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Interview   

Shining n’a « rien à perdre et tout à gagner »


On peut difficilement faire plus atypique que la courbe d’évolution des Norvégiens de Shining et les virages radicaux qu’ils ont pu prendre au cours de leur carrière. Ayant débuté en tant que formation jazz acoustique, ils ont innové avec le concept musical Blackjazz, virulent et complètement barré, où ils mêlaient jazz, metal et industriel, et reviennent aujourd’hui avec… de la pop rock ! Jørgen Munkeby, le génie qui mène le groupe depuis ses débuts, est un provocateur qui éprouve, semble-t-il, un plaisir sadique à prendre ses auditeurs à rebrousse-poil, louant l’ouverture d’esprit comme source d’épanouissement. Surtout, il y a derrière sa démarche celle d’un explorateur qui se refuse à tourner en rond et change de cap dès qu’il commence à s’ennuyer ou que sa curiosité l’emmène ailleurs.

Dans l’entretien qui suit, Jørgen Munkeby nous parle en profondeur des raisons qui l’ont poussé à abandonner le concept de Blackjazz, qui a pourtant fait sa renommée, au profit d’Animal, un album qui, malgré ou à cause, justement, de son format très standard voire grand public, que ce soit en bien ou en mal, risque d’en choquer plus d’un. Là est toute l’ironie. Le sens de la provocation n’est pas toujours là où on croit…

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Interview   

Ihsahn : explorateur de l’extrême


Ihsahn 2016Que de chemin parcouru par Ihsahn depuis ses débuts avec Thou Shall Suffer puis Emperor au début des années 90, parfois au grand dam de ceux qui auraient préféré le voir s’accrocher à ce black metal dont il est devenu une des figures historiques les plus incontournables. Mais Ihsahn est un invétéré curieux, explorateur de l’extrême qui avance sans arrêt à la découverte de nouveaux horizons et nouvelles façons de penser sa musique.

Il n’y a rien d’étonnant lorsqu’il se dit très inspiré par tous ceux qui ont le courage de tracer leur propre route en prenant des chemins de traverse, sans toujours savoir ce qui les attend. Ses expérimentations ont affiné l’artiste qu’il est, dévoilant de nouvelles facettes de sa personnalité, mais en aucun cas elles ne l’ont changé, fidèle qu’il est resté à un état d’esprit sans borne autre que sa propre sincérité. C’est ça, d’ailleurs, pour lui l’esprit black metal, estimant contradictoire que des adeptes de ce style veuille l’enfermer dans une boite, que ce soit sa musique en tant que telle ou les fréquentations qu’on y est censé ou pas avoir. « Heureusement, je viens du black metal, donc je m’en fiche ! » s’amuse-t-il pour balayer les reproches des conservateurs à son égard.

La conception de Das Seelenbrechen n’était pas encore terminée qu’il songeait déjà aux prochaines contrées musicales qu’il voudrait explorer. Chez Ihsahn, tout est lié et a une raison d’être. C’est ainsi qu’à la musique expérimentale, parfois improvisée, de l’album de 2013 succède cette année un Arktis aux chansons, au contraire, très structurées. Au-delà de son mode de pensée toujours emprunt de beaucoup d’intelligence, c’est donc ce nouvel opus que nous avons décortiqué avec lui, évoquant ses spécificités, ses paradoxes, ses inspirations, ses collaborations, etc.

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Interview   

Shining (Norvège) : l’univers Blackjazz prend de la hauteur


Jørgen Munkeby - ShiningEn 2010, on avait été happé par un vent frais qui rend complètement givré. C’était Shining et son étonnant Blackjazz. Un album à la croisée du metal, de l’industriel et du jazz, tout droit sorti de l’esprit extra-terrestre de Jørgen Munkeby, saxophoniste très en vogue actuellement. Un album débarqué sans crier gare – même quand on a connu la discographie pré-Blackjazz du combo – mais fruit de vingt années de tentatives, comme nous l’explique le Norvégien. Trois albums (en comptant le Live Blackjazz) plus tard, Munkeby est loin d’avoir fini d’explorer le vaste univers qui s’est ouvert à lui, et dont il nous livre aujourd’hui un nouvel aperçu avec International Blackjazz Society.

Jørgen Munkeby, quand on l’interroge, a parfois le regard qui pénètre dans le vague, à pister les réponses à l’intérieur de lui-même, où une multitudes de choses semblent se passer. Après l’avoir longuement « cuisiné » à deux reprises par le passé (une fois en 2010, pour l’album Blackjazz, et une autre en 2013 pour One One One), c’est fou comme il reste toujours quantité de sujets à aborder. Comme si Shining, au fil du temps, apportait plus de questions que de réponses. Ainsi nous sommes revenus sur cette performance à couper le souffle sur le rocher de Trolltunga, en Norvège. Sur les nombreux changements de line-up qui sont survenus ces dernières années, sujet en apparence banal qui débouche pourtant sur des échanges intéressants. Plus généralement, nous revenons aussi sur les origines de l’univers Blackjazz. Ou évidemment sur le nouvel opus qui marque une certaine jointure, tout en ouvrant l’horizon vers de nouvelles choses.

