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Nouvelles Du Front   

Serj Tankian ne dira pas « cétacé »


Dans la liste des projets qui ont tellement occupé Serj Tankian ces deux dernières années, voici le mammifère marin. Environ quatre mois après la sortie de son dernier album solo, Harakiri, le chanteur-compositeur vient d’arriver à bout de son projet Orca.

Derrière ce nom se cache d’abord une métaphore : « Les orques n’ont nulle autre parallèle à part les humains en termes de facultés culturelles. Une orque est un dauphin avec des tendances plus sombres ». Mais c’est surtout l’œuvre de musique classique de Tankian : « une symphonie en quatre actes, un mélange de styles du début du XXe siècle combiné à la puissance de la bande originale de films ». Un projet hors-norme pour un artiste connu pour être la tête de proue d’un groupe de metal qui pourrait ne pas trouver son public et qui n’était donc, a priori, pas simple à financer par une maison de disques qui préfèrent de plus en plus limiter les risques.

La solution qu’a employé Tankian a alors été celle qu’utilisent de plus en plus de créateurs : le crowd-funding, ou production participative. C’est via KickStarter qu’il a donc lancé sa collecte de fonds début octobre et c’est une vraie réussite puisque, alors qu’il ne visait que 25 000 $, soit le coût minimal pour l’enregistrement avec un orchestre (l’excédent pouvant servir après à couvrir les frais de mixage, de mastering et de promotion), il a récolté plus de 40 000 $.

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Song For The Deaf   

Resolution : Lamb Of God aurait pu aller plus loin


Il y a deux sortes d’effets de mode sur la scène metal. Le premier, le plus évident, concerne ces styles et groupes qui, sur une période donnée, se propagent le plus vite, sont les plus vendeurs dans l’immédiat et qui sont autant appréciés par la masse que détestés par les puristes. Le « fashion metal » en quelque sorte, au sein duquel il y a à boire et à manger.

Il est évident qu’à l’heure actuelle, ce « fashion metal » est le metalcore. Il suffit de voir l’ascension spectaculaire de groupes dont on n’avait pas entendu parler il y a encore un ou deux ans, tels que Black Veil Brides ou Asking Alexandria, touchant sur Facebook, respectivement 1,5 millions et 1,9 millions de fans (NDLR : statistique dont il faut néanmoins se méfier quand on sait qu’il existe aux États-Unis la possibilité d’acheter des clics sur Facebook). Un effet de mode spectaculaire véhiculant obligatoirement des exemples de succès facile avec leur lot de paillettes, répondant aux attentes et aux fantasmes de ceux qui souhaitent devenir, non pas des artistes, mais des stars. Ne voyez pas dans ces lignes un réquisitoire de comptoir contre un style populaire car, encore une fois, la musique populaire ne l’est pas pour rien. Mais cela fait partie des risques qu’elle crée.

Le second effet de mode est propre au metal ou à tout style marginalisé et ayant une communauté importante. « Pour vivre heureux, vivons cachés » étant la devise de la plupart des puristes, il faut trouver un compromis entre être populaire et conserver une intégrité dont les critères sont définis par la communauté en question. Bref, il faut être populaire sans passer pour un vendu. A l’heure actuelle, avec Machine Head, Arch Enemy, DevilDriver ou encore Amon Amarth, Lamb Of God fait partie de ces groupes qui jouent ce qu’il faut jouer pour rester dans cette zone confortable : des groupes extrêmes, mais pas trop.

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Interviews   

BLIND GUARDIAN: CONVERSATION ON A TIME TO COME


The release of a best of is a trick as old as the music industry. But despite a certain traditional aspect, it always implies several questions. Starting with: is it the right time? For Blind Guardian, after a career of twenty-five years, the question barely needed to be asked, especially since the band, as vocalist Hansi Kürsch will tell us, had already been planning it for several years, after a suggestion from their record company. The second question would be: what songs to choose? And that’s precisely where problems arise for a band that long-lived: the choice is far wider, and therefore more difficult.

These questions are at the core of this interview. How did Blind Guardian go about devising Memories Of A Time To Come, this compilation covering twenty-five years worth of music, which will be released on January 20^th ? How does the band consider this record? Is it an assessment? The end of an era? Is Blind Guardian opening a new door with this best of? This interview with Hansi Kürsch also revolves a lot around the band’s future, this “time to come”. And according to him, this time has already come, since the band is working on an upcoming orchestral album (whose “Blind Guardian-ish” nature is still under question, as you will see) and on a new traditional album.

