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Interview   

Overkill : artisans du thrash


L’histoire d’Overkill, c’est celle de travailleurs acharnés, confectionnant avec une régularité quasi-ouvrière leur son thrash depuis plus de trente ans et un savoir-faire qui, à chaque année qui passe, s’approfondit. Pas étonnant que pour ce dix-huitième album, The Grinding Wheel, ils aient choisi la symbolique du meunier, qui inlassablement, avec le sens du dévouement à sa tâche, tourne sa meule pour broyer le blé et le transformer en fine farine. D’ailleurs, son travail au sein d’Overkill, le chanteur Bobby « Blitz » Ellsworth le rapproche d’une démarche plus artisanale qu’artistique.

A l’occasion de la sortie de The Grinding Wheel, certainement l’un des albums les plus aboutis du combo, mais aussi l’un des plus diversifiés, allant chercher autant dans les influences punk de la première heure que dans la New Wave Of British Heavy Metal, en passant par un certain sens du groove ou des élans épiques, nous avons longuement discuté avec le frontman afin d’examiner en long et en large ce qu’était, dans le fond, aujourd’hui, Overkill. Celui-ci nous a répondu en toute humilité ; une humilité qui semble d’ailleurs ne pas être étrangère à la longévité mais aussi l’alchimie qui règne au sein du combo.

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Interviews   

Overkill’s positive aggressiveness


“It’s been one hell of a ride!” That’s what Bobby Blitz Ellsworth would like his wife to have engraved on his gravestone. Nothing really original here, you’d think. The line between what deserves to be call a classic and what is merely cliché can only be drawn based on our own criteria. Nevertheless, when you talk to Overkill’s emblematic frontman, you can’t help but realize that the only real difference between the two is sincerity. A cliché is only disturbing if it’s the only thing you remember from a work of art, if it’s perceived as a grotesque costume. When a work of art is created through pure spontaneity and authenticity, that feeling just melts away. Honestly, would anyone here call Lemmy a cliché?

More to the point, the members of Overkill won’t revolutionize music, but there’s little doubt they do things with passion. They love what they do. Even better: they STILL love what they do, even after the twenty-fifth anniversary of their career. We’ve asked Bobby to give us his feelings, his analysis, his memories regarding this band life. And the main point is pleasure. A pleasure the listener will perceive in the band’s aggressive but still positive music, as well as in the friendship that unites the musicians. What the title of this new record, The Electric Age, describes is precisely the effervescence that goes beyond the album, beyond the stage, and implants itself in the listener’s mind, making Overkill part of a community and of a genre they’re proud of.

On the occasion of the release of The Electric Age, on March 30th, this little chat was the opportunity to look back with an enthusiastic and talkative Bobby Blitz on Overkill’s longevity and its place in the world of music and thrash metal.


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Interview   

L’agressivité positive d’Overkill


« Ça a été une super virée ! ». Voilà ce que Bobby Blitz Ellsworth souhaiterait que sa femme inscrive sur sa pierre tombale. Rien de bien original, nous direz-vous. La distinction entre le classique et le cliché se situe dans des critères d’appréciation propres à chacun. Néanmoins, en discutant avec le frontman emblématique d’Overkill, on ne peut qu’en conclure que l’unique véritable différence, c’est la sincérité. Un cliché n’est dérangeant que si c’est la seule chose que l’on retient d’une œuvre, que lorsqu’il est perçu comme un déguisement grotesque. Lorsque une œuvre est réalisée dans la spontanéité et l’authenticité les plus pures, on oublie ce sentiment : franchement, Lemmy, vous le trouvez cliché, vous ?

Précisément, les membres d’Overkill ne révolutionnent rien mais agissent sans aucun doute avec passion. Ils aiment ce qu’ils font. Mieux : ils aiment TOUJOURS ce qu’ils font, même après avoir fêté leur vingt-cinq ans de carrière. Nous avons demandé à Bobby son ressenti, son analyse, ses souvenirs par rapport à cette vie de groupe. L’essentiel, c’est le plaisir. Un plaisir que l’auditeur perçoit dans une musique, certes agressive mais malgré tout positive, mais aussi dans la complicité entre les musiciens. Ce que décrit le titre du nouvel album, The Electric Age, c’est justement cette effervescence, qui se propage au-delà du disque, au-delà des planches, jusque dans l’esprit de l’auditeur, insérant Overkill dans une communauté, une scène à laquelle ils sont fiers d’appartenir.

A l’occasion de la sortie, le 30 mars prochain, de The Electric Age, retour avec un Bobby Blitz enthousiaste et généreux en anecdotes, sur la longévité d’Overkill et sur sa place dans le monde de la musique et du Thrash Metal.

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