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Interview   

Therion : une productivité monstre


Quand Christofer Johnsson a un projet en tête, aussi faramineux soit-il, il s’y tient. C’était le cas de Beloveth Antichrist qui, malgré la sortie de l’album en 2018, n’a pas encore totalement atteint son achèvement, puisque la musique n’en représentait qu’une partie, le projet étant voué à prendre toute sa dimension sur les planches en tant que véritable pièce de théâtre musicale, et il se pourrait bien que ce soit pour bientôt… En attendant, le projet qui a accaparé Johnsson ces dernières années est celui de la trilogie Leviathan. Le premier volet étant sorti en janvier 2021, c’est désormais au tour du deuxième de voir le jour, en attendant le troisième – qui devrait davantage se démarquer musicalement – prévu pour dans un an.

C’est donc à l’occasion de la sortie de ce Leviathan II que nous avons retrouvé Christofer Johnsson au téléphone, afin de rentrer un peu plus dans les détails de sa nouvelle méthode de composition, qui lui permet à la fois d’être plus productif et plus serein dans sa vie, et d’évoquer quelques particularités de ce second volet, notamment la présence de morceaux originellement prévus pour… Alice Cooper ! Une bonne base pour dévier sur d’autres sujets : l’idée que la différence entre le metal moderne et la pop ne serait qu’une affaire de cosmétique, la mélancolie ou la difficulté de tourner en Europe en ces temps troublés.

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Interview   

Therion à plein tube


Au vu de sa carrière avec Therion, on aurait pu croire que l’ambition de Christofer Johnsson était sans limites, en particulier après le triple album et opéra metal Beloved Antichrist destiné à être porté sur scène paru il y a deux ans. Mais il faut croire que le musicien qui, en trente ans, n’a cessé de surprendre voire d’innover est arrivé au bout de ses explorations. Il l’admet lui-même et c’est ainsi qu’il explique son nouveau projet, dont Leviathan n’est que le premier des trois chapitres à venir : composer exactement ce que les fans réclament, soit des « tubes » de Therion, en prenant ses anciens succès comme modèles, non pas pour les copier mais pour en extraire l’essence.

Loin de succomber à ce qu’il appelle le « syndrome d’Adrian Smith », contrairement à certains de ses anciens collègues, il est désormais heureux d’être un entertainer qui ne se soucie plus de l’originalité – après tout, l’innovation est-elle encore possible en 2020 ? Heureux aussi que les années de disette, à rester fidèle à ses principes quand personne ne croyait en lui et en ses idées folles, aient payé. Et quand le moral baisse et qu’il commence à douter de son choix de vie, il suffit qu’il se remémore ses débuts pour retrouver le sourire et prendre conscience de sa chance. C’est pour évoquer tout cela que nous avons longuement échangé avec Christofer Johnsson qui partage généreusement son expérience et son histoire.

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Interview   

La magie de Sorcerer


Il n’y a pas de doute, la carrière de Sorcerer est désormais bel est bien lancée et dessine actuellement une trajectoire ascensionnelle remarquable. Il était temps ! Oui, car malgré un premier album, In The Shadow Of The Inverted Cross (2015) sorti il y a à peine cinq ans, Sorcerer a été fondé… en 1988 ! La carrière des Suédois est pour le moins atypique mais à bien y regarder, elle était nécessaire. Sorcerer devait se séparer en 1992, après deux démos, pour que le bassiste et gardien du son de Sorcerer Johnny Hagel et le chanteur Anders Engberg vivent d’autres expériences musicales et étoffent leur savoir-faire, pendant qu’une fan base amoureuse des deux premières démos se développait dans l’underground. Nécessaire aussi pour, quand le groupe a enfin été rappelé à la scène en 2010, trouver les bons musiciens qui sauraient à la fois respecter l’héritage de Sorcerer et le propulser plus loin.

Aujourd’hui, Sorcerer sort son troisième album, Lamenting Of The Innocent, construit sur les bases du déjà classique The Crowing Of The Fire King (2017), tout en étendant ses horizons. Nous avons joint Anders Engberg mais aussi le guitariste-compositeur Kristian Niemann – tous les deux des ex-Therion, entre autres – pour nous parler de cet album, de sa thématique conceptuelle et de la trajectoire artistique et de carrière du groupe, revenant sur les mouvements de line-up et levant le voile sur les « mystères » de son histoire.

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Interviews   

Therion against the tide


Christofer Johnsson admits it willingly: Therion’s musical style is no longer fashionable. It could make him bitter, but it only serves to stir up his sense of challenge. One could almost wonder if he doesn’t like this situation better than that of a band with nothing to prove.

