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Interview   

Lordi fait son cinéma


Ça a bougé du côté de chez Lordi ces dernières années. D’une part, avec la sortie de Lordiversity en 2021 qui voyait le groupe sortir sept albums d’un coup, sept albums d’une discographie fictive, couvrant les années de 1975 à 1995. D’autre part, avec le départ du guitariste Amen en 2022, qui accompagnait Mr. Lordi depuis un quart de siècle, remplacé par Kone. Ça faisait donc beaucoup à digérer pour les fans qui méritaient bien qu’on les brosse dans le sens du poil.

Voilà précisément ce que fait Screem Writers Guild, un dix-huitième album qui débarque – métronomiquement – deux ans après Lordiversity. Un album volontairement « pas trop heavy, pas trop metal, et très orienté années 80, très traditionnel – très facile et simple » pour retrouver les monstres tels qu’on les a aimés au début (à quelques surprises près), alors que leur premier (vrai) album, Get Heavy, vient de passer la barre des vingt ans. Nous en parlons avec Mr. Lordi qui évoque également le cinéma d’horreur, ses funérailles et son chant clair…

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Interview   

Lordi : une discographie monstre


Au fond, Mr. Lordi est resté un sale gosse à qui on a trop souvent dit oui et qui profite de cette liberté pour réaliser tous ses rêves, même les plus incongrus. Le dernier en date, et pas des moindres : réaliser et rassembler au sein d’un coffret intitulé Lordiversity toute une discographie comme si le groupe avait existé depuis 1975, bien avant sa formation réelle en 1992 et son premier album, Get Heavy, en 2002. Une idée née à la suite de l’album Killection (2020), qui se voulait être le best of de cette discographie, encore fictive quand il a vu le jour en 2020, et rendue possible par la pandémie et les confinements successifs. De dix albums initialement, Lordi a finalement accepté le compromis de sa maison de disques demandant à réduire à sept albums, chacun ancré dans une période de temps et un style donné, se conformant aux pratiques de composition, d’enregistrement et d’écriture de textes d’époque, jusqu’à rejoindre la production réelle des Finlandais en 1995.

Un projet monumental et laborieux ? Pas vraiment, à en croire un Mr. Lordi sûr de lui et à qui il n’a pas fallu plus de trois mois pour composer et neuf pour enregistrer les soixante-dix-huit morceaux. Il y avait même du rab… Le fantasque et sympathique frontman nous raconte sa nouvelle « folie » dans l’entretien qui suit et précise comment il a pensé et conçu Lordiversity, portant subitement sa discographie à un total de dix-sept albums.

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Interview   

Lordi : la machine à remonter le temps


Mr. Lordi est un nostalgique. Il l’assume et le revendique. Ce n’est un secret pour personne, et son groupe Lordi en est la preuve la plus éclatante, il voue une passion sans bornes pour les années 80. Et s’il a une certaine tendresse pour les années 70, la décennie qui l’a vu naître, son rapport aux années 90 – celles qui ont « tué » les années 80 – est déjà plus mitigé, même si ce qu’il y retient pourra surprendre certains fans de Kiss… Quant à notre époque, il avoue y vivre en complet décalage, refusant à peu près toutes les pratiques modernes, des services de streaming jusqu’aux e-mails, en passant par les réseaux sociaux.

Bref, Mr. Lordi est un nostalgique. Pour autant, l’entreprise ambitieuse et originale dans laquelle il s’est lancé avec Killection, le dixième album de Lordi, va plus loin que la simple nostalgie. Il s’agissait de créer une compilation imaginaire, authentique et crédible, partant du postulat suivant : et si Lordi avait existé et écrit de la musique depuis les années 70 ? Retourner cinquante ans en arrière et refaire l’évolution du rock n’est pas une mince affaire, mais Mr. Lordi et ses collègues ont eu à cœur de faire les choses bien, avec une étude minutieuse de vieux morceaux pour en dégager les codes de chaque décennie, le choix des studios, des techniques et du matériel en fonction du son à obtenir, etc.

Nous avons longuement échangé avec Mr. Lordi qui nous révèle les difficultés auxquelles le groupe a été confronté dans ce projet, et nous parle avec son éternel bagou de ce que représente pour lui les années 70, 80 et 90, de sa place dans l’époque actuelle et de ses inquiétudes sur l’avenir. Il revient également sur le changement au poste de bassiste, avec le départ d’Ox et l’arrivée d’Hiisi, conséquence des contraintes qu’impose un groupe dont les membres sont plus que des musiciens, mais des personnages auxquels les costumes, masques et maquillages donnent vie.

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Galerie Photos   

Nancy On The Rocks Festival @ Zénith, Nancy, France – 04/11/2016




Interviews   

Mr. Lordi loves to tease


Mr. Lordi is always teasing. Nothing can entertain him more than facing people’s constant taunts about his dressing-up clothes or his music, especially when he can make these people eat their words by succeeding in everything he does. We all remember the words of Michel Drucker, a French TV host, sneering at them during the 2006 Eurovison song contest, saying that he couldn’t imagine them winning it. The rest is history… It’s the same old story with those, even in his close circle of friends and family, who have doubts about him. Which musician hasn’t felt that way?

Mr. Lordi even loves to speak to those who don’t like him, like in the song « Sincerely With Love », which was written for those who unfortunately see a gig of Lordi: with this song they can sing something, even if they don’t like the band!

The loquacious and jolly Mr. Lordi, who loves to tell anecdotes, reviews the band’s career and talks about the new record To Beast Or Not To Beast, which seems to be a new chapter for the band. A record written after the passing of Otus, the band’s drummer who used to break “one or two cymbals at every show”. Mr. Lordi tells us the record’s whacky genesis and also the story behind its title, in which Kiss played an indirect role.

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Interview   

Mr. Lordi taquine le monde


Mr. Lordi est taquin. Rien ne lui fait plus plaisir que de faire face aux moqueries des gens par rapport à ses déguisements ou par rapport à la musique qu’il fait. Surtout quand, en plus, il a l’occasion de faire ravaler ces moqueries en réussissant ce qu’il accomplit. On a tous en tête notre Michel Drucker national ricanant devant la prestation de Lordi à l’Eurovision en 2006, n’imaginant pas une seule seconde le groupe gagner ce concours. Et pourtant… Il en va de même pour ceux qui, même dans son entourage le plus proche, doutent de lui. Quel musicien n’a pas connu ça ?

Mr. Lordi aime s’adresser même à ceux qui ne l’aiment pas, comme en témoigne la chanson « Sincerely With Love », qui a été écrite pour que ceux qui ont le malheur de subir un concert de Lordi alors qu’ils n’aiment pas la musique du groupe puissent chanter quelque chose malgré tout.

Le loquace, jovial et généreux en anecdotes Mr. Lordi a fait avec nous le point sur la carrière du groupe, sur le départ que ce nouvel album To Beast Or Not To Beast semble représenter pour eux. Un disque écrit après le décès du batteur Otus, l’homme qui cassait « une ou deux cymbales » par concert. Disque dont le chanteur nous raconte le loufoque scénario ainsi que la genèse de son titre, pour lequel Kiss a eu indirectement un rôle…

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  • Red Hot Chili Peppers @ Lyon
    Queens Of The Stone Age @ Lyon
    Kiss @ Lyon
    Skid Row @ Lyon
    Hollywood Vampires @ Paris
    Depeche Mode @ Lyon
    Scorpions @ Lyon
    Thundermother @ Lyon
    Ghost @ Lyon
    Spiritbox @ Lyon
    Metallica @ Saint-Denis
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