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Interview   

Hallatar : le noir entre les étoiles


C’est alors qu’il était en train de découper du bois et nourrir ses animaux – quatre chats, un chien et dix chevaux ! – que nous avons contacté le guitariste Juha Raivio. « La vie d’un homme de la forêt nordique», s’amuse-t-il en nous racontant ses activités. Mais ce n’est évidemment pas pour parler nature et animalerie que nous l’avions au bout du fil mais pour un sujet beaucoup plus difficile : son nouveau groupe Hallatar et l’album No Stars Upon The Bridge, composé en une semaine, un mois après le décès de sa compagne la chanteuse Aleah Stanbridge emportée par un cancer le 18 avril 2016. Ainsi, on comprend sans peine la douleur que représente cet album pour lui.

« Même là je n’aurais aimé donner aucune interview, » nous avoue-t-il, faisant référence aux demandes d’interviews déclinées pour le dernier album de Swallow The Sun, Songs From The North, sorti en 2015 et qui déjà marquait une époque difficile de sa vie. « Mais je veux pouvoir parler aux gens d’Aleah, » nuance-t-il cette fois. « Je le fais volontiers maintenant, pour que son nom circule et que les gens apprennent à la connaître et s’intéressent à sa musique, à Trees Of Eternity et à Hallatar. Donc merci pour la mise en valeur et avoir voulu faire cette interview. »

Découvrez-donc ci-après la genèse d’un album des plus sombres, douloureux, mais aussi profondément honnête et beau – même si Juha est lui-même encore hésitant à y trouver une quelconque forme de beauté -, réalisé avec l’implication du chanteur Tomi Joutsen (Amorphis), la chanteuse Heike Langhans (Draconian) et du batteur Gas Lipstick (ex-HIM).

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Interview   

Swallow The Sun en trois actes


Swallow The Sun 2015

Qu’y a-t-il de plus anti-commercial qu’un groupe de doom metal ? Réponse : un groupe de doom metal qui sort un triple album. Surtout à notre époque où la musique perd petit à petit son caractère « artistique », surtout auprès du grand public, pour devenir avant tout un bien de consommation, et où nombre de jeunes gens ont du mal à maintenir leur attention plus de trois minutes sur une chanson, l’entreprise de Swallow The Sun est un pavé dans la marre voire un véritable suicide commercial. Mais en vérité, c’est une déclaration, un acte militant, pour redonner ses lettres de noblesses à un format album en perdition auprès du public – mais que de plus en plus d’artistes se mettent à défendre – et montrer que la musique est avant tout une expérience à vivre. Voilà ce qu’est Songs From The North et ses deux heures et demi réparties en trois disques aux teintes distinctes.

Mais Songs From The North est également un album chargé en émotion, peut-être plus encore que les opus précédents des Finlandais, entièrement composé et écrit par le guitariste Juha Raivio qui y a mis toute son âme, faisant de celui-ci une œuvre très personnelle. C’est donc naturellement vers lui que nous nous sommes tournés pour en parler. Il a cependant amicalement décliné notre offre, « les paroles étant trop personnelles et trop émotionnellement stressantes pour lui. » Ce qu’évidemment nous comprenons et respectons. C’est donc le chanteur Mikko Kotamäki et le claviériste Aleksi Munter qui nous éclairent ci-après sur cet album résolument consistant.

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Le Blog Du Doc    Nouvelles Du Front   

Swallow The Sun : une obscurité qui se savoure en profondeur


L’industrie de la musique, avec le temps, a beaucoup évolué. Les ventes d’albums ont chuté, les prix des places de concerts ont augmenté d’une façon démentielle, les labels n’ont plus les mêmes moyens qu’avant pour promouvoir leurs artistes, le merchandising s’est de plus en plus imposé comme une source de revenus clé pour beaucoup d’acteurs du monde de la musique, Steve Jobs nous a fait croire que nous pouvions capter l’essence d’un concert le bras levé à travers la lucarne d’un de ses joujoux… et l’on pourrait poursuivre ce type d’énumérations factuelles pendant des heures.

Au sein de cette évolution permanente, il est à noter – fort heureusement – que l’artiste reste sacré. Certes il est la première victime de la conjoncture économique difficile du secteur dans lequel il tente de tirer son épingle du jeu, certes le téléchargement illégal l’a abasourdi et la rétribution qu’il touche de la part des plateformes de streaming est encore beaucoup trop faible : mais fort heureusement il a conservé aux yeux du public cette fascination que confère la scène. D’ailleurs le jour où le prestige de l’artiste disparaîtra, alors l’industrie de la musique sera probablement morte et enterrée !

Mais là n’est pas notre sujet…



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