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Interview   

Eldovar : rock en fusion


Forcément, quand on est un groupe qui a l’habitude de beaucoup tourner, en cette période de crise sanitaire où les spectacles vivants se font rares voire sont interdits et où les artistes sont contraints de rester chez eux, l’ennui guette. « Comment on va occuper notre temps ? » Voilà une question qui a dû régulièrement se poser chez les musiciens. En tout cas, c’est celle que se sont posée les groupes Kadavar et Elder. Alors autant faire des expériences : l’un invite l’autre autour d’une bière, une chose menant à une autre, les deux groupes basés à Berlin finissent par se retrouver à jammer dans le studio du premier. Et d’un jam sans aucune prétention ou ambition est né un album, A Story Of Darkness & Light, sous le nom d’Eldovar.

Un album libre, à la croisée des genres, essentiellement planant. Une évasion pour oublier un contexte pour le moins déprimant mais aussi pour se sortir de ses automatismes et explorer une autre manière de faire de la musique. A Story Of Darkness & Light est une aventure autant pour les musiciens que pour les fans des deux groupes tant il a peu à voir avec leur discographie passée (ceux qui ont posé leurs oreilles sur The Isolation Tapes de Kadavar auront toutefois été préparés). Nous parlons ci-après avec les deux chanteurs-guitaristes Christoph « Lupus » Lindemann (Kadavar) et Nick DiSalvo (Elder) de cette expérience comme on n’en fait plus à une époque où la musique est devenue beaucoup trop « sérieuse ».

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Kadavar : de l’isolement à la transformation


The Isolation Tapes : tout est dans le titre. A peine partis en début d’année pour une longue tournée européenne, les Berlinois de Kadavar ont dû se résoudre à rentrer chez eux dans la perspective d’un confinement imminent. Pas près de se laisser abattre, ils auront été peut-être le tout premier groupe à organiser ce qui est désormais largement répandu : un live sans public diffusé en direct sur internet. Surtout, comme ils ont pris les choses avec prudence d’abord, puis philosophie, l’idée de profiter des circonstances a doucement fait son chemin dans leur esprit.

Voilà comment Christoph Lindemann alias Lupus et Christoph Bartelt alias Tiger ont commencé à s’échanger des idées puis se retrouver, rejoints plus tard par le bassiste Simoin Bouteloup alias Dragon. Pas de pression. Pas de contrainte. L’isolement était pour eux l’occasion de réfléchir à leur vie intrépide d’artiste et d’expérimenter en toute sérénité. Le résultat, The Isolation Tapes donc, est un album qui se démarque radicalement dans leur discographie, planant, psychédélique, plus proche de Pink Floyd que de Black Sabbath, où la guitare électrique et la batterie se mettent en retrait au profit des atmosphères au piano et aux synthétiseurs.

Tiger nous explique dans l’entretien qui suit tout le cheminement du groupe depuis la tournée annulée jusqu’à la sortie de The Isolation Tapes, en passant par l’introspection à laquelle ils se sont prêtés, favorisée par la situation, la création de leur propre label Robotor Records et un retour sur les débuts du batteur.

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Kadavar réveille les morts


Il est amusant de voir qu’à l’instar d’un romancier ou d’un peintre, Kadavar semble avoir toujours besoin de définir un sujet ou un cadre pour ses albums. C’est probablement pour ça que chacun d’entre eux développe son propre parti pris, sa propre atmosphère, et fait évoluer la patte du trio dans des directions sensiblement différentes. Le récent voyage de Kadavar en Transylvanie, et notamment au château de Bran – le fameux château de Dracula –, a clairement été le point de départ créatif de leur cinquième album For The Dead Travel Fast.

Inspiré par les récits gothiques de vampire ou vieux films italiens d’épouvante, les Berlinois ont concocté un album dans la tradition du rock occulte et à frissons des années 70. Et si le rock n’effraie plus grand monde aujourd’hui, ce dont Lupus, chanteur-guitariste de Kadavar, se désole ci-après, peut-être au moins créera-t-il des images et des émotions chez l’auditeur.

Mais For The Dead Travel Fast, c’est aussi un album où Kadavar continue d’ouvrir ses horizons, avec des structures plus progressives et en rajoutant des couches (de clavier, de guitare et de voix). L’expérience live en compagnie des Cosmic Riders Of The Black Sun en début d’année n’y est pas étrangère et traduit une volonté de Lupus en particulier de transcender les limites du power trio. Le frontman nous parle de tout ceci et plus encore.

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Kadavar : ça déménage !


A quelques jours de la sortie de Rough Times, leur tout nouvel opus, la pression monte pour les chevelus berlinois de Kadavar… ou pas ? Il faut dire que la sortie de Berlin, leur précédent album, leur a mis pas mal de plomb dans la cervelle. La pression, les trois compères la gèrent maintenant à leur manière.

Malgré l’esprit de compétition d’un côté et le stress lié aux courtes deadlines de l’autre, ils reviennent plus posés et sûrs d’eux, avec un léger esprit de revanche face aux vautours de l’industrie. Inaugurant leur studio d’enregistrement construit pour l’occasion et de tout nouveaux sons, loin de l’homogénéité de Berlin, Rough Times est un disque plus riche qui foisonne d’effets, de sons saturés et d’expérimentations en tout genre, sans pourtant autant perdre en énergie.

Enregistrement, état d’esprit, tournée… : cette fois, ce sont Christoph « Lupus » Lindemann, chanteur-guitariste et Simon « Dragon » Bouteloup, bassiste, qui se prêtent avec décontraction au jeu des questions / réponses.

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Kadavar : le rock made in Berlin


Kadavar 2015

C’est un fait, il y a aujourd’hui une vraie tendance chez les jeunes musiciens au retour à l’analogique et au savoir-faire rock d’il y a de cela quarante ans et plus. On ne peut pas vraiment mettre ceci sur le compte de la nostalgie, la très grande majorité de ces musiciens n’étaient même pas nés durant les années soixante-dix, mais on peut facilement parler d’une recherche d’authenticité voire d’une rébellion contre l’immaculée perfection qui est incessamment exigée à notre époque, souvent au détriment de l’humain. Mais comme la nature est bien faite, tout excès se voit équilibré par des mouvements contraires. Les Rival Sons, Graveyard, The Vintage Caravan et autres Kadavar en sont les artisans, puisant leur inspiration dans ce fascinant passé, qui revêt même un caractère mythique pour cette jeune génération. Et le joli succès qu’a pu rencontrer Abra Kadavar (2013), le second album de Kadavar, démontre qu’il y a aussi une réelle demande du public pour ce type de musique que certains qualifient commodément de rock rétro.

Mais c’est Berlin, le nouvel opus du trio que vous pourrez voir sur les planches de Rock En Seine ce dimanche 30 août, qui nous intéresse aujourd’hui et qui, en marge du changement de bassiste avec l’arrivée du français Simon « Dragon » Bouteloup, témoigne d’une certaine maturation. On en parle ci-après avec le guitariste-chanteur Christoph « Lupus » Lindemann et le batteur Christoph « Tiger » Bartelt. Au menu, nous discutons longuement du groupe, de la ville de Berlin où ce dernier a vu le jour et ses spécificités ainsi que de la langue allemande ; Lupus partage, en outre, une savoureuse anecdote où il s’est retrouvé à faire littéralement exploser le moteur de la voiture qu’ils avaient achetée pour le tournage d’un clip.

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