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Back In Backstage   

Back In Backstage, série 4


Traîner son flycase aux quatre coins du globe provoque des situations imprévisibles et parfois inoubliables. Car il y a le spectacle que le public voit sur scène et il y a aussi tout ce qui se passe hors scène, et qui représente la part la plus importante de la vie d’un artiste. Dans le cadre de la rubrique Back In Backstage, les artistes nous racontent leurs moments insolites passés en coulisse, que ce soit en festival, dans une grande salle ou dans un club miteux, qu’ils soient étranges, effrayants, drôles, ou qu’ils se soient gravés dans leur mémoire pour toute autre raison… et autant dire que ce n’est pas toujours glamour.

Note : certains des témoignages ci-après ont été originellement publiés dans le cadre des numéros 10, 11 et 12 du magazine Radio Metal, tandis que les autres sont inédits.

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Interview   

Mantar : 1 – Univers : 0


Pain Is Forever And This Is The End : derrière ce titre exagérément dramatique et cynique se cache en réalité l’album qui a bien failli mettre un coup d’arrêt à Mantar. Entre un genou cassé à deux reprises, une déprime, le « syndrome de l’imposteur » et des crises de rage, ça n’aura pas été une partie de plaisir de venir à bout de ce cinquième opus. Toujours est-il que les épreuves ont été surmontées et Pain Is Forever And This Is The End voit désormais le jour, et il pourrait bien déstabiliser les habitués du groupe qui a légèrement revu sa formule : plus rock, plus mélodique, plus dynamique, plus varié.

C’est en substance ce dont nous parlons ci-après avec Hanno Klänhardt, chanteur-guitariste du duo, qui explique notamment l’influence de l’album de reprises Grungetown Hooligans II sur les nouvelles compositions et sur certaines prises de conscience. Il revient également sur la thématique générale de l’album – la peur de notre propre finitude – pour digresser sur des sujets plus socio-politico-spirituels. Comme d’habitude : la conversation s’est avérée particulièrement riche. Pas mal pour un groupe qui, finalement, n’a d’autre prétention que « divertir »…

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Interview   

Mantar : ode aux années 90


Hanno Klänhardt est un enfant des années 90. Il parle avec une telle passion de cette décennie, qu’il a vécue en tant qu’adolescent et qui a inauguré de nombreuses premières pour lui, qu’on imagine sans mal ses yeux pétiller à l’autre bout du fil. Rien qu’en matière de musique, c’est la décennie où il a découvert le metal, puis le punk, le grunge, le noise rock, etc. C’est celle où il a fait ses premiers concerts. C’est celle de son tout premier groupe. C’est celle de sa rencontre avec son ami et batteur Erinç Sakarya, avec qui il fondera bien années plus tard Mantar et trouvera enfin une forme de succès.

C’est en hommage à ces années-là que le duo a sorti l’album de reprises Grungetown Hooligans II, en indépendant et en pur DIY. Car si Mantar a été largement adopté par la scène et la communauté metal, ses véritables racines sont davantage ancrées dans le rock sale et agressif des années 90, dont il hérite également la sincérité, l’attitude de trublion et l’esprit libre, qui font son charme, sa fraîcheur, et participent à n’en pas douter à sa réussite.

C’est pour qu’il nous explique leur démarche avec Grungetown Hooligans II, sorte de respiration et de césure dans la routine professionnelle avant de partir sur un nouveau chapitre, que nous avons longuement échangé avec Hanno ci-dessous. C’est aussi pour nous immerger dans ses souvenirs des années 90, ses origines et celles de Mantar, ou encore rentrer plus en profondeur dans sa personnalité et sa vision de certaines notions, comme celle du terme « heavy », du féminisme ou de la politique.

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Interview   

Mantar : une symphonie de destruction


Comme quoi, même une brute sait mettre de l’eau dans son vin : Mantar qui, en deux albums, a fait sa réputation sur une musique primitive, instinctive et rageuse revient avec The Modern Art Of Setting Ablaze, un album un brin plus réfléchi, accrocheur et mélodique. On peut y voir la conséquence du tube « Era Borealis » qui, depuis sa sortie, enflamme les concerts de Mantar ; tube qui, à l’origine, enthousiasmait peu Hanno Klänhardt, chanteur-guitariste du combo, et qui a failli ne pas apparaître sur le second album Ode To The Flame.

Toutefois, pas d’inquiétude : Mantar ne s’est pas mis à la pop pour autant, très loin de là, et conserve toute sa fureur et sa fascination pour la destruction. La bande son d’un monde moderne pas si moderne, d’une humanité incapable d’apprendre de ses erreurs, de peuples se faisant encore et toujours bernés… « La musique doit être inconfortable », nous dit Hanno, qui qualifie par ailleurs les concerts qu’il donne avec son compère batteur Erinç Sakarya de « rituel » et « catharsis hypnotique ». Toujours avec passion (on l’imagine parfois en train de postillonner dernière son téléphone en appuyant ses propos) et franc parler, Hanno discute de ce troisième album illustré par une oeuvre au passé sombre oublié, mais aussi de son aversion pour les leaders, de la beauté de la destruction, de funérailles et… de riffs, tout simplement.

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Interview   

Mantar : une démonstration de force brute


Mantar 2015Rares sont les groupes qui, comme Mantar, incarnent une telle pureté dans l’amour de la violence. Pourtant, les musiques extrêmes n’ont jamais été aussi répandues qu’aujourd’hui. La popularité d’un genre provoque naturellement une forme de standardisation, l’apparition de gimmicks et de classifications en sous genres. Non pas que ce soit une mauvaise chose : c’est une évolution naturelle et les auditeurs y trouvent leur compte. Cependant, même si dans cette interview, Hanno Klärhardt, chanteur et guitariste du combo, précise qu’il n’a rien contre les sous genres, le fait qu’ils existent peut être nocif pour l’expression artistique pure, qui est précisément à la base de toute création de Mantar.

Mantar met tellement un point d’honneur à ce que rien n’altère son art, qu’il se complaît même dans ses propres limites, comme le fait de n’être composé que de deux musiciens ou de ne connaître « que dalle à propos de la double grosse caisse, des blast beats » et « la différence entre death metal et black metal ». Des limites que le duo embrasse pleinement pour les transformer en force créative. Le seul objectif de Mantar est d’envoyer autant qu’un quintet sans se poser plus de questions que comment produire une musique « dangereuse » et « groovy ». Malgré l’important développement des musiques extrêmes et malgré ses années d’expérience dans la musique, le duo a réussi à conserver une pureté d’esprit vis à vis de la violence qu’il célèbre.

Entretien avec le franc et taquin Hanno Klärhardt, à l’occasion de la sortie d’Ode To The Flame, second album de Mantar.

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