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Interview   

Dead Cross : Dave Lombardo l’enragé


Le moins que l’on puisse dire c’est que l’ex-Slayer Dave Lombardo a su rebondir, ayant récemment rejoint les rangs de Suicidal Tendencies et joué avec la reformation des Misfits. Mais encore avant ça, à peine la situation avec Philm était arrivée au point de rupture qu’il s’était déjà trouvé une nouvelle formation, en partie grâce au producteur Ross Robinson : Dead Cross. Et lorsque le grand Mike Patton a pris le micro, le combo a forcément affiché un nouveau visage, détonant comme on peut l’entendre dans le premier album sans titre.

Nous avons échangé avec le batteur pour connaître la genèse de cette formation et son alchimie, mais aussi sur son expression en tant que batteur, Dead Cross étant pour lui un formidable moyen d’exorciser ses plus grandes colères et frustrations, évoquant avec lui autant les extrêmes du metal que la passion des percussionnistes cubains qui ont formé très tôt son sens du rythme, lui qui ne serait pas contre non plus de s’essayer aux musiques ambiantes…

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Interview   

Max Cavalera : Roots, vingt ans après


Max CavaleraEn 1996, Sepultura jetait un pavé dans la mare. Roots, un album qui gnspirera autant qu’il déboussolera, avec sa punk attitude, ses riffs ultra simples et sous-accordés comme jamais, son groove de plomb et surtout sa fusion avec la culture tribale brésilienne ; le groupe avait été jusqu’à aller rendre visite à la tribu des Xavantes dans le Mato Grosso. On ne compte pas le nombre d’innovations que, d’un coup d’un seul, Roots a apporté au metal, même si l’influence des premiers groupes de néo metal qui émergeaient tout juste est prégnante, notamment celle de Korn et de son premier album (Johnathan Davis évoque même un plagiat, Max Cavalera répond plus bas), Sepultura étant allé jusqu’à emprunter leur producteur Ross Robinson. Une oeuvre qui porte de la première à la dernière note le sceau du frontman Max Cavalera. Une oeuvre qui fut également sa dernière avec Sepultura, avant de poursuivre quelques mois plus tard sur sa lancée en fondant Soulfly.

Alors qu’il vient de finir, en compagnie de son frère Iggor ainsi que les fidèles Marc Rizzo et Johny Chow, la partie US de la tournée Return To Roots et qu’il s’apprête à entamer la partie Européenne, en commençant par Nancy le 4 novembre et un passage à Paris le 3 décembre, nous nous sommes entretenus avec Max Cavalera pour revenir sur cet album incontournable qui, vingt ans plus tard, déchaîne toujours les passions chez les metalheads. Au programme on décortique l’album, mais aussi les sentiments du frontman et l’histoire des deux frangins qui se sont séparés pour mieux se retrouver des années plus tard.

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News Express   

Ross Robinson produira le prochain album de SUICIDE SILENCE


Ross Robinson produira le prochain album de SUICIDE SILENCE informe le groupe. Ce nouvel opus devrait sortir cette année chez Nuclear Blast.



Interviews   

Sepultura: a scream from the heart


It’s unfair that Sepultura and Derrick Green should still be reminded of the shadow of their former – and now very distant – leader. After all, Green has already spent more time in the band than his predecessor. He has even turned out to be, alongside Andreas Kisser, a real motor for the band, allowing Sepultura to survive, to go forward, and, in the end, to revitalize themselves. Yes, the band has been through a few slow-downs, but for a few years now, and especially since Dante XXI, the creative machine has been back in sparkling form.

And this new album, The Mediator Between Head And Hands Must Be The Heart (say that three times in a row without lisping), won’t contradict that statement. The Brazilians have renewed with Ross Robinson, producer of the legendary Roots, who firmly believed in this vintage and its frontman. This is a virulent and creative album, with more obvious whiffs of tribalism and thrash. This is an album sublimated by the impressive skills of Eloy Casagrande, a young drummer who nobly walks in the footsteps of Igor Cavalera. In short, Sepultura has no use for nostalgia. After sixteen years, it’s time to move on, and the band hasn’t been waiting for latecomers to catch up.

We took this opportunity to chat with the vocalist, with whom we must confess to spending an amazing time. This is an enthusiastic, simple and thoughtful man. He talked to us in details about the making of this new record, and even gave us a few funny anecdotes. And because there’s more to life than just metal, it was also a good opportunity to talk about his surprising electro funk project, Maximum Hedrum – which has allowed him to work alongside Mister Funk himself, George Clinton.

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Interview   

Sepultura : le cri du cœur


Il est ingrat que Sepultura et Derrick Green puissent, encore aujourd’hui, être renvoyés à l’ombre de son ancien – et lointain, serait-on tenté de dire – leader. Green qui a déjà passé plus de temps dans le groupe que son prédécesseur. Green qui s’est révélé, aux côté d’Andreas Kisser, être une vraie force motrice, permettant à Sepultura de survivre, d’avancer et, au bout du compte, se renouveler. Alors, certes, le combo a pu connaître des baisses de régime, mais on ne peut nier que depuis quelques années, depuis Dante XXI surtout, la machine créative a repris de la verve.

Et ce n’est pas ce nouvel album, The Mediator Between Head And Hands Must Be The Heart (prononcez-le trois fois de suite sans faire d’erreur), qui va contredire ce constat. Un album qui voit les Brésiliens renouer avec Ross Robinson, producteur du légendaire Roots, qui a cru dur comme fer en ce millésime 2013 et en son frontman. Un album virulent, créatif, aux relents à la fois tribaux et thrash plus prononcés. Un album surélevé par le jeu impressionnant d’Eloy Casagrande, petit jeune venu faire honneur à l’héritage laissé par Igor Cavalera. Bref, Sepultura n’a définitivement plus besoin de nostalgie. De toute façon, après seize ans, il est grand temps d’avancer et Sepultura n’a pas attendu les retardataires.

