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Interview   

Little Caesar : une carrière en grand huit


Si les plus grandes maisons de disques ont su propulser certains groupes dans l’Olympe du rock n’ roll, elles ont tout autant pu se rendre responsables de naufrages quasi-homériques. Little Caesar est le modèle type du groupe promis à une grande carrière, avec un démarrage des plus prometteurs, signé sur la major Geffen Records, produit par le légendaire Bob Rock, soutenu par les pontes de l’industrie qu’étaient John Kalodner et Jimmy Iovine, avant que tout ce beau monde n’entre dans des bagarres, se vautrent dans l’égocentrisme et le cynisme, et se prennent les pieds dans le tapis des rachats de marque. Ajoutons à cela une industrie du rock en pleine transition entre les années 80 et 90. Heureusement, modestement, après une reformation dans les années 2000 par amour de la musique, Little Caesar est toujours là.

S’il nous parle dans un premier temps du nouvel album Eight, et son blues rock chaleureux et authentique, c’est finalement cette histoire de Little Caesar, à la fois rageante et passionnante, que nous raconte le chanteur Ron Young ci-après. D’une session d’écoute où Young aurait peut-être mieux fait d’éviter de l’ouvrir, à un Gene Simmons ravalant ses paroles au sujet du bien fondé de porter le bouc ou pas, en passant par des secrétaires effrayées par le look du groupe… le récit du frontman est riche en enseignements et anecdotes ! Et cerise sur le gâteau : il termine en nous racontant son expérience éphémère d’acteur, lui valant de fracasser une queue de billard sur la nuque d’Arnold Schwarzenegger dans une célèbre scène de Terminator 2…

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Nouvelles Du Front   

Le Black Album aura toujours 20 ans


Lors d’un récent article à propos de Metallica, un internaute de notre site (micka) se demandait pourquoi, en gros, on faisait tout un fromage sur ce groupe car bien des combos se situeraient au-dessus de lui en termes de qualité de compositions. Mais quoi qu’on en dise, et qu’on soit d’accord ou pas sur la qualité d’un artiste aussi renommé soit-il, la seule vérité de toutes ces analyses musicales, les nôtres comme les vôtres, se situe dans l’affirmation suivante : lorsque l’on parle de musique, personne n’a la science infuse et la vérité n’existe pas.

Des analyses, des réflexions, des points de vue, des angles… oui pourquoi pas. Mais une vérité, non. L’objectivité et la vérité « journalistique » est un mythe. Le désir d’honnêteté, par contre, est lui une réalité. On peut donc tout remettre en cause perpétuellement. C’est le principe même du débat et ce dernier est une sacrée chance que se doivent de préserver nos Démocraties politiques et musicales. Après, quand on parle de musique justement, votre serviteur ne voit pas de vérité universelle mise à part la subjectivité. En fait, c’est l’expérience sur le sujet évoqué qui, très souvent, fait la pertinence du jugement et de l’analyse. Et encore, cela ne fait pas tout car à ce petit jeu que deviendraient le ressenti et la spontanéité personnelle lorsqu’il s’agit de parler d’un morceau ?!

Enfin bref, cette bafouille inaugurale pour vous dire que Metallica est l’un des plus grands groupes de l’Histoire du metal et que son album noir communément appelé Black Album sorti le 13 août 1991 est une référence qui vient juste de fêter ses 20 ans.

Hommage indispensable.



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