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Quand sortait Internal Affairs (2012), ils étaient peu à croire en The Night Flight Orchestra et son classic rock joué par des pointures du death mélo. Huit ans et cinq albums plus tard, le collectif suédois est désormais signé sur le prestigieux label allemand Nuclear Blast et n’a cessé d’élargir ses rangs et d’étoffer son concept pour proposer une musique rétro plus vraie que nature, gorgée de mélodies catchy, d’un sentiment d’évasion et d’un romantisme mélancolique. La mode du revival des années 80 est entre-temps passé par là, rattrapant The Night Flight Orchestra au vol. Tous les voyants sont désormais au vert pour le groupe et rien ne semble arrêter son ascension.
Avec Aeromantic, The Night Flight Orchestra fait une nouvelle démonstration de son amour et sa maîtrise d’un âge d’or de la musique populaire, à cheval entre les années 70 et 80, mettant un peu plus l’accent sur les claviers, mettant à profit un kit de batterie hautement symbolique ayant servi à Abba et intégrant la participation d’une violoniste. L’objectif des Suédois est clair : devenir un orchestre classic rock jouant dans les stades et les plus grandes salles. Certes, l’objectif est encore loin d’être atteint, mais The Night Flight Orchestra a déjà prouvé que quand on croit en ses rêves, ces derniers pourraient bien finir par se réaliser. On discute de tout cela, et plus encore (le féminisme, le départ du claviériste Richard Larsson, des nouvelles de Soilwork, etc.), avec le guitariste-compositeur-parolier (et gastroentérologue) David Andersson.
Il est à peine dix heures du matin, vous ouvrez les yeux difficilement et déplorez déjà la mauvaise odeur de la chemise transpirante que vous n’avez pas enlevée avant de vous affaler lamentablement sur votre lit. Il faut dire que la nuit a été mouvementée malgré une solitude matinale qui pourrait faire penser le contraire. Vous y étiez préparé, le brushing tient toujours malgré l’épreuve de l’oreiller. Vous sentez à la fois le sconse et l’apprêté, et malgré l’état piteux de cette matinée à l’olfaction et l’hygiène douteuses, vous avez la tête remplie des souvenirs de votre épopée avec comme principaux protagonistes le sourire d’ange et la splendide permanente de votre compagne d’alors, une hôtesse de l’air radieuse. Un visage figé dans le temps, qui ne bouge qu’au ralenti et qui s’est accaparé votre nuit. Si tel est votre film matinal, alors la bande originale appartient certainement à The Night Flight Orchestra. Le groupe de classic-rock formé par Björn Strid et David Andersson de Soilwork est l’un des acteurs principaux du retour aux années 80 porté en grande partie par la synthwave. Aeromantic est leur cinquième opus, une sorte de soap opera, d’action romantique dans la lignée de Top Gun ou Flashdance avec pour credo « qui peut le plus, doit le plus ». En somme : vol long-courrier, femmes et romance à outrance.
THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA sortira les rééditions de ses deux premiers albums, intitulés Internal Affairs (2012) et Skyline Whispers (2015), le 23 novembre via Nuclear Blast. Voir les détails…
THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA a sorti son quatrième album, intitulé Sometimes The World Ain’t Enough, le 29 juin via Nuclear Blast. Voir les détails…
THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA sortira son quatrième album, intitulé Sometimes The World Ain’t Enough, le 29 juin via Nuclear Blast. Voir les détails…
Le récent succès de The Night Flight Orchestra ne devrait plus étonner personne. Le projet initialement porté par deux membres de Soilwork, Björn Strid et David Andersson, et rejoint entre autres par Sharlee d’Angelo d’Arch Enemy, n’était à l’origine qu’une occasion de se divertir en proposant un retour aux années 70-80. Pourtant, depuis la signature avec Nuclear Blast et l’album Amber Galactic (2017), le groupe a délaissé toute forme de confidentialité. The Night Flight Orchestra est aujourd’hui une machine logistique de huit personnes (dont les Airline Annas, deux choristes, ou encore le percussionniste-guitariste Sebastian Forslund) avec cette faculté de fédérer hors du commun. Comme si la fibre de la musique de la fin des seventies et du début des eighties parlait au plus grand nombre. The Night Flight Orchestra a bien conscience de la dynamique positive dans laquelle il se trouve : Sometimes The World Ain’t Enough, nouvel album des suédois, intervient à peine un an après son prédécesseur. Plus que d’innover ou d’étendre son registre, le dessein de The Night Flight Orchestra est surtout d’enfoncer le clou : une simple question de plaisir.
The Night Flight Orchestra ne chôme pas. Profitant de son intégration dans la grosse écurie Nuclear Blast et surfant sur le succès d’Amber Galactic sorti il y a tout juste un an, revoilà le combo de retour à huit – intégrant officiellement deux choristes – avec un nouvel album dans la continuité directe : Sometimes The World Ain’t Enough, dont le titre pourrait bien être prophétique dans quelques années si le groupe poursuit sur sa lancée…
Mais si The Night Flight Orchestra est passé en vitesse de croisière, son carburant reste toujours le même : s’amuser, et la passion pour une façon de faire la musique qu’il considère comme perdue depuis la fin des années 70/début 80 et qu’il se réapproprie pour la mettre au goût du jour, avec ce sens du romantisme – qui lui aussi semble se perdre – et ses hommages aux femmes en filigrane. On en parle avec le chanteur Björn « Speed » Strid.
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