n’écoute pas de musique parce que sa femme ne veut pas…

Il en vient même à s’excuser durant l’interview : « Je parle tellement mal, désolé ! J’ai dit à Fredrik : ‘Je ne devrais pas faire d’interview parce que je suis tellement mauvais !’ Fredrik lui est très bon ! Il en a fait quelque chose comme cinq-cents. Moi, je crois que ce n’est que ma cinquième interview de toute ma carrière ! » Pourtant, le frontman n’en est pas moins bavard et fort sympathique, très décontracté, au point de ne pas hésiter à dire, avec le plus grand naturel qui soit, tout ce qu’il ne faut jamais dire en interview promotionnelle si on veut un tant soit peu mettre son travail en valeur.

Mais au final, c’est aussi ce côté qui frise le Spinal Tap, avec tous les clichés avec lesquels le groupe s’amuse, mais aussi de se dire que ce ne sont là que « des mecs normaux » – il a lui-même bricolé les ailes de dragon qu’ils portent dans leur dernier clip ! -, qui les rendent attachants. Et au final, l’entretien se révèle fort instructif, notamment lorsque l’on dévie très vite sur les cas Snowy Shaw et Gus G, qui furent respectivement batteur et guitariste de la formation à ses débuts, depuis partis faire carrière ailleurs.

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    Metallica @ Saint-Denis
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