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Interview   

Host : new wave of gothic


Greg Mackintosh, le retour : à peine deux mois s’étaient écoulés depuis notre dernière entrevue, pour évoquer Viscera, le second album de Strigoï, que nous revoilà au téléphone avec le productif guitariste-compositeur de Paradise Lost. « En ce moment, je te parle probablement plus souvent qu’au reste des gars dans Paradise Lost ! » plaisante-t-il à peine. Et pour cause, le bougre n’a pas chômé ces dernières années et revient avec un tout nouveau projet, baptisé Host, en compagnie de son (quasi) inséparable compère Nick Holmes (qui lui-même a sorti, il y a peu, un disque avec Bloodbath).

Host, projet né de l’esprit de Mackintosh pour éviter de se « tourner les pouces », est un peu le retour de balancier qui rétablit une sorte d’équilibre. Là où Strigoï explore la part la plus sombre et horrifique du guitariste, Host apporte une lumière new wave teintée de mélancolie et de tristesse – on ne se refait pas ! Surtout, Host est un évident hommage au disque du même nom que Paradise Lost a sorti en 1999, à la liberté qu’a éprouvée le groupe à cette époque et aux boîtes de nuit de sa jeunesse. Vivement décrié en son temps, Mackingtosh a toujours défendu et assumé Host, l’album, ravi de voir une sorte de réhabilitation désormais opérer, y compris dans les cercles les plus extrêmes. Nous parlons donc de l’histoire de ces deux disques – Host de Paradise Lost et IX de Host (vous suivez toujours ?) – dans un entretien où Greg Mackintosh se fait toujours aussi éclairant sur son histoire (en remontant jusqu’à son adolescence), son groupe de toujours qui est passé de l’ivresse à la gueule de bois en l’espace de deux albums, sa psychologie et sa relation avec ses partenaires musicaux de longue date.

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Interview   

Strigoi : la bande-son de l’effroi


Le but avoué de Strigoi – projet du guitariste de Paradise Lost, Gregor Mackintosh, créé avec le bassiste Christ Casket suite à l’arrêt de Vallenfyre – est de retranscrire musicalement les sentiments d’horreur et d’effroi. Autant dire que ces dernières années, avec les décomptes macabres aux infos, le senti d’enfermement et les retombées psychologiques en tout genre, ils ont été servis en la matière, même si à titre personnel, Gregor, en bon solitaire, a plutôt apprécié certains aspects de la pandémie… Bref, pour parvenir à leur objectif, ils recourent à tous les moyens : de la lourdeur doom la plus suffocante à la vitesse grind la plus terrassante, en passant par quelques effets sonores pour rendre les atmosphères encore plus palpables, sans oublier quelques filets de lumière pour mieux nous replonger dans le noir. Avec son second album Viscera, Strigoi, a peaufiné sa formule, moins brut que le premier album, Abandon All Faith, et plus travaillé sur le plan sonore.

Nous en discutons ci-après avec Gregor Mackintosh qui, à l’inverse de Nick Holmes dans Bloodbath, trouve allègrement son inspiration dans l’horreur bien réelle de la vie, plutôt que dans la fiction. L’occasion aussi pour lui, notamment, de déplorer l’uniformisation du metal et de revenir sur le cas du batteur Waltteri Väyrynen, récemment parti de Paradise Lost pour rejoindre les rangs d’Opeth.

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Interview   

Paradise Lost en nuances de noir


Gregor Mackintosh enchaîne. C’était il y a à peine six mois qu’on s’était parlé pour discuter de son nouveau projet Strigoi et de l’album Abandon All Faith. A ce moment-là, il venait tout juste de terminer la composition du nouvel album de Paradise Lost, il évoquait « un album bien plus varié que le précédent », avec un retour des influences gothiques, et les enregistrements étaient sur le point de démarrer, pour une sortie au printemps. Le rendez-vous était donc pris.

Obsidian est le nom de ce seizième album, qui voit le jour trente ans après leur premier méfait, Lost Paradise. Gregor ne nous a pas menti : aux élans doom death de Medusa (2017) se mêlent désormais, dans un effet de contraste clair-obscur, des réminiscences gothiques de la fin des années 90, mettant ainsi à l’honneur deux couleurs musicales chères au groupe.

Dans l’entretien qui suit, Gregor nous parle donc d’Obsidan et de sa direction musicale, fruit à la fois d’une méthode de composition peu commune et d’un Nick Holmes ayant poussé son compère à se remémorer la tant regrettée époque où ils fréquentaient les clubs gothiques d’Halifax et des environs. Car si la relation artistique des musiciens a bien failli être brisée au tournant du siècle, nul doute qu’ils entretiennent aujourd’hui un lien unique, dont nous parle également le guitariste, parmi tant d’autres sujets, dévoilant encore un peu plus de sa personnalité atypique mais hautement sincère et attachante.