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Interviews   

Shining (Norway) shows great clarity of purpose


Creating something completely new is not a common thing anymore in the metal genre (just as in most other musical genres actually). However, that’s something the musicians from Shining have been able to manage with the release of Blackjazz which, landing like a UFO in the landscape, had a detonating effect in the ears of thrill-seeking music lovers. In fact, Shining is perfectly aware that what it created is something unique. This is the reason why Jørgen Munkeby and his pack of mad musicians decided to tap this opportunity. It wasn’t so they could ride on the wave of some success – Munkeby himself recognises that it’s quite impossible to forecast – but so that, as artist, they could exploit and try out new ventures. Hence was born the Blackjazz trilogy, composed of an initial album, a recorded live experience and the latest One One One recently released.

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Interview   

Shining (Norvège) a de la suite dans les idées


Créer quelque chose de foncièrement neuf n’est plus très courant dans le mouvement metal (comme dans la plupart des autres mouvements musicaux d’ailleurs). C’est pourtant ce qu’ont réalisé les Norvégiens de Shining avec l’album Blackjazz qui, en atterrissant tel un OVNI dans le paysage, a eu l’effet d’une détonation aux oreilles des mélomanes accros aux sensations fortes. Et le fait d’avoir créé quelque chose d’unique, Shining en a pleinement conscience. Voilà pourquoi Jørgen Munkeby et sa bande de musiciens fous ont voulu exploiter le filon. Non pas pour surfer sur un quelconque succès – Munkeby lui-même reconnait que voilà bien quelque chose d’imprévisible – mais pour, en tant qu’artiste, exploiter et tester sa nouvelle palette. C’est ainsi qu’est née la trilogie Blackjazz composée de l’album initial, d’une expérience live capturée sur album et de ce One One One fraîchement sorti.

Imprévisible est un mot qui d’ailleurs sied à merveille à Shining. Non seulement Blackjazz surprend dans l’univers metal dans sa globalité mais il se démarque tout autant dans la discographie de la formation. A vrai dire, Shining fait partie de ces groupes qui n’ont pas froid aux yeux et qui n’ont par peur des changements. « C’est la seule chose qui ne change pas : nous n’avons pas peur de changer ! » déclare Munkeby dans l’interview qui suit. Et on veut bien le croire, pour un groupe qui, comme nous en avions déjà longuement discuté à notre précédente rencontre en 2010 à l’occasion de leur venue en France, est passé d’un jazz acoustique à un metal industriel intense et quasi hystérique.

Parler avec un artiste aussi à part et intelligent que Munkeby est toujours extrêmement captivant et même si nous avions déjà abordé beaucoup de sujets la fois dernière, la nouvelle donne imposée par un One One One, plus direct et concis, en a apporté beaucoup d’autres. Voici donc notre nouvel entretien, long et riche, avec le saxophoniste, guitariste, chanteur et leader de la formation – rien que ça.

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Song For The Deaf   

Blackjazz et à peu près tout le reste


Cela faisait des mois que je me disais « tiens, il faut vraiment que je pose une oreille sur cet album de Shining[/urlb], Blackjazz ». Non, il ne s’agit pas du nouveau méfait du groupe suédois de Kvarforth mais de son homonyme venu du grand froid norvégien.

Cette pochette, rappelant doucement l’esthétique géométrique d’un Watchtower, me faisait de l’?il avec bien trop d’insistance. Il fallait que j’en ai le c?ur net.



Interview   

EN AFTER AVEC IHSAHN


Figure emblématique du black metal norvégien – et même au-delà – Ihsahn n’en est pas moins une personnalité à la fois complexe et réfléchie, comme l’atteste After, nouvel et troisième opus solo de l’ex-frontman d’Emperor. Une œuvre profonde et introspective.

C’est avec un ton empli de sérénité qu’Ihsahn nous a dévoilé les secrets de cet album clôturant la trilogie amorcée sur The Adversary. Il faut dire que l’ex-Emperor semble être parvenu à insuffler une véritable âme à ses albums et que ce troisième volet est d’ores et déjà considéré comme un de ses plus beaux chefs-d’œuvres. On comprend donc aisément, dans le ton de sa voix, cette sérénité, celle-là même qui suit le sentiment enivrant d’un grand accomplissement.

Cet entretien était aussi l’occasion de revenir sur son évolution musicale ainsi que sa vision de ce que représente pour lui le black metal.



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AFTER PARTY WITH IHSAHN


Ihsahn is an emblematic figure in Norwegian black metal – and beyond – he is a complexe and thoughful character. After which is the new album and third solo piece by Emperor’s ex-frontman, is deep and introspective, and will vouch for the previous statement.
In a serene tone, Ihsahn gives away the secrets of his album which finalises the trilogy started by The Adversary. It has to be said that Emperor’s ex-leader has managed to capture the living soul of each of these albums and that this third one is already being considered as one of his most beautiful masterpieces. According to this, we understand that the serenity in his voice is a result of his great sense of achievement.

This interview was also a way to go back on his musical evolution, as well as, the way he perceives the black metal scene today.



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