Le chanteur de SPIRITUAL BEGGARS et ex-FIREWIND Apollo Papathanasio a sorti son premier album solo, intitulé Waterdevils, le 18 novembre via Escape Music. Voir les détails…
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Le chanteur de SPIRITUAL BEGGARS et ex-FIREWIND Apollo Papathanasio a sorti son premier album solo, intitulé Waterdevils, le 18 novembre via Escape Music. Voir les détails…
After joining countless bands, playing as a guest soloist on countless albums and rubbing shoulders with a legend as the replacement for Zakk Wylde in Ozzy Osbourne’s band, Gus G. is finally getting his solo break. It was bound to happen one of these days – but for Gus G., it was a matter of finding time in his busy schedule, and to collect enough songs (written with the help of vocalist Mats Levén, known for his work with Candlemass and Krux, but also formerly with Therion and Yngwie Malmsteen) to make up a record.
In the following interview, Gus G. talks about this new solo album, its conception, the music it contains, the musicians and vocalists featured on it, etc. It was also an opportunity to ask him about the departure of vocalist Apollo Papathanasio from his main band, Firewind, about which he confesses: “Things were already going down in 2007”. Being part of a band full-time can be complicated indeed – even when you want to hire as talented a singer as Mats Levén…
Après avoir écumé nombre de formations, apposé des solos en tant qu’invité sur quantités d’albums et finalement côtoyé la légende de près en remplaçant Zakk Wylde dans le groupe d’Ozzy Osbourne, Gus G. fait enfin son échappée solo. Ça devait bien arriver un jour, mais pour Gus G. ce n’est qu’une question de bon timing en termes d’emploi du temps et, en tant que prolifique compositeur, d’avoir une collection de chansons – initiée avec le chanteur Mats Levén (Candlemass, Krux, ex-Therion, ex-Yngwie Malmsteen) – à présenter.
Gus G. nous parle donc de ce nouvel album solo, de sa conception, de la musique qu’il contient, des musiciens et chanteurs qui le composent, etc. Mais c’est aussi l’occasion de revenir sur le départ du chanteur Apollo Papathanasio de son groupe principal Firewind, sur lequel le guitariste nous en dit plus, avouant que « ça n’allait déjà plus en 2007 ». L’occasion également de constater à quel point faire partie d’un groupe à temps plein peut-être compliqué, même lorsqu’il s’agit de considérer intégrer un chanteur aussi doué que Mats Levén…
It mustn’t be easy to keep such a project like Spiritual Beggars alive, when all members are involved elsewhere, and even more when the band’s guitarist and composer, as well as the bass player, play in one of the most popular and active melodic death metal bands: Arch Enemy. As Michael Amott stated it to us in 2010, it was the reason of the big gap between Demons and Return To Zero. Now, as Sharlee D’Angelo underlines it, they finally managed to organize themselves. The result? Earth Blues which is released « only » three years after its predecessor.
What might have made things easy this time too is that Apollo Papathanasio has had the time to get used to the band, to feel more comfortable in it by being involved in the composition process. The result is very convincing, like always with Spiritual Beggars, and paths the way for a 70’s stoner rock, full of soul, fun and mastery. A genre that seems to live inside the heart of each musician, like Sharlee D’Angelo confirms it in the following interview.
Il ne doit pas être évident de faire vivre un projet comme Spiritual Beggars lorsque tous les membres du groupe sont déjà impliqués ailleurs, surtout lorsque le guitariste et compositeur ainsi que son bassiste font tous les deux partie d’un des groupes de death metal mélodique parmi les plus populaires et actifs : Arch Enemy. Michael Amott nous le disait en 2010, c’était en grande partie la raison de l’interminable attente qui a séparé la parution de Demons et celle de Return To Zero. Aujourd’hui, le bassiste Sharlee D’Angelo nous l’atteste, ils ont enfin réussi à s’organiser, d’où un Earth Blues qui arrive pour le plus grand soulagement des fans « seulement » trois ans après son prédécesseur.
Mais ce qui a dû également rendre la tâche plus aisée pour le groupe cette fois-ci c’est que le chanteur Apollo Papathanasio a eu le temps de se faire au groupe, de s’y sentir davantage chez lui, participant au processus de composition. Le résultat est donc des plus convaincants, comme toujours chez Spiritual Beggars, et montre la voie d’un stoner inspiré des années 70 rempli d’âme, de maîtrise et de plaisir. Un genre qui semble inscrit dans le cœur de ces musiciens, ce que nous confirme pour sa part D’Angelo dans l’entretien qui suit.
Ozzy has always had a particular relationship with his guitarists. The deep devotion these guys nurse for him is astounding. « As long as he need me, I’ll be there! » says Gus G, who just recently joined the ranks of the Prince of Darkness. Zakk Wylde himself used to forever repeat this mantra, like a soldier making a pledge to his general. Maybe that’s due to the wad of notes that goes along with the job, or Ozzy’s “living legend” status (well, you get the drift). Or maybe it’s both.
