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Interview   

Kvelertak : les accords de la discorde


Kvelertak est certainement l’un des groupes de rock les plus singuliers de son époque, proposant un méli-mélo improbable de styles musicaux que pourtant les Norvégiens marient à la perfection. Kvelertak a l’énergie du punk, le sens mélodique du classic rock, la noirceur du black metal, la hargne du thrash et la sophistication du prog, en étant à la fois fun et très sérieux. Si de prime abord on aurait tendance à comprendre le titre du nouvel album, Splid, ou « discorde » en français, dans un contexte politico-social et à l’échelle du monde, on comprend vite qu’il résume à lui seul ce qu’est Kvelertak, soit un groupe dominé par les tensions. Musicales, d’abord. Humaines, ensuite, comme s’en amuse Ivar Nikolaisen, le nouveau chanteur du groupe, en nous décrivant sa découverte d’un groupe où tout le monde se crie dessus. Mais toutes les tensions ne sont pas forcément négatives, comme le démontrent l’esprit de camaraderie et la créativité qui règnent au sein de Kvelertak.

Splid, c’est aussi et surtout un nouveau chapitre qui s’ouvre pour Kvelertak : nouveau chanteur donc, nouveau batteur, nouveau label… Et force est de constater que, si on avait pu craindre le départ du frontman Erlend Hjelvik, le sextet en ressort finalement plus fort, ouvrant ses perspectives techniques et artistiques. Pour marquer le coup, nous nous sommes longuement entretenus avec Ivar Nikolaisen et le guitariste Vidar Landa. L’occasion pour le premier de faire les présentations et pour le second de revenir, par exemple, sur l’expérience de tournée avec Metallica lors du cycle précédent, parmi tant d’autres sujets abordés.

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Interviews   

Kvelertak: upcoming success story?


Very early on in their career, Kvelertak were considered the new metal/rock curiosity to discover. Then they quickly evolved from curiosity to sensation. All it took was a first album, released through Indie Recordings and graced by a wonderful artwork signed by John Baizley, for the Norwegian band to convince the audience and create big expectations.

In fact, that’s not surprising given that their recipe associates originality, creativity and efficiency. With their highly varied influences, Kvelertak have created their very own style. That’s probably what the audience is looking for, even unconsciously, in a world that’s evolved towards formatted, rehashed music, even in metal. Kvelertak are a breath of fresh air, mixing energetic punk rock, federating classic rock, lively hardcore, aggressive black metal and psychedelic stoner.

When we interviewed him a few weeks ago, Vidar Landa, one of the band’s three guitarists, told us: « We’re six members and everybody has their own musical backgrounds. We all put these influences into our music and into the band. » As a result, there’s always something in their songs that will make one go: “Oh, that’s surprising!” The fact that the three guitarists compose probably explains the acute sense of melody and harmonies the band shows. At least that’s what Landa suggests: « We’ve always been doing that and the songs are always made with that in mind, based around three guitars. So it’s not really hard to handle for us. It’s part of our foundations. That’s also what’s fun about this band: the fact we can play around with a bunch of guitars and do lots of harmonies. »

Are we currently witnessing the birth of a future leading light? Of one of those bands that will drive tomorrow’s metal scene? It might be a bit early to tell (even if we really want to believe), and the music world may have become too complex, compared to the 70s, 80s and 90s, to speculate on tomorrow’s talents. But one must admit that, in spite of their youth, their weird name and their Norwegian lyrics, Kvelertak elicit almost unanimous support.

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Interview   

Kvelertak : future success story ?


Kvelertak est très tôt devenu la nouvelle curiosité rock/metal à connaître. Curiosité qui s’est vite changée en sensation à suivre. Il n’aura fallu aux Norvégiens qu’un premier album, sorti chez le découvreur de talents Indie Recordings et orné d’une magnifique pochette de John Baizley, pour convaincre et créer l’attente.

En fait, il n’y a rien ici de si étonnant dans la mesure où la recette proposée combine à la fois originalité, créativité et efficacité. Piochant dans des influences extrêmement disparates, Kvelertak s’est forgé un style très personnel. Sans doute est-ce ce que le public attend, même inconsciemment, dans un monde qui a évolué vers des musiques formatées ou recopiées des vieux succès, y compris dans la sphère du metal. Kvelertak est une bouffée d’air frais, alliant l’énergie du punk rock, au côté rock’n’roll et fédérateur du classic rock, à la nervosité du hardcore, à la hargne du black metal et au psychédélisme du stoner.

Interrogé il y a quelques semaines, Vidar Landa, l’un des trois guitaristes de la formation, nous expliquait : « Nous sommes six membres et chacun a son propre background musical. Nous mettons toutes ces influences dans notre musique. » Ainsi, il y a toujours quelque chose dans leurs chansons qui fait dire : « Tiens, c’est étonnant ça ! » Et certainement le fait que trois guitaristes le composent explique le sens aigu de la mélodie et des harmonies dont le groupe fait preuve. C’est en tout cas ce que Landa nous fait comprendre : « Nous avons toujours fait ça et les chansons ont toujours été élaborées avec ça en tête, le fait de les baser sur trois guitares. Ce n’est donc pas difficile à gérer pour nous. Ça fait partie de nos fondations. C’est aussi ce qui est fun avec ce groupe : le fait que l’on peut jouer avec plusieurs guitares et créer énormément d’harmonies. »

Serait-on en train d’assister à la naissance de l’un des ténors de demain ? De ceux qui auront vraiment fait avancer la scène metal à venir ? Il est peut-être un peu tôt pour le dire – même si on veut le croire – et peut-être le monde de la musique est-il devenu trop complexe – en comparaison des années 70, 80 et 90 – pour jouer les Nostradamus sur les talents de demain, mais force est de reconnaître qu’en dépit de son jeune âge, de son étrange nom et de ses paroles entièrement en norvégien, Kvelertak semble déjà faire l’unanimité, ou presque.

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