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Interview   

Blind Guardian : discussion d’un temps à venir


Sortir un best-of, c’est vieux comme l’industrie du disque. Mais malgré cet aspect relativement traditionnel, cela implique à chaque fois tout un lot de questions, à commencer par : est-ce bien le moment ? Pour Blind Guardian, au bout de vingt-cinq ans de carrière, la question ne pouvait pas faire long feu, d’autant plus que, comme nous le dit le chanteur Hansi Kürsch, le groupe avait déjà depuis quelques années l’idée de le faire, après une suggestion de la maison de disque. La seconde question, c’est : quelles chansons choisir ? Et c’est là que cela peut devenir problématique pour un groupe d’une telle longévité : le choix est bien plus large, donc plus difficile.

Ces questions sont donc au cœur de cette interview. Comment Blind Guardian s’y est pris pour concocté ce Memories Of A Time To Come, cette compilation retraçant un quart de siècle de musique et qui sortira le 20 janvier 2012 ? Mais aussi, comment le groupe considère-t-il ce disque ? Bilan ? Fin d’une époque ? Blind Guardian ferme-t-il une porte pour en ouvrir une nouvelle à travers ce best-of ? C’est donc à la question de l’avenir du groupe, de ces « temps à venir » que nous avons aussi consacré une partie de cet entretien avec Hansi Kürsch, un avenir qui est déjà là, selon lui, puisque le groupe travaille déjà à la fois sur son futur album orchestral – dont la nature proprement « blind-guardienne », vous le verrez, est encore en discussion – et son prochain album classique.

Tout cela peut vous être révélé en un clic.



Interview   

Randy Blythe : Lamb Of God vit dans l’instant


A l’occasion de la sortie en janvier prochain du prochain opus de Lamb Of God, nous nous sommes entretenus avec le frontman du groupe Randy Blythe. Une interview qui met en valeur un personnage on ne peut plus simple, spontané et dans le présent. Le message de ces disques est clair et un album n’est que la photographie de l’instant musical présent. Il est donc trop tôt, d’après lui, pour dire si les timides évolutions que présente le très efficace Resolution, introduit par un titre sludge et clôturé par un morceau avec orchestre (expérience sur laquelle nous nous sommes arrêtés un moment, avant d’embrayer sur son opinion sur la musique classique), ne sont que les prémices d’un changement plus marqué. On en doute, cependant. L’origine de la présence de l’orchestre est une suggestion du producteur. Et cette introduction sludge, certes réussie, semble être le résultat d’une inspiration du moment, sans suite.

L’interview ayant été réalisée le lendemain de l’annonce officielle de la signature de Gojira chez Roadrunner Records, Randy étant un proche du groupe, nous l’avons également questionné sur sa réaction à cette actualité.

Cliquez ici pour lire l’interview…



Live Report   

Deep Purple : c’était un super concert, j’ai tout oublié.


Deux obstacles ont causé l’apparition tardive de ce reportage sur le concert de Deep Purple au Théâtre Antique de Vienne le 27 juillet dernier. En premier lieu, le fait que le groupe est déjà passé dans la région, à Lyon, il n’y a même pas un an. Par conséquent, aurons-nous quoi que ce soit à ajouter ? Pourrons-nous en dire quelque chose de neuf ? Même si c’est un concert différent, un groupe ayant plus de quarante ans de carrière a-t-il tellement besoin, d’une année sur l’autre, de changer de recette dans ses concerts ?

Deuxième obstacle : dès le moment de quitter les premiers rangs du public à la fin du concert, je m’aperçois – au moins en ai-je l’impression – que j’ai tout oublié de ce qu’il s’est passé avant les deux derniers morceaux joués en rappel. La faute n’incombant pas à quelque drogue apportée avec le groupe depuis l’âge psychédélique, ni à une consommation excessive de bières. Non, la raison, je vais vous l’exposer dans ce qui suit.

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Interview   

Sepultura : Andreas Kisser respecte le passé, vit le moment présent et se tourne vers l’avenir


S’il y a bien une chose qui ressort de l’entretien qui suit, c’est qu’Andreas Kisser, le guitariste et meneur de Sepultura, se tient bien ancré dans le présent tout en étant résolument et fermement tourné vers l’avenir. Il insiste à plusieurs reprises : « la chose la plus importante, c’est le présent » et « on travaille sur le futur de Sepultura, pas sur son passé » même si « on respecte notre passé. » Il est clair que nombreux sont ceux qui veulent lui imposer le poids de son passé et de celui de son groupe : les fans, les journalistes et, bien entendu, Max Cavalera, son ancien compagnon de jeu, avec le flot de déclarations que ce dernier a déversé l’année dernière au sujet de la plus qu’hypothétique reformation du groupe avec son line-up d’origine.

Résultat, Sepultura affirme sa position, pas uniquement avec des déclarations ou une vidéo mais bel et bien avec un album : Kairos. Tout d’abord le concept, directement influencé, comme Kisser le confirme, par les 25 années de carrière qu’il a passées au sein du groupe brésilien. Un concept sur le temps, tout relatif et jonché d’événements qui construisent l’avenir, notre avenir, celui du groupe. Puis la musique : efficace et plein de bons riffs. Il n’est pas étonnant que le leader refuse de changer son équipe. Une équipe dont il est fier et qui, elle, a choisi de rester sur le terrain de jeu et veut aller de l’avant.

