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Interview   

Symphony X : l’album sauvé des ténèbres


Michael Romeo - Symphony X« C’était mieux avant », une rengaine qu’on entend à chaque génération. Pourtant personne ne peut nier que l’industrie musicale change ; elle a déjà changé, et d’aucuns estimeront que ce n’est pas toujours pour le mieux. Et, face à la tendance du vite consommé et de l’écoute superficielle sur laquelle le format single éphémère règne en maître, il est légitime de se demander ce que va devenir le format album. Attention, pas l’album comme une bête compilation de chansons, mais l’album comme une œuvre bien fichue, pensée et réfléchie comme un tout quasi-indivisible. L’album qui fait vivre un petit voyage lorsqu’on l’écoute, et parfois même de grands voyages que l’on retient encore des années après. Ce genre d’album a-t-il encore un avenir ? Est-ce que de tels albums appelés à devenir des « classiques » existeront encore dans les prochaines années ? En existe-t-il aujourd’hui ?

C’est le genre de questions auxquelles Symphony X a tenté de répondre en concevant son nouvel opus Underworld. Certes, nous avons la chance dans le metal que la plupart de nos artistes soient encore très attachés à ce format généreux, qui permet de vraiment développer la créativité, mais ce que le guitariste Michael Romeo a voulu, c’est vraiment, consciemment, travailler le format, s’inspirant des grands albums qui sont passés à la postérité.

C’est, en partie, ce dont nous discutons avec lui dans l’entretien qui suit, essayant de comprendre l’origine et la conception de cet album. Un opus inspiré par des thématiques issues de L’Enfer de Dante et du mythe d’Orphée, et avec lequel le groupe s’est par ailleurs amusé à dissimuler diverses références liées au nombre trois.

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Interview   

Mike Lepond : le metal à voix basse


Les bassistes seraient-ils des mal-aimés parmi les musiciens de metal ? Le mythe veut qu’ils soient sous-mixés dans les albums ou relégués au fond de scène au profit des guitaristes qui récolteraient tous les lauriers. Mais l’histoire du rock, du hard rock et du heavy metal est truffée de bassistes qui se sont imposés comme des forces motrices voire des leaders : Steve Harris, Geddy Lee, Geezer Butler, Nikki Sixx, Roger Waters, etc. Et à discuter avec Mike Lepond, le discret bassiste de Symphony X qui propose cette année son premier album solo Silent Assassins, on se rend compte que si le bassiste n’est peut-être pas le premier musicien à attirer les regards, c’est aussi à lui de savoir s’imposer, se démarquer entre la guitare et la batterie et assumer son rôle en apportant son « plus » à l’instar de n’importe quel musicien.

Lepond nous parle évidemment de cette échappée solo, de l’idée à la conception, mais aussi, donc, plus largement de la basse, cet instrument qui se veut être, soit disant, de l’ombre mais non moins indispensable à l’articulation des chansons rock et metal voire propice à la virtuosité, comme le prouve certaines fulgurances qui ont fait la réputation de notre interlocuteur.

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    Metallica @ Saint-Denis
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