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Interview   

Strigoi : du tombeau au berceau


Vallenfyre avait été créé en 2010 dans des circonstances tragiques : Gregor Mackintosh avait besoin d’un exutoire cathartique suite au décès de son père. Un projet qui était vite devenu un retour aux sources pour le guitariste de Paradise Lost, se replongeant dans ses premiers amours de jeunesse dans la musique extrême. Après trois albums, Vallenfyre était arrivé en bout de course, mais Mackintosh a clairement pris goût à sa double vie. Un équilibre s’était créé après la redécouverte des joies cachées et pures de l’underground face au feu des projecteurs qu’il connaît depuis trente ans avec son groupe principal.

Rien d’étonnant, donc, à ce qu’un nouveau projet soit né fin 2018 dans le tombeau de Vallenfyre : le bien nommé Strigoi, fondé avec le bassiste-parolier Chris Casket. Strigoi reprend ainsi les fondamentaux de Vallenfyre pour les affiner, les développer et les emballer dans une dose de théâtralité. Si Paradise Lost représente le penchant mélancolique de Mackintosh, Strigoi sera sa version horrifique et malfaisante.

C’est ce que nous explique en substance Gregor Mackinstosh, traçant les liens entre Vallenfyre, Paradise Lost et Strigoi, ainsi que la genèse de ce premier album au titre sans équivoque : Abandon All Faith, symbole de son militantisme athée et d’une obsession parmi d’autres dont il nous parle ci-après…

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Gregor Mackintosh : l’élévation par la racine


L’année fut chargée pour Greg Mackintosh. Avec ses groupes Paradise Lost et Vallenfyre, l’homme a dû jongler entre la composition, la sortie et la tournée deux albums, respectivement Medusa et Fear Those Who Fear Him. Et pourtant, et ce malgré un Medusa revenant plus que jamais aux premiers amours doom-death, l’univers des deux groupes tendent plus à se compléter que se répéter. Contre l’élégante et omniprésente mélancolie de l’un, une rage puissante et libératrice se présente dans l’autre. Mais, malgré toute l’importance personnelle que ce dernier peut revêtir pour lui, Greg a décidé de clore l’aventure de ce groupe à la démarche originellement cathartique. Fin 2018, il faudra donc vraisemblablement se séparer de Vallenfyre mais les souvenirs de brutalité grasse qu’il nous a offert en live resteront, tout comme ses trois albums.

Si nous avions vu avec Nick Holmes plusieurs aspects de Paradise Lost et de Medusa, nous avons profité du passage du musicien, ayant troqué sa casquette de guitariste pour celle de chanteur, pour obtenir à la fois un deuxième angle de vue mais aussi voir les interconnexions artistiques entre ses deux groupes. Ainsi pendant que, dans sa loge, il raccommodait lui-même le pantalon qu’il allait porté le soir-même sur scène, il nous parle de sa manière de penser, de composer, sa relation à la scène metal et à l’underground ou encore d’une sphère plus privée.

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Interview   

Paradise Lost, Méduse et la jeunesse éternelle


Avec près de trente années de carrière et une discographie pléthorique, Paradise Lost est libre de toutes contraintes liées au métier de musicien. Si ce n’est que dès le début, le groupe anglais cultivait cet état d’esprit : celui de ne pas respecter les courants, de ne pas orienter sa créativité. Entre oeuvres dooms, « gothiques », pop et death : Paradise Lost joue avec les genres.

Revenu en 2015 avec l’acclamé The Plague Within, on pressentait un retour au son de leurs origines, un goût pour la musique violente et néanmoins sensible. Leur nouvel opus, Medusa, durcit le trait. Plus sombre, moins accessible, plus intense. Paradise Lost nous livre un album de death parce qu’il suit simplement son inspiration actuelle et parce que son propos s’y prête. Entretien avec le chanteur Nick Holmes, qui nous prouve que si Paradise Lost ne cultive pas la négativité comme art de vivre, il sait l’illustrer et l’embellir en tant qu’art tout court.

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Interview   

Paradise Lost : la mort dans l’âme


Greg Mackintosh - Paradise LostIl y a seulement quelques mois, nous avions déjà largement discuté avec le chanteur Nick Holmes de ce surprenant retour au chant death metal – ce qu’il n’avait pas fait depuis près de 25 ans – et son implication dans Bloodbath. Il était donc intéressant cette fois-ci, à quelques semaines de la sortie de The Plague Within, le nouvel album de Paradise Lost qui voit le chanteur poursuivre sur sa lancée et mélanger les styles vocaux, d’avoir le regard de son collègue guitariste et compositeur principal Greg Mackintosh sur ce nouveau revirement dans l’histoire du groupe. Et ce que Holmes s’était bien gardé de nous dire et que nous révèle aujourd’hui Mackintosh, c’est à quel point il a fallu user de force de persuasion – autant dans Paradise Lost que Bloodbath – pour convaincre le chanteur de retrouver l’adolescent qui éructait sur Lost Paradise en 1990 !

