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Interviews   

Jaz Coleman (Killing Joke): visionary or idealist?


Jaz Coleman is a rather incredible character. First of all, the leader of Killing Joke has many things to share regarding his view of the world. Carried away by his convictions and his ideas, he sometimes even forgets to answer the questions you’re actually asking him. His mind is so lively that the journalist who tries to interview him cannot help but feel a little useless. So you just let him talk, listen to him attentively, laugh at his sallies and nod at his humanist ideals.

What’s more, Coleman is one of those rare people whose words are actually in accord with their actions. The most compelling proof is that the man lives in perfect harmony with nature on a small island in the Pacific, three hours from New Zealand if you jump on a plane, where he enjoys neither electricity nor telephone. For the anecdote, at the end of the interview, we asked him if he wanted us to send him the link to the article. To which he replied: “Absolutely! But I don’t have a phone or a computer, so good luck with that!” Followed by one of the infectious laughs that punctuated the entire conversation. An incredible character, we’re telling you.

This interview was a good opportunity to penetrate the mind and way of thinking of this extraordinary artist. His answers regarding Killing Joke’s new album, MMXII, will show you that the use that was made of the end-of-the-world-in-2012 subject is much more subtle than one might think at first. We were recently writing: “With this album portraying the end of the world and its context, Coleman is actually aiming at an ‘after’”. Which Coleman confirms by exposing his thoughts on a new beginning for mankind, fundamentally focused on nature, sharing and love.

But let’s not spoil the interview any further, and let the man speak for himself.

Interview.



Interview   

Jaz Coleman (Killing Joke) : visionnaire ou idéaliste ?


Jaz Coleman est un sacré personnage. Tout d’abord, le leader de Killing Joke a beaucoup de choses à partager sur sa vision du monde. Pris dans le feu de ses convictions et de ses idées, il omet même une partie du temps de répondre aux vrais sujets des questions qu’on lui pose. Le journaliste qui tente de l’interroger se trouve au final bien inutile face à un tel esprit bouillonnant ! Alors, on le laisse parler, on boit attentivement ses mots, on rit à ses traits d’humour et on acquiesce à ses idéaux humanistes.

Par ailleurs, Coleman est l’une de ces rares personnes dont les paroles sont en phase avec les actes. La preuve : il vit aujourd’hui en communion avec la nature sur une petite île dans le Pacifique, à trois heures de vol de la Nouvelle-Zélande et où il n’y a ni téléphone ni électricité. Pour l’anecdote, à la fin de notre entretien nous lui demandons s’il souhaite que nous lui envoyons le lien vers la publication et il nous répond : « Oui, absolument ! Mais je n’ai ni téléphone ni ordinateur, alors je te souhaite bonne chance ! », suivi d’un de ses grands rires décomplexés avec lesquels il n’a eu de cesse de ponctuer notre conversation. Un sacré personnage, nous vous disions.

Cet entretien fut en tout cas un bon moyen d’entrer dans la tête et le mode de pensée de cet artiste hors normes. Ses propos sur le nouvel album de Killing Joke, MMXII, montrent d’ailleurs que l’utilisation qu’il fait du thème de la fin du monde en 2012 est beaucoup plus fine et nuancée qu’on pourrait le croire au premier abord. « Avec cet album dépeignant la fin du monde et son contexte, c’est en réalité l’ « après » que Coleman vise. » écrivions-nous à ce sujet, ce que le discours de Coleman confirme en exposant sa vision d’un nouveau départ pour l’humanité, fondamentalement recentré sur la nature, le partage et l’amour.

Bref, inutile d’en dire plus car celui qui en parle le mieux reste Coleman lui-même.

Entretien.



Metalanalyse   

La fin du monde en 2012 : une blague mortelle


L’album-concept sur le thème de 2012 et la fin du monde, il fallait bien que quelqu’un le fasse. Ces dernières années ont vu les salles obscures inondées de films catastrophe aux approches diverses et variées pour nous faire vivre la fin des temps, mais, étrangement, assez peu de productions musicales ont surfé sur la vague, pourtant facile, si ce n’est quelques chansons ici et là. Et il serait temps car l’échéance approche et il ne s’agirait pas de sortir ledit album après l’Apocalypse, ça ferait désordre. C’est donc notre chevalier des Arts et des Lettres, Jaz Coleman, qui s’y colle avec Killing Joke via le bien nommé MMXII.

Voilà donc un sujet à la mode et usé jusqu’à la corde. D’ailleurs, des fins du monde, l’historien Luc Mary en répertorie 183 depuis plus de quinze siècles – depuis la chute de l’Empire Romain exactement – donc difficile de prendre cette énième prédiction pour argent comptant, si ce n’est un état de crise de l’économie mondiale et des sociétés qui favorise le catastrophisme de manière générale. Mais Jaz Coleman, lui, prend cette prédiction très au sérieux à en juger par ses récentes déclarations : « C’est dans de nombreux calendriers différents – le grand dévoilement, le ciel et la terre qui se rencontrent. C’est une date significative. A l’automne, il y a un alignement planétaire majeur. […] Tout s’accélère. Ce n’est pas seulement notre esprit qui se rétrécit. Nous nous dirigeons vers l’Eschaton et personne ne sait vraiment ce qui va se produire. »

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