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Interview   

Electric Wizard : de retour au Sabbat


Avec Time To Die, album qui marquait une période houleuse pour le groupe, Electric Wizard célébrait sa propre mort. Avec Wizard Bloody Wizard, voici venu le temps de la renaissance : références sabbathiennes proclamées d’entrée de jeu, rock crasseux et riffs lancinants, le Sorcier est de retour, rafraîchi et toujours prêt à en découdre. Si cette dernière mouture est en réalité plus du côté de la continuité que de la révolution promise, elle nous a permis de nous entretenir avec Jus Oborn, chanteur, guitariste et tête pensante iconique de la formation, de cette temporalité propre au groupe, tiraillé entre son regard fixé dans le rétro et sa volonté d’aller de l’avant.

Jovial et volubile, Oborn s’est prêté de bon cœur à ce voyage temporel partant de ses influences, Black Sabbath en tête, pour remonter jusqu’à ses envies de nouveauté… qui nous ramènent au cœur des années 60, inlassablement. Rengaines ensorcelantes et effets de boucle hypnotiques : Electric Wizard en veut à votre inconscient, plus que jamais.

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Interview   

With The Dead : Lee Dorian revient d’entre (et avec) les morts


With The Dead

Le 29 avril 2013, Cathedral se donnait la mort. Celui qui fut un des piliers de la scène doom repose désormais paisiblement dans le cimetière des groupes disparus, laissant derrière lui tout un héritage à savourer pour l’éternité. La question était alors : qu’adviendra-t-il des membres de Cathedral, et en particulier des deux leaders, deux figures incontournables de la scène et de l’histoire du doom, le guitariste Garry Jennings et le chanteur Lee Dorian ? Si le premier a rapidement rempilé avec Death Penalty puis le très prometteur Lucifer, le second se faisait assez discret, la tête dans le guidon, à gérer un label, Rise Above Records, qui lui prend énormément de son temps. On aurait presque pu penser qu’avec Cathedral, Dorian avait aussi enterré sa carrière de chanteur. Mais c’était sans compter l’appel insistant de deux anciens locataires du label, et pas des moindres : Tim Bagshaw et Mark Greening, la section rythmique originelle du grand Electric Wizard, celui qui a notamment enfanté le terrible Dopethrone (2000). Ainsi est né un trio qui a pour nom With The Dead, et qu’ils viennent, avec leurs accoutrements de prêtres et mines blafardes, célébrer la messe via un premier album « brutalement heavy » et « sans compromis », comme Dorian se plait à le qualifier.

Dans l’entretien qui suit, Dorian trace avec nous toute la genèse de cette nouvelle formation qui rend d’ores et déjà fébrile tous les fans du genre. Le chanteur se confie sur cette nouvelle étape dans sa carrière, sur ce que le doom représente encore pour lui et sur les sentiments qu’il exprime à travers cette musique. Impossible de ne pas évoquer, dans le même temps, le cas Electric Wizard, le différend qui les a dernièrement opposés et les accusations et mots violents prononcés par le leader Jus Oborn à son encontre – alors que le sorcier de Dorset a longtemps été son protégé. Une relation brisée, comme celle de Bagshaw et Greening avec cette même formation, source d’ « émotions renfrognées » qui semblent s’être en partie déversées dans le premier opus de With The Dead, et dont Dorian nous livre sa version des faits.

En complément, nous avons également évoqué le Roadburn Festival dont Dorian est curateur pour l’édition 2016 et pris des nouvelles du label Rise Above Records. L’occasion de récolter son sentiment aujourd’hui sur un groupe qu’il a été le premier à révéler et qui est actuellement en train de faire le buzz et s’imposer dans le paysage médiatique des musiques rock et metal : Ghost. Beaucoup de sujets, donc, pour un entretien long et riche. Mais tout d’abord revenons sur Cathedral…

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Interview   

Electric Wizard : Le sorcier est mort, vive le sorcier !


« Nous croyons en la tradition plus qu’en la nouveauté. Nous adorons la tradition! » : à rebours de nombreux groupes se défendant d’adopter une posture délibérément rétro, Jus Oborn l’affirme haut et fort : avec Time To Die, son nouvel album, Electric Wizard reste fidèle à lui-même. De l’eau a coulé sous les ponts depuis Black Masses, le précédent album du groupe – changements de line-up, départ de leur label historique, Rise Above – mais le noyau dur formé par Liz Buckingham [guitare] et Jus Oborn [chant] semble plus solide que jamais : finissant les phrases de l’un, cherchant l’assentiment de l’autre, la complicité des deux têtes pensantes du groupe est évidente.

