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Le Metronum de Toulouse affiche complet en ce samedi 17 mars. Pour cause : Rhapsody, le groupe légende de power, est attendu pour sa tournée d’adieu. A cette occasion, le groupe italien monte sur scène avec le line-up le plus charismatique et emblématique qui soit, à l’exception notable du claviériste-compositeur Alex Staropoli absent de la tournée, occupé à donner un nouvel élan à Rhapsody Of Fire. Leurs premières parties Scarlet Aura et Beast In Black paraissent moins enthousiasmantes sur le papier, mais la soirée promet d’être tantôt surprenante et poignante. Le logo plutôt explicite du groupe roumain Scarlet Aura, affiché pendant la demi-heure d’attente avant le début de la soirée, ne suffit pas à préparer mentalement le public à ce qui va se passer.
Les musiciens apparaissent sur scène coiffés de masques rappelant vaguement un univers de Comedia Del Arte modernisé, sur un fond lumineux rose édulcoré. Incrédulité est un euphémisme pour qualifier la réaction des personnes dans la salle lorsque la chanteuse pénètre calmement sur scène avec, en guise de sac à dos, des ailes d’ange d’une envergure de deux mètres.
Le chanteur Fabio Lione, les guitaristes Luca Turilli et Dominique Leurquin, le bassiste Patrice Guers et le batteur Alex Holzwarth ont annoncé se réunir sous le nom de RHAPSODY pour une tournée d’adieu et en commémoration des vingt ans de leur premier album Legendary Tales. En savoir plus…
Une fois de plus un concert qui aurait mérité de se dérouler dans la grande salle du Transbordeur se voit investir le Trans-Club, bar attenant à cette dernière. Il faut dire que le compte en termes d’affluence n’y est pas, surtout pour une affiche pourtant aussi alléchante pour le fan de heavy/speed metal. A croire également que la mouture de Rhapsody version Luca Turilli n’attise pas plus que ça la curiosité après la méiose du groupe. Néanmoins, comme à l’accoutumée, les gagnants sont ceux qui sont venus ce soir, gagnant nettement en proximité avec les groupes se produisant sur scène.
Le résultat : un vrai concert pour fans. Alors à concert pour fans, compte-rendu de fans. Nous avons ainsi demandé à l’éminent Shouks, l’un de nos plus fidèles lecteurs/auditeurs, de nous rapporter son propre compte-rendu de la soirée avec, en guise d’interstices, l’avis sur chaque prestation du photographe/reporter de la soirée. Ainsi se complètent deux visions : celle du spectateur fan qui narre son vécu personnel et celle plus détachée et analytique du reporter.
Quand Luca Turilli avait quitté Rhapsody Of Fire en août dernier en emportant avec lui le nom Rhapsody (sur lequel il a des droits comme ses anciens collègues), on pensait tout de même qu’il partait pour former son propre groupe, son propre projet, un nouveau départ. Et même si la différence entre les deux Rhapsody allait paraître floue, surtout à cause du line-up du groupe de Turilli qui comporte d’anciens et actuels membres de la formation d’origine, on savait au moins que le projet du guitariste devait être axé autour de sa personne et de son instrument. Mais la confusion vient à nouveau de monter d’un cran avec la dernière déclaration du Luca Turilli’s Rhapsody.
Turilli nous présente aujourd’hui le chanteur du nouveau groupe, un certain Alessandro Conti, issu de la « Corale Lirica Rossini de Modène dans laquelle il est premier ténor [ndlr : ça promet encore du sympho de haute volée !], la même école dont est issu le grand et inoubliable Luciano Pavarotti ». Mais ce n’est pas là que nous voyons quelque chose de confondant mais plutôt dans les mots suivants issus du même communiqué : « Alessandro est le chanteur de notre groupe depuis plusieurs mois déjà mais nous voulions vous le présenter comme il le mérite, autrement dit : à travers sa voix ! Pour ce onzième album de Rhapsody, nous voulions un chanteur capable de chanter de différentes manières, offrant différentes couleurs. » Vous avez remarqué de quoi nous voulons parler ?
Ce sera l’une des séparations les plus étranges de l’année. Tout d’abord, en voyant le titre, on s’était dit que l’info allait faire du bruit dans la communauté de fans de Rhapsody Of Fire et du metal symphonique en général : « Rhapsody Of Fire splitte à l’amiable ». Et puis on lit l’annonce faite par le groupe… On la relit (dans le doute)… On a bien compris. Et on comprend surtout que les fans, même s’ils vont faire la moue face à ce changement, pourraient se sentir gâtés par ce nouvel état de fait. Voici le communiqué du groupe traduit par notre chère Saff’ qui a d’abord hurlé (« NON, je peux pas ! Je peux PAS traduire ce genre de nouvelles ! ») mais s’est finalement rassérénée. Lisez donc pourquoi.
« Après 15 ans d’amitié, de travail acharné et de passion, toute entière consacrée à la création de musique symphonique et d’une saga qui restera dans les annales du heavy metal, Alex Staropoli et Luca Turilli viennent d’opter pour une séparation amicale.
« Tant au niveau de la musique que de l’histoire, 10 albums et la fin de la saga représentent un accomplissement artistique de taille, accentué par le succès de notre dernier album, From Chaos To Eternity, pour lequel nous voulons remercier une nouvelle fois nos merveilleux fans. Il est aujourd’hui temps de trouver de nouvelles stimulations artistiques, dans le respect des attentes de chaque partie et de notre longue amitié », déclarent Luca et Alex. En raison d’accords légaux en vigueur, Alex Staropoli poursuivra l’aventure RHAPSODY OF FIRE, avec, entre autres, Fabio Lione au chant, Tom Hess à la guitare et Alex Holzwarth à la batterie. Conformément à ces mêmes accords et en raison de la propriété partagée du nom d’origine, Luca Turilli sortira désormais ses albums avec un nouveau RHAPSODY, comprenant les membres fidèles que sont Dominique Leurquin, Patrice Guers et Alex Holzwarth.
« Nous souhaitons bonne chance à Luca et à son nouveau groupe », déclare Alex. « Fabio et moi-même sommes extrêmement motivés et plus solides que jamais, et RHAPSODY OF FIRE prévoit déjà une grande tournée mondiale. Plus d’informations concernant le nouveau bassiste et le deuxième guitariste suivront. Restez connectés ! »
Depuis la pierre angulaire Nightfall In Middle Earth, Blind Guardian prend son temps pour créer ses albums – quatre ans exactement entre chaque. En même temps, comment leur en vouloir ? Leurs albums plafonnent en qualité tout en se renouvelant. C’est un fait particulièrement remarquable pour un groupe de heavy metal. Il ne faut pas se voiler la face, s’il y a bien un style qui aujourd’hui manque cruellement de créativité et d’inspiration, c’est celui-ci. On parle ici de la « nouvelle » vague du genre – avec « nouvelle » entre guillemets car ça fait plus de dix ans qu’elle dure et s’essouffle sans toutefois accepter de mourir. Le heavy metal est devenu une caricature de lui-même. Malgré tout, il y a des groupes qui sortent leur épingle du jeu car, pour eux, le heavy n’est pas qu’un assemblage de codes et de clichés perpétuellement répétés. C’est le cas notamment de Blind Guardian. Pourtant, les apparences sont trompeuses : l’imagerie mediévalo-fantastique fait partie intégrante de la musique des Teutons depuis leurs débuts. Or, c’est cette imagerie qui a, en partie, mis à mal la crédibilité du genre – mais comment pouvaient-ils le savoir à l’époque ?
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