Sepultura, il fut un temps, a atteint un sommet artistique remarquable, c’est indéniable, mais ce n’est pas une raison pour refuser de voir, aveuglé par le passé, ce que le groupe a de bon à proposer aujourd’hui.

Laissons maintenant la parole à Andreas Kisser.

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Interview   

Uli Jon Roth : « Je n’ai jamais vraiment écouté de musique »


Cette seule phrase suffit à introduire le personnage d’Uli Jon Roth. Lui même l’avoue : « J’imagine que je suis un peu bizarre (rires) ». Mais lisez bien l’interview avant de le traiter d’hérétique. Le guitariste a un rapport à la musique peu commun et qui mérite que l’on s’y intéresse. En réalité, lorsque Uli Jon Roth écrit de la musique, il déroule le fil de sa pensée. Tout virtuose qu’il est, il met toujours la musicalité au premier plan. Un état d’esprit qu’il essaie de transmettre via son enseignement à la Sky Academy : « Je n’enseigne pas la guitare, j’enseigne la musique ».

Il est toujours passionnant de s’entretenir avec ce genre de personnage à la logique et aux idées totalement en marge mais néanmoins pertinentes. Les propos d’Ulrich Roth de son vrai nom à propos de la nourriture feront sans doute bondir l’unique Heavy Metal Cook. Tout comme n’importe quel être humain normalement constitué d’ailleurs. Et pourtant, cette logique se tient !

La présente interview nous a également permis d’aborder l’avenir – trouble selon lui – d’Uli en studio, son regard sur l’arrêt de la carrière des Scorpions, sans oublier son rapport aux… aéroports, selon lui symptômes d’une société qui va mal.

Cliquez ici pour découvrir cet entretien…



Nouvelles Du Front   

Des nouvelles d’Epica


Nous avons eu Mark Jansen (Epica, Mayan) au téléphone hier. L’entretien de vingt minutes portait essentiellement sur son nouveau projet Mayan. Nous en avons néanmoins profité en fin d’interview, pour lui demander quelques nouvelles d’Epica. Mark affirme que le successeur de l’album Design Your Universe (2009) sera enregistré cet été et sortira probablement en mars 2012. 14 titres ont déjà été écrits : « je pense qu’ils sont dans la lignée de Design Your Universe car nous étions vraiment contents du style de cet album. De même de nombreux fans nous ont demandé de garder ce style car ils ont vraiment apprécié cet album. Mais nous continuons de faire ce qui nous semble bon. Je ne pense pas que ce sera un grand pas vers une nouvelle direction, mais nous essayons toujours d’ajouter de nouveaux éléments. ».

2012 marquera aussi le dixième anniversaire du groupe. Pour fêter l’évènement, Epica envisage plusieurs choses : « Nous voulons enregistrer un DVD pour cet événement. Nous envisageons la possibilité de travailler avec l’orchestre Hongrois avec lequel nous avions travaillé sur The Classical Conspiracy et de faire un gros show. Nous voulons aussi sortir le DVD de Classical Conspiracy que les fans ont demandé mais n’ont jamais eu. Puis nous allons faire un nouveau spectacle avec de nouvelles reprises de morceaux de musique classique. Et nous espérons cette fois en faire un DVD. Ce sont des projets, nous devons encore en discuter et les mettre en place. Mais c’est l’idée de base ».

Le groupe projette également de faire plusieurs tournées, une en Europe, une aux Etats-Unis et une en Amérique du Sud, ainsi que de participer aux festivals d’été. Il conclut : « 2012 sera une année chargée pour Epica ! »

L’interview complète sera disponible dans quelques semaines sur le site de Radio Metal.



Nouvelles Du Front   

Sepultura prêt à hurler à pleins poumons verts


Nous voilà face à un grave dilemme : nous savons déjà que la protection des animaux et donc de l’environnement s’accorde parfaitement avec la culture metal ; mais, d’un autre côté, nous avons Kerry King (qui est parfaitement metal – mais vous pouvez toujours essayer d’aller lui dire le contraire en face) qui affirme que jouer du metal avec un orchestre, « ce n’est que de la masturbation », donc stérile, donc « pas bien » en langage Kerry King.

Mais, voilà, nous allons tout de même devoir dire au guitariste de Slayer d’aller cracher ses diatribes anti-onanistes ailleurs (et vlan !) car là nous ne pouvons que nous opposer à une volonté de dévaluer l’œuvre qu’accompliront le 16 avril les Brésiliens de Sepultura en compagnie de l’Orquestra Experimental de Repertório lors du festival Virada Cultural, le plus grand festival de São Paulo.

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