Joviaux, ne cachant ni leurs enthousiasmes, ni leurs déceptions, ils répondent à nos questions avec la sincérité qu’ils revendiquent et une pincée d’auto-dérision, entre deux bouffées prises d’une canette de 1664 transformée en pipe de fortune, évoquant autant leurs désillusions et leur attrait pour la solitude que leur amour pour le do-it-yourself et leurs projets futurs.

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Nouvelles Du Front   

Electric Wizard : nouvel album, nouveau départ


Finis les mystères et autres élucubrations : Electric Wizard revient en 2014 et c’est tout ce qui compte. La bande de Dorset l’a annoncé sur Facebook (médium si longtemps réduit à peu de choses par le groupe) : il est « temps de mourir », temps pour leur nouvel album, autour duquel l’ombre se dissipe déjà.

Dans les pages du numéro de janvier 2014 du magazine Terrorizer, Jus Oborn raconte qu’ils l’ont composé l’été dernier dans son garage reconverti en salle de répét’ (« c’est donc de l’authentique garage-doom »), pour l’enregistrer entre octobre et novembre derniers, à nouveau au Toe Rag Studios de Liam Watson, toujours à la production, explique-t-il, cette fois au site Psychedelic Baby. Et à l’heure qu’il est, il devrait être fin prêt, mixé – un mixage « voulu plus brut et plus brutal » – et masterisé. Et si aucun titre n’a encore été dévoilé (« On l’a déjà changé quelques fois »), il est probable qu’il se trouve dans cette liste de morceaux déjà offerts à Terrorizer : « Funeral Of Your Mind », « Time To Die » (le plus probable), « I Am Nothing » et « We Love The Dead ». Quant à son contenu il se veut tout bonnement « sauvage, plein de haine et à même de détruire votre esprit ».

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Nouvelles Du Front   

Electric Wizard : les élucubrations d’Oborn


« C’est un nouveau départ… ou une nouvelle fin… On peut s’attendre à deux ou trois Dopethrone… A moins qu’ils soient morts-nés. Le son est foutrement incroyable… et tellement lourd. » Jus Oborn, leader d’Electric Wizard, à Vela Negra.

Plus tôt cette année, le retour de Mark Greening avait déclenché l’allumage de quelques cierges noirs dont les flammes brillaient dans les yeux des fans d’Electric Wizard. Si, durant son absence, longue de près de dix ans, l’œuvre du groupe côté studio n’a, tout au plus, souffert que d’un ralentissement en termes de productivité (guère imputable au batteur), plus que dans ses qualités artistiques, le retour d’un fondateur, qui plus est l’un des auteurs du triplé Electric Wizard (le premier album) – Come My Fanatics – Dopethrone, a tout de même dopé quelques fantasmes de fans de doom. Alors quand Jus Oborn, leader du groupe, déclare lui-même qu’ils pourraient désormais sortir deux à trois équivalents de leur troisième opus, nombreux doivent être ceux qui se préparent déjà à un trip d’enfer.

Sauf si, comme le dit le chanteur-guitariste de la bande de Dorset, ces futurs albums devaient être « morts-nés ». Car, plus qu’une apparente fantaisie macabre placée dans cette déclaration, cela a du sens dans l’esprit du Britannique. Si la gestation du successeur de Black Masses (sorti en 2010) dure depuis plus d’un an et demi, la grossesse n’en finit pas de se prolonger. La faute, selon Oborn, à Rise Above Records, qui l’empêcherait d’exister.

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Nouvelles Du Front   

Electric Wizard change de peau


Electric Wizard parvient à réaliser l’exploit d’être un des grands leaders du genre qu’il représente, le stoner-doom, tout en restant, à l’ère du tout-informatif et du grand bavardage des réseaux sociaux, silencieux comme une tombe sur ses activités. Par conséquent, c’est souvent par des voies (et des voix) indirectes qu’on en apprend souvent le plus sur ces maîtres de l’ombre.

Déjà il y un an un changement dans la moitié des membres du groupe s’était produit sans tambour ni trompette, comme si tout ce qui compte, c’est la stabilité du couple Justin Oborn et Liz Buckingham, et tout le reste peut très bien être passé sous silence. En 2013, c’est la même chose : il a fallu la publication fin février d’une interview dans Metal Hammer d’Adam Richardson, frontman de la désormais défunte formation doom anglaise Ramesses, qui comptait dans son équipe deux anciens cénobites de l’ordre du Magicien Électrique, pour apprendre que le batteur Mark Greening était retourné poser ses fûts dans son ancienne chapelle.

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