ENVOYEZ VOS INFOS :

CONTACT [at] RADIOMETAL [dot] FR

Interview   

John Petrucci a la guitare qui le démange…


Il aura bien fallu une pandémie pour stopper Dream Theater dans son incessante marche en avant, à enchaîner les cycles avec la rigueur d’une horloge suisse. Enfin, « stopper » est un bien grand mot : le quintet a d’ores et déjà avancé son planning pour pallier le manque de tournées et plancher sur son quinzième album studio, pendant qu’un neuvième album live s’apprête à voir le jour…

Dream Theater s’est tout de même accordé quelques mois de pause, l’occasion pour John Petrucci d’offrir (enfin) un successeur à Suspended Animation, son premier album solo sorti il y a quinze ans. Et l’occasion pour nous de prendre le temps d’aller un petit peu plus dans « l’intimité » musicale du guitariste, qui nous parle du rapport entre Dream Theater et sa carrière solo, de la place de la musique instrumentale dans sa carrière, de ses influences et en particulier celle de Steve Morse, de son de guitare, etc. Et bien sûr, impossible de passer à côté de ses retrouvailles, longtemps espérées, avec Mike Portnoy, au sujet desquelles il nous répond avec franchise.

Lire l’interview…



Interview   

Deep Purple : explorateur du rock


Ce qu’il y a de bien avec les musiciens de rock ayant une cinquantaine d’années de carrière, c’est qu’ils ont vécu tant de choses qu’ils peuvent parler des heures sans qu’on s’ennuie une seule seconde. Don Airey, claviériste de Deep Purple, qui a pris la suite de Jon Lord lorsque ce dernier a pris sa retraite du groupe en 2002, électron libre à la carrière bien fournie, ayant travaillé avec Black Sabbath, Rainbow, Gary Moore, Ozzy Osbourne (pour qui il a créé la mythique intro de « Mr. Crowley » il y a tout juste quarante ans), Michael Schenker, etc., en est un exemple.

Don Airey a si souvent croisé le chemin de membres de Deep Purple qu’avec le recul, sa présence depuis près de vingt ans dans le groupe semble aujourd’hui être une évidence. Et s’il a fallu qu’il s’adapte au début à une marque de fabrique parmi les plus reconnaissables du rock, il a su se faire sa place et apporter sa personnalité, comme en atteste le nouvel album Whoosh! particulièrement marqué par sa créativité. Un album presque inespéré, d’ailleurs, tant on avait cru qu’Infinite serait un adieu…

C’est donc d’abord pour parler de cette vingt et unième œuvre studio, et troisième en collaboration avec le formidable producteur Bob Ezrin, que nous avons eu Don Airey au téléphone, et ensuite pour l’écouter religieusement partager avec nous ses nombreuses anecdotes, son regard sur les collaborateurs et expériences qu’il a connus et ses éclairages sur le métier de musicien professionnel.

Lire l’interview…



Interviews   

Mike Portnoy, the polygamist


The Adrenaline Mob and Flying Colors albums are the two first albums Mike Portnoy has worked on since his departure from Dream Theater. Having two completely different styles the albums, however, do share the same spontaneity, both being presented by their creators as the result of an instant chemistry. It’s easy to picture these musicians in a state of effervescence and creativity that led the writing process of these two albums to be brief and without hesitation. Simplicity is the word to be stressed here, simplicity in the music and in the way it was written, which leads us to this easy conclusion: these projects could be a fleeting way for Mike Portnoy to take his mind of his departure from Dream Theater. But it’s not that simple.

First of all, there’s no doubt about Mike Portnoy’s musical eclecticism. When it comes to the way he works, this whole style revolving around a spontaneous writing isn’t new to him either, Dream Theater having been writing their albums really fast these past few years – which is the main point on which they are criticized by their fans. Last year, he had described himself as being a divorcee enjoying his new-found freedom, a metaphor which he toned down a bit in this interview as bimbos can be nice for a while but a divorcee eventually misses being in a couple. For those who thought of Adrenaline Mob and Flying Colors – two very attractive musical projects – as the artistic equivalent of one night stands to help heal one’s wounds, Mike Portnoy answers: “I’m more of a polygamist”. For him, these bands have the potential to be around for years, as suggested by “Omerta” the title of Adrenaline Mob’s new album, which he describes as an oath people take when they enter a brotherhood. Adrenaline Mob is his new gang.

After any break-up, no matter the amount of cheerfulness you display or how convincing you are, it’s always difficult to rid your friends of their skepticism, as they’re convinced it is just a mask. No matter the truth or Mike Portnoys efforts to convince the public otherwise, they will always have doubts when it comes to how he feels about his departure from Dream Theater. We don’t claim to know the truth, however, we do understand why that may annoy him.

As for the truth, apart from shrinks, no one can really claim to know it. Too many fans convince themselves that they know their idols personally, which can be even more the case given the drummer’s honesty and interactivity with his fan-base. Such a choice has its advantages and its by-products, but Portnoy seems to want to stick to it.

