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Interview   

Fates Warning : plus c’est long, plus c’est bon


Depuis Darkness In A Different Light qui avait mis fin à neuf ans de silence discographique, il semblerait que Fates Warning soit de nouveau sur une belle lancée. Et même s’ils ont cette fois-ci tout de même mis quatre ans pour revenir avec un nouvel album, on ne peut pas dire qu’ils se soient tourné les pouces et aient laissé les fans à l’abandon, entre l’anniversaire d’Awaken The Guardian, la sortie du Live Over Europe, l’album d’Arch/Matheros et l’album solo de Ray Alder. Surtout, Long Day Good Night – avec lequel le groupe retrouve son label historique Metal Blade – est un album qui déborde de musique, en étant le plus long de la discographie du groupe, mais aussi le plus varié avec quelques surprises.

Pour en parler, nous avons échangé avec Ray Alder qui, pour cause de confinement, s’est résigné à déménager dans le studio d’enregistrement et établir sa chambre à coucher… dans la cabine de chant ! Des circonstances particulières dues à la crise sanitaire qui visiblement angoisse beaucoup le chanteur, pessimiste sur l’avenir de l’industrie musicale. Ray nous dit également quelques mots sur l’album Disconnected qui fête ses vingt ans cette année.

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Interview   

Arch/Matheos : le confort de la complexité


Beaucoup voient en Dream Theater les pères du metal progressif tel qu’on le connaît aujourd’hui, mais quand en 1985 ces derniers se sont formés sous le nom de Majesty, dans le Connecticut, pas très loin de leur Long Island natal, sévissait déjà depuis quelques années Fates Warning, avec un second album sous le coude, The Spectre Within. A la tête de cette jeune formation, deux musiciens : le chanteur John Arch et le guitariste Jim Matheos. Leur collaboration aura été de courte durée : après cinq ans et un Awaken The Gardian (1987) référentiel, John Arch est remercié, laissant place à Ray Alder pour donner le visage du Fates Warning qu’on connaît aujourd’hui et à sa discographie qualitativement impressionnante.

Mais l’histoire de John Arch et Jim Matheos ne s’arrête pas là. Les années passant, les coups de sang de jeunesse ayant laissé place à l’expérience, la sagesse et l’amitié, les deux compères se sont retrouvés en 2003, le temps de l’EP Twist Of Fate, puis un projet commun, sobrement baptisé Arch/Matheos lors d’un premier album, Sympathetic Resonance (2011), et pérennisé aujourd’hui par un second, Winter Ethereal, qui vient de voir le jour. Chanceux sont les fans de Fates Warning, à pouvoir profiter de ce qui s’apparente à deux incarnations parallèles et complémentaires de la même entité…

C’est à cette occasion que nous avons pris le temps d’échanger, longuement, avec John Arch, afin qu’il nous livre la genèse de Winter Ethereal et les secrets de sa relation particulière avec Jim Matheos. Il nous parle également de son approche personnelle du chant et des textes, et revient sur sa propre histoire, y compris sur son audition pour Dream Theater, quelques mois après son départ de Fates Warning, dont il aura finalement décliné l’offre.

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Interview   

Fates Warning : debriefing avec le commandant de bord


Jim Matheos - Fates WarningDans le monde de la musique on rencontre parfois d’authentiques génies qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas forcément un succès et une reconnaissance à la hauteur de leur talent. Nombre de fans de Fates Warning, un des grands pionniers du metal progressif, diront que le guitariste-compositeur Jim Matheos fait partie de ceux-là. Il a à la fois un style inimitable et une capacité créative à se renouveler d’album en album. Il suffit de plonger dans des albums tels que le « catchy » Parallels (1991), l’ambitieux A Pleasant Shade Of Gray (1997) – constitué d’une seule chanson de 60 minutes – ou le quasi industriel Disconnected (2000) pour se perdre dans des univers très différents mais aussi passionnants les uns que les autres, tous sortis de l’esprit d’un même homme. Et le nouvel opus Theories Of Flight, qui suit l’orientation plus centrée sur les guitares de son prédécesseur, tend a prouver que la source d’inspiration n’est pas tarie.

Nous avons rencontré Jim Matheos pour qu’il nous parle de ce nouvel opus mais aussi pour creuser un peu sa personnalité singulière d’artiste et sa façon d’aborder sa musique. Nous sommes également revenus sur les albums Awaken The Guardian (1986) et A Pleasant Shade Of Gray, qui fêtent respectivement leurs trente et vingt ans cette année et l’année prochaine, parmi de nombreux autres sujets.

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Fates Warning in a different light


It is right when he woke up (as he admitted), at 9am (at his home in Los Angeles), that Ray Alder, Fates Warning’s singer, took his telephone to call us. Probably not entirely woken up yet, he still willingly put up with our question/answer game with sincerity and certain composure. And there were loads of topics to tackle! It had been nine years since Fates Warning released an album before Darkness In A Different Light saw the light earlier this year. An explanation was needed, and Alder didn’t hesitate to “make amends,” as he says, and admit the mistake committed by the band members when they all decided to go their separate ways with diverse side projects. This won’t happen again, he insists, assessing how much Fates Warning means to them: “This is our career, this is our life. We’ve been doing this for twenty five years and we shouldn’t not care”.

Over these past nine years, many things may have changed, which brought up many topics to explore with the singer; may this be about the comeback of guitarist Frank Aresti, or Bobby Jarzombeck joining the band on drums to replace Mark Zonder, their departure from Metal Blade – the label which originally signed them – to join Inside Out, etc. Even the album in itself represents a chosen direction, that of “getting back to their roots” and “being back as a rock band.”

As we were speaking, Ray Alder was therefore lucid regarding their mistakes, the hurdles they faced and even the reality of being a musician who needs to pay his bills at the end of the month. But we also talked to a man who definitely aims towards the future with Fates Warning.

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Fates Warning sous un nouveau jour


C’est au réveil (comme il nous l’a avoué), à 9h du matin (chez lui à Los Angeles), que Ray Alder, chanteur de Fates Warning, a pris le téléphone pour nous joindre. Sans doute pas encore totalement émergé, il ne se prend pas moins volontiers au jeu du question-réponse avec franchise et un certain flegme. Et des sujets à aborder, il y en a ! Neuf ans que Fates Warning n’avait pas sorti d’album avant que Darkness In A Different Light ne voit le jour cette année. Il fallait bien une explication à cela, et Alder n’a pas hésité à « faire amende honorable », comme il le dit lui-même, et reconnaître l’erreur commise par les membres du groupe en se dispersant dans divers projets parallèles. On ne les y reprendra plus, insiste-t-il, en prenant la mesure de ce que représente Fates Warning pour eux : « C’est notre carrière, c’est notre vie. Nous avons fait ça pendant vingt-cinq ans et nous devrions pas nous en ficher. »

Et en neuf ans beaucoup choses ont pu changer, ce qui fait autant de sujets à explorer avec le chanteur. Que ce soit le retour du guitariste Frank Aresti, l’intégration de Bobby Jarzombeck à batterie pour définitivement remplacer Mark Zonder, leur départ de chez Metal Blade – le label chez qui ils étaient depuis leurs débuts – pour rejoindre Inside Out, etc. Même l’album en lui-même représente un parti pris dans le cap, celui de « revenir à leur racines » et « être à nouveau un groupe de rock ».

C’est donc un Ray Alder lucide – sur leurs erreurs, leurs difficultés et même la réalité d’être un musicien qui a besoin de payer ses factures – a qui nous avons parlé. Mais aussi un Ray Alder qui, définitivement, vise le futur avec Fates Warning.

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