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Après deux ans de disette, ça y est, la grand-messe française du metal a enfin lieu ! Quel plaisir de refaire son sac à dos, rempli de crême solaire pour certains, de bière bon marché pour d’autres, de préparer son running-order, la bave aux lèvres. Avec deux weekends dans le viseur cette année, inutile de dire que le menu s’annonce copieux et varié : de Metallica à Nine Inch Nails en passant par Mastodon, Sepultura, Jerry Cantrell ou Converge, il y en aura pour tous les goûts.
Aussi c’est avec force, abnégation et ponctualité (non) que nous tenterons de vous faire vivre par procuration cette quinzième édition forcément très spéciale. Le réseau étant mis à rude épreuve par les dizaines de milliers de chevelu⸱e⸱s présent⸱e⸱s au Hellfest, il est possible que les photos, vidéo et reports des concerts nocturnes soient mis en ligne le lendemain matin. Vous pouvez retrouver notre fil rouge du premier week-end du Hellfest dans nos colonnes pour la journée du vendredi 17, samedi 18 et dimanche 19 juin. Bonne lecture !
Le groupe de black doom atmosphérique et expérimental allemand THE RUINS OF BEVERAST sera de passage à Paris en mars 2022 accompagné de GRAVE MIASMA et FUOCO FATUO. Voir agenda concert. Voir le visuel…
Depuis ses débuts dans la scène black metal des années 90 avec Nagelfar, Alexander von Meilenwald a fait du chemin. Dans The Ruins Of Beverast, le projet qu’il porte seul depuis 2003, la simplicité brutale est un lointain souvenir, mais l’esprit reste le même : les longs albums complexes et tourmentés caractéristiques du projet sont des monuments de terreur et d’obscurité. C’est le cas de The Thule Grimoires, dernier effort en date du multi-instrumentiste : en soixante-dix minutes et sept longs titres comme autant de paysages glacés, il décrit un univers angoissant voire franchement hostile.
Fidèle à ses racines, Meilenwald se fait rare dans les médias et s’exprime de manière précise et contrôlée. C’est donc par mail qu’il a répondu à nos questions : la sortie de ce sixième opus est l’occasion de revenir sur sa genèse ainsi que le processus créatif du musicien, mais aussi sur le parcours d’un artiste unique et atypique, sur ce qui l’inspire, et sur sa vision d’un monde qui nous est résolument opaque et inhospitalier.
Pas question de se reposer sur ses lauriers pour le prolifique Alexander von Meilenwald : depuis la sortie du dernier album de son projet The Ruins Of Beverast en 2017, il a travaillé sur deux splits (avec les Irlandais de Mourning Beloveth et les Islandais d’Almyrkvi – deux premières incursions vers des îles du Nord, on va y revenir) sortis en 2020 et sur son sixième opus, The Thule Grimoires. Difficile de savoir à quoi s’attendre avec le multi-instrumentiste : si en plus de quinze ans de carrière, il a défini un style unique, reconnaissable à la première écoute, qui mêle l’agressivité et les atmosphères occultes du black metal, la bestialité du death et ce que le doom a de plus épique dans de longues chansons tentaculaires, il le pousse à chaque album dans des directions différentes. En effet, passé trois premiers albums plus franchement black – après tout, c’est dans Nagelfar que Meilenwald a fait ses classes –, Blood Vault (2013) plongeait l’auditeur dans l’esprit tourmenté des chasseurs de sorcières, et Exuvia (2017) dans un rituel sombre et chamanique. Avec un titre tel que The Thule Grimoires, on s’attend à des tonalités païennes et des paysages glacés, mais l’un des premiers extraits du disque, « Anchoress In Furs », prend complètement à rebours l’auditeur avec ses vocalises féminines orientalisantes…
« Exuvia est un récipient empli de bactéries létales constipées, chargées d’un fluide atone ; une substance colorée venimeuse ; un marais florissant. C’est une forteresse élevée contre le siège d’organismes sans âmes, et, ultimement, un appel aux forces purifiantes de la nature » : voilà les mots par lesquels a été précédée la sortie du cinquième album de The Ruins Of Beverast, choisis par Alexander Von Meilenwald (la tête pensante du groupe) lui-même. De quoi annoncer la couleur en des termes pour le moins fleuris, et rassurer les fans du groupe, qui y retrouvent les grandes lignes de son esthétique : style foisonnant, fascination pour la pourriture, et prédilection certaine pour les fluides corporels. En effet, en une quinzaine d’années d’exercice et une poignée d’albums remarqués, ce projet d’un seul homme a su imposer une vision singulière et s’attirer les faveurs d’amateurs de metal extrême de plus en plus nombreux. Ayant évolué jusqu’au point de convergence entre doom, death et black metal après des débuts plus franchement noirs, se situant désormais pas très loin de Bölzer voire de Triptykon, The Ruins Of Beverast est passé maître dans l’élaboration de gigantesques fresques angoissées résonnants de voix caverneuses et d’élucubrations méthaphysico-mystiques tourmentées. Après un Blood Vaults – The Blazing Gospel Of Heinrich Kramer narrant les affres spirituels d’Heinrich Institoris (auteur du tristement célèbre Marteau des sorcières) tenant du concept album, le groupe revient avec Exuvia à un propos plus libre et à une forme (encore) plus désarticulée.
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