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Nouvelles Du Front   

The Downward Spiral de Nine Inch Nails : la jeunesse de ses vingt ans


A bien y réfléchir, et parce qu’il est toujours facile de faire une analyse a posteriori, The Downward Spiral (1994) de Nine Inch Nails avait définitivement tout pour devenir un album de légende. Par rapport à son contexte temporel du début des années 90, âge d’or du Rock alternatif ; au vu de sa position dans la discographie de Reznor après un premier Pretty Hate Machine (1989) plus que prometteur ; et surtout compte tenu de l’ambiance unique, épique et grandiloquente dans la manière dans laquelle il sera enregistré au Pig Studio de Los Angeles. Un climat délétère, un Reznor destructeur et auto-destructeur, une panoplie de musiciens et techniciens de génie sur lesquels nous reviendrons : tout cela donne une sombre alchimie pour alimenter cette « spirale vers le bas ». Une spirale qui emmènera, dans une ironie singulière, Reznor vers les tréfonds de sa propre personne.

Mais ce qui avait peut-être été moins envisagé, c’est le rôle et l’influence immense que jouera finalement cet album sur un bon nombre de disques et de groupes, décomplexant le Rock dans l’usage de l’électronique, lui permettant un usage subversif de machines pour faire dans le brûlot pas seulement bruitiste mais également follement accrocheur et presque fédérateur. Bien plus qu’une pierre angulaire du mouvement Indus, The Downward Spiral est l’un des rouages essentiels de l’histoire du Rock, un pas plus loin que Pretty Hate Machine.

Sorti en mars 1994, The Downward Spiral vient d’avoir 20 ans.

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Nouvelles Du Front   

Rob Zombie : un peu de sang neuf sur ses pellicules


Après un beau teasing tout au long de sa production en 2012, le dernier film de Rob Zombie, The Lords Of Salem, qui n’a connu d’existence en salles obscures que lors de quelques festivals au Canada et aux États-Unis, est sorti en Europe au printemps 2013 (voire à l’automne en France, après une unique représentation au cinéma à Paris) directement en DVD dans une absence de barouf à l’opposé de la communication qui l’a précédé. Malheur pour tous les fans attachés au Robert Cummings (de son vrai nom) réalisateur qui, après avoir offert une truculente galerie de personnages (le Captain Spaulding et la famille Firefly) et quelques scènes non moins savoureuses avec House of 1000 Corpses et The Devil’s Rejects, avait redoré le blason de la famille Myers avec deux Halloween qui ont fait du bien à une série qui avait bien morflé en plus de vingt ans. Une plus grande déception encore pour ceux qui ont fini par mettre la main sur cette heure et demi de plans sur les fesses de madame, de personnages secondaires desservis par des dialogues de cafétéria, un scénario qui tombe dans tous les pièges qu’un Polanski, par exemple, était parvenu à éviter avec son Rosemary’s Baby et quelques belles choses au milieu, déjà vues dans les bandes annonces, ne laissant finalement que de quoi faire un bon clip, à la rigueur.

Par conséquent, savoir que la suite de la carrière cinématographique de l’artiste se ferait à l’écart du genre horrifique pour conter l’histoire de l’équipe de hockey sur glace professionnelle de Philadelphie, les Flyers, dans les années 70, surnommée à l’époque les Broad Street Bullies, en référence à la brutalité qu’ils déployaient sur la glace, permettait de croire que ce serait un moyen pour lui de se ressourcer avant de remettre la main dans ses premières amours. Mais ça, c’était avant que le réalisateur n’annonce qu’il mettait ce projet de côté pour un nouveau projet de film d’horreur voire une série écrite par le « papa » de Patrick Bateman, le héros d’American Psycho, dont le sujet sera un autre personnage qui a du sang sur les mains : Charles Manson.

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Potin   

Le jour où Alice Cooper n’a pas tué Elvis Presley


Et si le nom de Vincent Furnier n’avait pas été synonyme d’Alice Cooper mais avait été plutôt retenu par l’histoire du rock comme le Ravaillac, la Charlotte Corday ou le Lee Harvey Oswald du rock’n’roll ? Une sorte de Mark Chapman avant l’heure et régicide par la même occasion.

Nous le savons maintenant, l’homme que nous connaissons aujourd’hui comme le père des shock-rockers aurait pu être l’un des assassins les plus célèbres du Vingtième siècle. Et déjà, sur le moment, l’arme au poing, il sentait qu’il pouvait ainsi rentrer dans l’histoire par le côté sanglant et sombre en faisant sauter le caisson du King.

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