Mackintosh lui était convaincu. Convaincu qu’il y avait de nouvelles choses à explorer vocalement, mais convaincu aussi qu’il était temps de changer à nouveau après une série d’albums suivant une ligne musicale similaire. Car tout dans The Plague Within ne se résume pas au retour du chant death metal. Et c’est dans l’expérimentation que le guitariste nous avoue trouver son épanouissement, comme ils avaient déjà pu le faire par le passé, notamment avec un album comme Host (1999) qui avait pu surprendre par son parti pris électro et pop. Mackintosh nous parle donc de cet état d’esprit qui a mené à cette nouvelle réussite artistique d’un groupe qui maîtrise jusqu’au bout des ongles son art et son son.

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Live Report   

Paradise Lost s’exprime à sa manière


En ce samedi 5 mai le ciel fait grise mine à Lyon. Le temps maussade déverse son crachin sur les spectateurs attendant en file d’entrer dans le Transbordeur. Pouvait-on imaginer de meilleures conditions pour préparer ces derniers au doom gothique, parfois terriblement mélancolique, de Paradise Lost ? Sans compter que, ce soir, c’est la musique pleine de désespoir des Finlandais Swallow The Sun qui ouvre le bal. Un soleil radieux aurait donc été des plus déplacés. L’astre du jour a eu la décence de rester à l’écart d’une fête à laquelle il n’a pas été convié.

Pourtant, la dite fête est vite gâchée en entrant dans le Transbordeur. Le concert que nous croyions se tenir, comme les deux fois précédentes, dans la grande salle se déroulera en réalité dans le Trans-Club, petite salle à faible capacité, adjacente au bar et qui propose une scène basse de petite taille. Quand on se faisait une joie d’aller d’assister au concert sur une belle scène, ça refroidit d’autant plus les ardeurs. Mais le fait est là : ce duo de groupes pourtant talentueux n’a attiré que peu de monde, pas assez pour maintenir le show dans la grande salle, plus chère à la location.

Il a bien fallu s’en contenter. Et les groupes, eux, s’en sont-ils contentés ? Ont-il toutefois donné le meilleur d’eux-mêmes ?

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Interviews   

Paradise Lost : the idol isn’t always the one you’d think it is


Nick Holmes, Paradise Lost singer, is a guy full of contradictions: he hates idol worship while being himself considered as an idol by his numerous fans. He’s fascinated by religions even though he finds them beyond understanding. According to him, Paradise Lost is, above all, a metal band, but still according to him, one of the band’s most important records isn’t metal at all. Sadness doesn’t inspire him because he thinks it’s too negative, but then sad music makes him feel good, and is considered positive. This complexity is probably a part of what makes the artist’s subtlety and, by extension, Paradise Lost’s uniqueness. Maybe that’s when you’re torn between opposites in your urges, your ideas and your feelings that creative energy starts to flow.

If there’s a permanent feature that never, or almost never failed Paradise Lost, it’s creative energy, proof of this being their new opus Tragic Idol that’s being added to an already rich and exemplary discography. No style experiments anymore, but a real expertise that makes them more than ever the kings of gothic doom metal.

We talked to Nick Holmes on the phone a couple of days ago, and he answered our questions.

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Interview   

Paradise Lost : l’idole n’est pas toujours celle qu’on croit


Nick Holmes, le chanteur de Paradise Lost, est un garçon plein de contradictions : il déteste l’idolâtrie tout en étant lui-même dans la position de l’idole face à de nombreux fans. Il est fasciné par les religions bien qu’il les trouve incompréhensibles. Pour lui, Paradise Lost est avant tout un groupe de metal, pourtant, toujours selon lui, un des albums les plus importants du groupe en est un qui n’a rien de metal. Et quant à la tristesse, elle-même ne l’inspire aucunement, trop négative à ses yeux, alors qu’il se dit se sentir bien avec la musique triste qu’il juge, en revanche, positive. Cette complexité est certainement ce qui fait, en partie, la subtilité de l’artiste et, par extension, de Paradise Lost un groupe unique. Peut-être que c’est ainsi tiraillé comme un élastique, dans ses envies, ses idées et ses sentiments, que l’on en vient à libérer notre énergie créative.

Et s’il y a bien une constante qui n’a jamais, ou presque, failli à Paradise Lost, c’est l’énergie créative. Preuve en est avec sa toute nouvelle œuvre, Tragic Idol, qui vient s’ajouter à une discographie riche et exemplaire. Plus d’exploration de styles comme à une certaine époque mais un vrai savoir-faire qui les place plus que jamais en rois du metal doom gothique.

Joint par téléphone il y a quelques jours, Nick Holmes répond à nos questions.

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