Therion remains an important, credible and respected figure of symphonic metal, but that’s not enough. Johnsson wants Therion to remain on everybody’s lips. In order to do that, rather than flooding the Web with content, he wants to take the time to do even crazier things. This is not just about creating buzz, but rather to use overreacting Netsurfers the right way. Johnsson the tease seems to find it funny to challenge them a little.

On the menu, you’ll find updated French chansons that we French people have had the time to get bored with, despite their quality, and a rather ambitious rock opera, which aims at reaching people who don’t even know Therion exists: the mainstream audience.

Johnsson also talks about his decision to release the band’s latest album without a label and insists that said decision doesn’t mar his relationship with them. During this dense, over-45-minute-long interview, he also broaches the subject of alcohol, banned on tour except for the odd exception, so he can do his “dream job” to the best of his abilities.

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Interview   

Therion à contre-courant


Christofer Johnsson le constate volontiers : le style de musique de Therion n’est plus à la mode. Un constat qui ne lui procure aucune amertume, mais qui au contraire excite son sens du défi, à tel point qu’on se demanderait presque s’il ne préfère être ce genre de situation à celle confortable d’un groupe qui n’a plus rien à prouver.

Therion reste une figure importante du metal symphonique, crédible et respectée, mais cela ne leur suffit pas. Johnsson veut que Therion reste sur toutes les lèvres. Et pour ce faire, plutôt que de lutter en inondant le web de contenu, il veut, au contraire, prendre son temps pour faire des choses encore plus folles. Il ne s’agît pas ici de simplement faire le buzz, mais plutôt d’utiliser à bon escient la propagation de l’exagération des réactions des internautes, dont nous aimons nous-mêmes bien rire chaque lundi sur notre site. Taquin, Johnsson semble d’ailleurs s’amuser à provoquer les internautes.

Au programme, remettre au goût du jour des chansons d’une variété française dont nous autres français avons eu le temps de nous lasser malgré leur qualité, ainsi qu’un opéra rock des plus ambitieux, visant notamment à toucher un public devant lequel Therion, tout grand qu’il est, n’existe pas : le public mainstream.

Johnsson met notamment au clair le choix de sortir ledit album de reprises sans l’aide de son label, un choix n’entachant en rien la relation du groupe avec celui-ci, insiste-t-il. Au cours de cette interview-fleuve de plus de 45 minutes, il évoque avec gravité la question de l’alcool, qu’il proscrit sauf à de rares exceptions en tournée, souhaitant respecter au maximum la chance qu’il a de faire le « métier de ses rêves ».

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Live Report   

Therion : un anniversaire sobre mais réussi


Cette année, Therion célèbre un quart de siècle d’existence. Cette tournée baptisée « Flowers Of Evil Tour » est donc une occasion spéciale en soi. D’autant plus que Christofer Johnsson, guitariste et leader du groupe, a récemment annoncé qu’il allait cesser toute sortie d’album et tournée régulière pendant un temps indéterminé. « Cinq ? Dix ans ? Qui sait ? » se posait-il la question dans un message publié sur le site officiel de Therion. La raison étant que le maestro veut se donner tout le temps et les moyens nécessaires pour mener à bien un projet ambitieux qu’il qualifie de premier véritable opéra metal/rock – au sens premier du terme donc et non comme une sorte de comédie musicale – avec des chanteurs d’opéra, un synopsis, une mise en scène, etc. Un projet qu’il avait initié il y a dix ans et qu’il s’est aujourd’hui fermement décidé à mener jusqu’au bout.

Autant dire que cette tournée représente la dernière occasion de voir le groupe avant longtemps. Et même si Therion est coutumier des salles lyonnaises qu’il investit régulièrement, il est étonnant de voir si peu de monde dans le Transbordeur en ce mardi 9 octobre. Peut-être que certains ont été rebutés par Les Fleurs Du Mal, un album spécial pour célébrer l’anniversaire et qui voit Therion interpréter à sa manière des classiques et autres curiosités cachées de la chanson française. Peut-être que celui-ci et son concept étonnant n’ont d’ores et déjà pas convaincu, alors qu’il n’est pour l’instant disponible que sur la tournée du groupe et son site internet (nous reviendrons plus tard sur les raisons de cette distribution dans la chronique du concert).

Toujours est-il que le public présent est heureux d’être là et repartira d’autant plus ravi à l’issue du show.

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  • Red Hot Chili Peppers @ Lyon
    Queens Of The Stone Age @ Lyon
    Kiss @ Lyon
    Skid Row @ Lyon
    Hollywood Vampires @ Paris
    Depeche Mode @ Lyon
    Scorpions @ Lyon
    Thundermother @ Lyon
    Ghost @ Lyon
    Spiritbox @ Lyon
    Metallica @ Saint-Denis
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