Nous en avons donc profité pour donner la parole au chanteur avec lequel, il faut l’avouer, nous avons passé un excellent moment. Un homme enthousiaste, simple et réfléchi. Il nous parle en détails de la conception de ce nouvel opus, dont il nous livre quelques anecdotes amusantes. Et parce qu’il n’y a pas que le metal dans la vie, ce fut aussi l’occasion de l’inviter à nous présenter son étonnant projet electro funk Maximum Hedrum. Projet qui lui a tout de même permis de collaborer avec monsieur Funk lui même : George Clinton.

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Interviews   

Black Light Burns reveals the man behind the Limp Bizkit monster


Black Light Burns is Wes Borland’s breath of fresh air, away from all the equivocation, conflicts and torments caused by Limp Bizkit’s heavy exposure. It’s an opportunity to be an artist in his own right, and to practice the many arts he masters, from singing to artwork, costume and stage-setting-making, and from keyboards to, obviously, guitar.

Borland’s playing is experimental and unconventional; it has allowed Limp Bizkit to enjoy killer riffs, aerial ambiences and psychedelic textures. Black Light Burns is a different deal entirely: The Moment You Realize You’re Going To Fall, released at the end of last year, is an industrial record that sees Wes Borland experimenting in a Nine Inch Nails-ish universe served with a punk dressing.

Wes Borland was in Paris on the occasion of the band’s European tour for this album. It was a good opportunity to talk to him about the record, rather different from Black Light Burns’ first effort, about his artistic vision as a whole, but also about Limp Bizkit’s eagerly anticipated new album and his relations with three of the main people behind this release no one believed in anymore: producer Ross Robinson, long-time-no-see DJ Lethal, and of course he who generally causes scandal, Fred Durst.

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Interview   

Black Light Burns dévoile l’homme derrière le monstre de Limp Bizkit


Black Light Burns est la bouffée d’air frais de Wes Borland, loin des tergiversations, conflits et autres tourments dus à la forte médiatisation de Limp Bizkit. C’est finalement son opportunité d’être un artiste à part entière et de s’exercer à la pléiade d’arts qu’il maîtrise, du chant à la création d’artworks et de costumes ou peintures de scène, en passant par le clavier, et évidemment ses pérégrinations guitaristiques.

Le style de jeu de Borland est expérimental et non-conventionnel ; il a permis à Limp Bizkit de bénéficier à la fois de riffs destructeurs, d’ambiances aériennes et de textures psychédéliques. La donne est différente dans Black Light Burns : The Moment You Realize You’re Going To Fall, sorti à la fin de l’année dernière est un brûlot industriel où Wes Borland expérimente dans un univers proche de Nine Inch Nails revisité à la sauce Punk.

Wes Borland passait par Paris à l’occasion de la tournée européenne du groupe pour défendre cet opus. Il était donc temps de parler avec lui de cet album plutôt différent du premier opus de Black Light Burns, de sa vision d’artiste en général, mais également du très attendu nouvel album de Limp Bizkit et de ses relations avec trois des acteurs principaux d’un opus auquel on ne croyait plus : le producteur Ross Robinson, le revenant DJ Lethal et bien sûr celui par qui le scandale arrive généralement, Fred Durst.

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Interviews   

Machine Head wipes the black away


We’ve already seen Robb Flynn more talkative than in the following interview. But it’s maybe that Unto The Locust, Machine Head’s new album to be issued on the 27th of September, is simply beyond any comment.

One should say that it is a proper success and that the music speaks for itself. With this album, Machine Head essentially made the right choice: Unto The Locust is not a second The Blackening. The 2007 album was indeed a huge success for the band, even leading some to compare it to Hetfield and co.’s Master of Puppets.

How to outdo a work that has been considered a masterwork by the majority? How to fulfil the expectations, when these are in fact unattainable? The answer is partly given by Machine Head themselves: try not to copy the concept, to prevent people from comparing. Obviously, some elements can be compared, the band’s hand is still there. But, even if the frontman seems to exclude any supposed intention, Unto The Locust gains richness of atmosphere where it loses the structure complexity of his older brother. Similarly, this new album reveals a Robb Flynn more adventurous than ever with his voice, as he develops contrasts rarely equalled in his discography.

It’s now time to discuss it with Robb…



Interview   

Machine Head essuie le noir


On a connu Robb Flynn plus loquace que dans l’entretien qui suit. Mais peut-être qu’Unto The Locust, le nouvel album de Machine Head dans les bacs le 26 septembre, se passe tout simplement de commentaires. Il faut dire qu’il s’agit d’une vraie réussite et que la musique parle d’elle-même. Avec cet album, Machine Head a essentiellement fait le bon choix : Unto The Locust n’est pas un second The Blackening. L’album de 2007 était en effet un énorme succès pour le groupe, certains ayant été jusqu’à le comparer au Master Of Puppets d’Hetfield & Co.

Comment surpasser une œuvre qu’une majorité élève au rang de chef d’œuvre ? Comment combler les attentes lorsque celles-ci sont inatteignables ? La réponse, Machine Head nous la donne en partie : éviter de copier la formule afin de limiter les points de comparaison. Alors bien sûr, certains éléments sont comparables, la patte du groupe est toujours bien présente mais, même si le frontman semble éliminer une quelconque intention, Unto The Locust gagne en richesse d’atmosphères là où il perd la complexité des structures de son aîné. De même, ce nouvel album dévoile un Robb Flynn plus aventureux que jamais avec sa voix, développant des contrastes rarement égalés dans sa discographie.

Il est maintenant temps d’en parler avec Robb…



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