The certain thing is that Gus G’s position in the madman’s band will have a major effect in his career, just like, on a lower scale, the arrival of his buddy Apollo in Spiritual Beggars (« he is getting his name out there more »). And he’s fully aware of that: « I am doing an interview with you right now! » After reading this interview, we’ll let you decide whether or not his choice was more strategic than artistic. Gugus called us to talk about his new high responsibility job – replying not without dishonesty to our, let’s face it, sometimes straightforward questions –, but also about his baby, Firewind, and the band’s new album, the sixth, Days Of Defiance.
Ozzy a toujours eu une relation particulière avec ses guitaristes. La dévotion profonde que ces derniers lui voue est stupéfiante. « Aussi longtemps qu’il aura besoin de moi, je serai là ! » nous affirme Gus G qui vient pourtant à peine de rejoindre les rangs du prince des ténèbres. Zakk Wylde, lui même, n’avait de cesse de répéter cette phrase comme un soldat à l’égard de son général. Peut-être est-ce la liasse de billet qui accompagne le job qui veut ça ou bien l’aura de légende vivante (enfin, on se comprend) qu’Ozzy dégage. Peut-être un peu des deux.
Ce qui est sûr, c’est que la place de Gus G au sein du groupe du madman a l’effet d’une bombe dans sa carrière, à l’instar, à une moindre échelle, de son compère Apollo au sein de Spiritual Beggars (« c’est un moyen pour lui de se faire connaître davantage »). Et ça, il en a pleinement conscience : « la preuve tu es bien en train de m’interviewer ! » nous rétorque t-il. De là à dire que son choix est plus stratégique qu’artistique, il n’y a qu’un pas que nous vous laissons le soin de franchir, ou pas, à l’issue de cette lecture.
Toujours est-il que Gugus nous a passé un petit coup de téléphone pour nous parler de son nouveau poste à haute responsabilité – pas sans une once de mauvaise foi face à des questions, certes, rentre dedans – mais aussi de son bébé, Firewind, et son nouvel et déjà sixième album Days Of Defiance.
Many thought Spiritual Beggars were over after the departure of the great JB. But that was a gross underestimation of Michael Amott’s capacity to awaken talents. After all, he already played that trick in the early 2000’s, when Spice packed and left and was replaced by JB, the bearded guy from a then-unknown band called Grand Magus. However, the integration of Apollo Papathanasio, who officiates as a vocalist for Greek heavy/speed band Firewind, in Spiritual Beggars was definitely question-inducing, and legitimately so.
But in the end, we have to admit that Apollo, with his warm voice and Coverdale-ish intonations, all very different from what we heard in Firewind, was a pleasant surprise. One more proof of that Michael Amott is a shrewd guy. Not to mention that the album itself, Return To Zero, is a catchy gold nugget, halfway between stoner and classic rock. But this success is no wonder, because, as Michael confesses himself, there’s no pressure with Spiritual Beggars – just plain selfish pleasure!
But we’ll let the pack leader take over from now..
Beaucoup pensaient Spiritual Beggars fini après le départ de l’excellent JB. Mais c’était sous-estimer la capacité de Michael Amott à réveiller les talents. Après tout, il avait déjà fait le coup au tout début des années 2000 lorsque Spice a fait ses valises, remplacé par JB, le barbu des (alors inconnus) Grand Magus. Il est vrai, pourtant, en écoutant les œuvres heavy/speed de Firewind qu’il était légitime de se poser des questions quant à l’intégration d’Apollo Papathanasio, chanteur de la formation Grecque, à Spiritual Beggars.
Au final, il faut le dire, Apollo s’est avéré bluffant avec sa voix chaude et ses intonations à la David Coverdale, très différent de ce qu’on lui connait au sein de Firewind. Preuve que Michael Amott a une fois de plus eu le nez creux. Sans compter que l’album en lui-même, Return To Zero, est une vraie bombe inspirée et pleine d’accroche, à la croisée du stoner et du classic rock. Il n’est pas étonnant de constater une telle réussite puisque, Michael l’avoue lui-même, il n’y a aucune pression avec Spiritual Beggars juste du pur plaisir égoïste.
Mais trêve de bla bla, le mieux est de laisser la parole au chef de meute.
Impressionnante l’ascension qu’est en train d’engager Grand Magus ! Il faut dire que, depuis la sortie de leur premier album éponyme en 2001, le power trio n’a eu de cesse de proposer des perles : Monument, Wolf’s Return, Iron Will et le petit denier, Hammer Of The North. Tous contiennent leur lot de riffs bien sentis et de titres tout simplement mémorables. Alors, même si la dimension doom s’est quelque peu atténuée avec le temps pour quasiment disparaître sur le nouvel album, on ne peut qu’applaudir une telle constance dans la qualité. Pas étonnant, donc, de voir JB et sa meute grimper les échelons jusqu’à signer chez la prestigieuse écurie Roadrunner Records. JB est confiant et croit vraiment en Grand Magus, groupe qu’il a lui-même formé avec son bassiste Fox. A tel point qu’il a récemment préféré quitter les rangs des pourtant excellents Spiritual Beggars, refusant toute concession allant à l’encontre de son bébé.
Nous nous sommes donc entretenus avec Janne « JB » Christoffersson – frontman et chanteur exceptionnel – pour qu’il nous parle, entre autres, de cette période particulièrement cruciale pour la suite de la carrière de Grand Magus.
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