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Interview   

Liquid Tension Experiment : l’esprit progressif


Fin août dernier, John Petrucci nous parlait avec un enthousiasme non feint de ses retrouvailles musicales avec Mike Portnoy à l’occasion de son album solo Terminal Velocity. Ce que le cachotier a omis de nous préciser, c’est qu’au même moment il venait de passer quelques semaines en studio en compagnie du batteur, ainsi que de Jordan Rudess et Tony Levin, réactivant le projet Liquid Tension Experiment, plus de vingt ans après l’album LTE2 (1999). Ces retrouvailles inespérées avaient déjà, au moment de leur annonce, tout de l’événement prog metal de l’année. Le résultat ne décevra pas : le nouvel album LTE3 a tous les ingrédients pour provoquer un orgasme auditif chez les fans du quatuor et tout amateur de rock instrumental technique et débridé.

C’est à Tony Levin, musicien peut-être moins présent que ses collègues dans les médias metal, que nous avons choisi de nous adresser pour qu’il nous narre ce retour en fanfare. C’était aussi et surtout l’occasion de mettre en lumière non seulement un bassiste à la carrière proprement ahurissante (en plus de son implication auprès de Peter Gabriel et au sein de King Crimson, on l’a retrouvé pêle-mêle sur des disques de Steven Wilson, David Bowie, Alice Cooper, John Lennon, Tracy Chapman, Pink Floyd…) mais surtout un authentique innovateur. C’est pourtant avec une humilité qui force le respect, voire par moments peut faire sourire, qu’il répond généreusement à nos questions.

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News Express   

KING CRIMSON de passage à Paris en novembre 2018


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News Express   

KING CRIMSON de passage en France à la fin de l’année


KING CRIMSON sera de passage en France à la fin de l’année pour cinq dates visibles ci-dessous. Voir les dates…



Interview   

Gavin Harrison : la musique comme source et fruit de l’imagination


Gavin HarrisonSi le nom de Gavin Harrison est familier pour certaines personnes, c’est essentiellement pour son implication au sein de Porcupine Tree depuis 2002 et l’album incontournable In Absentia. Un batteur à la frappe précise, au jeu élégant et toujours pertinent qui gagne à être connu et reconnu au-delà du célèbre groupe fondé par Steven Wilson. Car la manière dont Harrison voit la batterie, et la musique de façon générale, est un exemple d’intelligence, comme il nous en parle longuement dans l’entretien ci-après.

Mais avant ça, c’est son nouvel album solo qui nous a intéressé, intrigué serait peut-être un mot plus juste encore. Cheating The Polygraph est un album où le batteur prend plusieurs chansons de Porcupine Tree comme base, pour les remodeler totalement façon jazz et exprimer ses talents de ré-arrangeur avec son collègue Laurence Cottle. Bien plus qu’un album de reprises, il s’agit là d’une vraie réinvention créative qui s’adresse au-delà des fans de Porcupine Tree. Gavin Harrison nous explique donc la genèse et la philosophie de ce disque, et par extension sa propre philosophie de la musique.

Nous sommes par ailleurs, évidemment, revenus avec lui sur Porcupine Tree et certaines des dernières déclarations que Steven Wilson avait partagé avec nous, mais aussi certains pans de sa carrière passé et présente, comme son passage dans le groupe d’Iggy Pop, parmi tant d’autres (la liste est longue), et aujourd’hui au sein d’un des fleurons du rock progressif, King Crimson.

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News Express   

KING CRIMSON jouera deux fois à l’Olympia en septembre


KING CRIMSON jouera à l’Olympia les 21 et 22 septembre prochains annonce le producteur de spectacles Gérard Drouot Productions sur son site internet.



Potin   

Gavin Harrisson, le batteur qui a tout compris à la musique


L’actuel batteur de Porcupine Tree, ayant aussi officié par le passé chez King Crimson, n’est pas du genre démonstratif, bruyant ni très visuel. Non pas qu’il n’en ait pas la capacité, bien au contraire. Il n’en a juste pas envie. Harrisson impressionne surtout par l’extrême richesse des nuances qu’il met dans son jeu. Lorsqu’on tend bien l’oreille, il se passe toujours quelque chose.

Gavin Harrisson ne pense pas qu’à rendre son jeu intéressant. En véritable compositeur, il pense à l’harmonie globale d’un morceau. C’est pourquoi se mettre à jouer de la basse a constitué pour lui une véritable leçon. Des propos qui me rappellent ce que m’avait un jour dit un ami bassiste évoluant dans un registre jazz et que je souhaite partager avec vous ici. Comme il considérait la basse comme le parfait compromis entre les aspects rythmiques et mélodiques de la musique, il avait pris des cours de guitare et de batterie afin de mieux comprendre le rôle de la basse. Il faut certes avoir les moyens de le faire mais cela reste une expérience que j’encourage. Anecdote personnelle : l’autre jour, le bassiste de mon groupe s’est assis à ma place derrière les fûts et a joué avec les autres une de nos compos. Il a joué certains passages du titre d’une manière totalement différente et, il faut l’avouer, bien plus pertinente. A refaire, donc !

C’est pourquoi un clinic avec Gavin Harrison prend toute sa dimension originelle de conférence présentant la réflexion d’un artiste sur un ou plusieurs aspects de la musique plus que ce que la pratique des clinics en a fait, à savoir la démonstration de tel ou tel plan suivi de quelques conseils pratiques pour bien l’exécuter.

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Blow Up Your Video   

Les rappeurs savent mieux apprécier le metal que vous !


Faudrait-il encore vous prouver à quel point nous avons l’esprit ouvert à Radio Metal ? Bientôt, on vous mettra du Chantal Goya dans la playlist… Non, là, ce serait trop déconner ! Ou alors repris par les Devil Rollmops… Hum, non, non plus ! En tout cas, si nous, nous sommes ouverts d’esprit, nous ne sommes pas sûrs que c’est aussi votre cas. Pourtant ce n’est pas si compliqué avec une bonne trépanation.

En fait, pour tout vous dire, je vous trouve même moins ouverts d’esprit que tous ces rappeurs dont vous vous moquez avec leurs « wesh-wesh » et autres expressions à flinguer sur place un Ronsard (pour la version française) ou un Shelley (pour les autres). Comprenez qu’un rappeur peut être plus ouvert d’esprit que vous, avoir une plus grande – ou, au moins, plus large – culture musicale que vous.

Et la preuve est faite avec le titre « This Is » de Big Lou (extrait de l’album dont vous pouvez ici admirer la pochette où il s’illustre en clown barjot comme on aime) qui nous offre un des hommages à Ronnie James Dio les plus intéressants qu’on ait pu voir depuis la mort de ce dernier.

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    Metallica @ Saint-Denis
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