Les disques d’Adrenaline Mob et de Flying Colors représentent les deux premières sorties de Mike Portnoy après son départ de Dream Theater. Deux registres totalement différents mais qui peuvent néanmoins être mis en parallèle pour la spontanéité qu’ils véhiculent, tout deux étant présentés par leurs géniteurs comme le résultat d’une alchimie instantanée. Il est facile d’imaginer ces musiciens pris dans une effervescence et une spontanéité telle que la phase d’écriture de ces deux disques fut brève et sans aucun retour en arrière. La simplicité est donc le mot d’ordre ici, autant dans la musique elle-même que dans la manière de l’écrire, ce qui nous amène dangereusement vers cette conclusion facile : ces projets sont autant de moyens éphémères pour Mike Portnoy de se changer les idées suite à son départ de Dream Theater. Mais ce n’est pas si simple.
Musicalement, tout d’abord, l’éclectisme de Mike Portnoy n’est plus à prouver. Côté méthode de travail, ce style d’écriture reposant sur une véritable spontanéité n’a également rien de nouveau pour lui, Dream Theater écrivant – et c’est le reproche principal qui est fait au groupe par les fans – depuis plusieurs années ses albums très vite. « Je me sens comme un homme divorcé qui recommence à profiter de la vie en flirtant avec tout un tas de jolies filles » avait déclaré Portnoy l’an dernier. Une métaphore qu’il a modérée avec nous en interview. Car, en effet, les bimbos, ça occupe un temps, mais la vie de couple finit par manquer au divorcé. A ceux qui voyaient donc en Adrenaline Mob et Flying Colors, projets musicaux aguicheurs, l’équivalent artistique des relations d’un soir qui nous servent à panser nos plaies, Mike Portnoy répond : « En réalité, je suis pour la polygamie ». Pour lui, ces groupes ont un avenir et c’est le message qu’adresse d’ailleurs ce titre d’album, Omerta, qu’il décrit comme le langage codé qu’utilisent ceux qui font partie d’une confrérie. Adrenaline Mob est son nouveau clan.
Après toute séparation, peu importe la bonne humeur que l’on affiche ou nos capacités de persuasion, il est bien difficile de se débarrasser du scepticisme dans l’esprit de nos proches, convaincus qu’il s’agit d’une façade. Peu importe la vérité, peu importe les efforts de Mike Portnoy pour convaincre le public du contraire, le public aura toujours un doute quant à son ressenti par rapport à son départ de Dream Theater. Si nous ne prétendons pas connaître la vérité, nous pouvons comprendre en revanche cette exaspération de sa part.
Et pour ce qui est de la vérité, à moins d’être psychologue, personne ne peut réellement prétendre la connaître. Beaucoup trop de fans se persuadent trop facilement de connaître personnellement leur idole. Ce qui est d’autant plus le cas quand on connaît la franchise et l’importante interactivité que le batteur a développées avec son public. Un choix qui a ses avantages et ses dérives, mais sur lequel Portnoy ne reviendra pas.
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