Interview…



Interview   

Mike Portnoy le polygame


Les disques d’Adrenaline Mob et de Flying Colors représentent les deux premières sorties de Mike Portnoy après son départ de Dream Theater. Deux registres totalement différents mais qui peuvent néanmoins être mis en parallèle pour la spontanéité qu’ils véhiculent, tout deux étant présentés par leurs géniteurs comme le résultat d’une alchimie instantanée. Il est facile d’imaginer ces musiciens pris dans une effervescence et une spontanéité telle que la phase d’écriture de ces deux disques fut brève et sans aucun retour en arrière. La simplicité est donc le mot d’ordre ici, autant dans la musique elle-même que dans la manière de l’écrire, ce qui nous amène dangereusement vers cette conclusion facile : ces projets sont autant de moyens éphémères pour Mike Portnoy de se changer les idées suite à son départ de Dream Theater. Mais ce n’est pas si simple.

Musicalement, tout d’abord, l’éclectisme de Mike Portnoy n’est plus à prouver. Côté méthode de travail, ce style d’écriture reposant sur une véritable spontanéité n’a également rien de nouveau pour lui, Dream Theater écrivant – et c’est le reproche principal qui est fait au groupe par les fans – depuis plusieurs années ses albums très vite. « Je me sens comme un homme divorcé qui recommence à profiter de la vie en flirtant avec tout un tas de jolies filles » avait déclaré Portnoy l’an dernier. Une métaphore qu’il a modérée avec nous en interview. Car, en effet, les bimbos, ça occupe un temps, mais la vie de couple finit par manquer au divorcé. A ceux qui voyaient donc en Adrenaline Mob et Flying Colors, projets musicaux aguicheurs, l’équivalent artistique des relations d’un soir qui nous servent à panser nos plaies, Mike Portnoy répond : « En réalité, je suis pour la polygamie ». Pour lui, ces groupes ont un avenir et c’est le message qu’adresse d’ailleurs ce titre d’album, Omerta, qu’il décrit comme le langage codé qu’utilisent ceux qui font partie d’une confrérie. Adrenaline Mob est son nouveau clan.

Après toute séparation, peu importe la bonne humeur que l’on affiche ou nos capacités de persuasion, il est bien difficile de se débarrasser du scepticisme dans l’esprit de nos proches, convaincus qu’il s’agit d’une façade. Peu importe la vérité, peu importe les efforts de Mike Portnoy pour convaincre le public du contraire, le public aura toujours un doute quant à son ressenti par rapport à son départ de Dream Theater. Si nous ne prétendons pas connaître la vérité, nous pouvons comprendre en revanche cette exaspération de sa part.

Et pour ce qui est de la vérité, à moins d’être psychologue, personne ne peut réellement prétendre la connaître. Beaucoup trop de fans se persuadent trop facilement de connaître personnellement leur idole. Ce qui est d’autant plus le cas quand on connaît la franchise et l’importante interactivité que le batteur a développées avec son public. Un choix qui a ses avantages et ses dérives, mais sur lequel Portnoy ne reviendra pas.

Cliquez ici pour lire l’entretien…



Metalanalyse   

Flying Colors : pop ou pas pop ?


Mike Portnoy, plus que jamais libre comme l’air depuis son départ de Dream Theater et presque fatigant à lancer sans cesse de nouveaux projets avec les plus prestigieux musiciens, a été l’architecte fédérateur de cette nouvelle formation qu’est Flying Colors. Pour rappel, cette dernière est composée de Steve Morse (Deep Purple), Neal Morse (Ex-Spock’s Beard, Transatlantic…), Dave LaRue (Steve Morse Band, Dixie Dregs), Casey McPherson (Alpha Rev) et Mike Portnoy (bientôt tous les groupes du monde). Tous ne se connaissaient pas. Pour élaborer ce line-up, Mike s’est appuyé sur les différentes connexions qui s’étaient faites par le passé. Lui connaissait, voire avait travaillé avec chacun d’eux. Inutile de rappeler le nombre de fois que lui et Neal Morse ont fait des albums ou tourné ensemble. Et Steve Morse avait déjà l’habitude de jouer avec Dave LaRue. Morse étant d’ailleurs l’un des guitaristes ayant le plus influencé John Petrucci (Dream Theater) dans son jeu, Portnoy était donc en terrain connu. Il y avait donc fort à parier que l’osmose se fasse de manière évidente.

Lire la suite…



Live Report   

Deep Purple : c’était un super concert, j’ai tout oublié.


Deux obstacles ont causé l’apparition tardive de ce reportage sur le concert de Deep Purple au Théâtre Antique de Vienne le 27 juillet dernier. En premier lieu, le fait que le groupe est déjà passé dans la région, à Lyon, il n’y a même pas un an. Par conséquent, aurons-nous quoi que ce soit à ajouter ? Pourrons-nous en dire quelque chose de neuf ? Même si c’est un concert différent, un groupe ayant plus de quarante ans de carrière a-t-il tellement besoin, d’une année sur l’autre, de changer de recette dans ses concerts ?

Deuxième obstacle : dès le moment de quitter les premiers rangs du public à la fin du concert, je m’aperçois – au moins en ai-je l’impression – que j’ai tout oublié de ce qu’il s’est passé avant les deux derniers morceaux joués en rappel. La faute n’incombant pas à quelque drogue apportée avec le groupe depuis l’âge psychédélique, ni à une consommation excessive de bières. Non, la raison, je vais vous l’exposer dans ce qui suit.

Lire la suite…



  • Arrow
    Arrow
    Gojira @Lyon
    Slider
  • 1/3