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Interview   

L’enfer c’est Napalm Death


Napalm Death rassure. Entre le guitariste Mitch Harris qui s’est mis indéfiniment en retrait depuis 2014 et les cinq longues années qui se sont écoulées depuis Apex Predator, il y avait de quoi se poser des questions sur la vitalité du groupe. Questions balayées par Throes Of Joy In The Jaws Of Defeatism, qui célèbre vingt ans de collaboration entre Napalm Death et le producteur Russ Russell. Pour ce seizième album, le bassiste Shane Embury, se retrouvant seul compositeur à bord, s’est retroussé les manches et force est de constater qu’il s’est fait plaisir. Si la brutalité est toujours de mise, celle-ci est déclinée en une myriade de nuances, parfois expérimentales.

C’est bien là la force de Napalm Death, groupe extrême aux multiples facettes, trop souvent et à tort réduit à l’étiquette de « grindcore », tant il transcende, à sa manière, les genres, allant jusqu’à puiser dans des influences inattendues, que ce soit Killing Joke ou Coteau Twins comme nous l’avoue le chanteur Mark « Barney » Greenway. C’est d’ailleurs avec ce dernier que nous nous sommes entretenus pour parler de l’album qui lui sert, une nouvelle fois, de support pour partager avec nous des commentaires et réflexions sur notre société, plus particulièrement sur le thème de l’ « autre ».

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Interview   

At The Gates pour étancher sa soif


Si on a attendu dix-huit ans pour voir At The Gates, l’un des pères fondateurs du death metal à la suédoise, revenir avec un nouvel album, ce n’est pas pour qu’il reparte aussitôt dans les limbes. Alors quand le guitariste et principal compositeur Anders Björler a fait une nouvelle fois volte-face pour quitter le monde du metal, et a fortiori le groupe, on ne peut que se réjouir qu’At The Gates ait cette fois-ci décidé de se retrousser les manches et continuer l’aventure malgré tout. Enfin, c’est surtout le chanteur Tomas Lindberg et le second jumeau, le bassiste Jonas Bjölrer, qui s’y sont collés. Ainsi les deux compères ont décidé de prendre le projet à bras le corps afin de revenir aujourd’hui avec To Drink From The Night Itself.

Ironiquement, cet opus a sans doute « encore plus l’âme d’At The Gates, » comme le reconnait lui-même Lindberg. Car s’il faut bien accorder quelque chose à ce duo, c’est sa capacité à prendre du recul sur leur propre travail et une certaine clairvoyance. Car les quelques défauts qu’on avait pu identifier dans At War With Reality, l’album du retour, ils ont eux-mêmes pu rapidement les entrevoir, s’en servant pour amener To Drink From The Night Itself au palier supérieur et en faire un album d’At The Gates conceptuel de grand standing. Voilà en substance ce dont nous discutons ci-après avec Tomas Lindberg.

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Interview   

The Haunted : une question de confiance


Après la déflagration provoquée par l’audace de l’album Unseen, faisant imploser une partie du groupe, The Haunted a aujourd’hui bel et bien fini son processus de cicatrisation suite au cycle d’Exit Wounds. C’est d’ailleurs un The Haunted pas encore prêt à retenter le diable à coup d’expérimentations qui nous revient avec Strength In Numbers. Un album qui saura aisément contenter les fans du The Haunted classique, à la fois incisif et sophistiqué. Mais pas de quelconque stratégie dans la démarche, The Haunted fait les choses comme il les a toujours faites, à l’instinct, démocratiquement et au plaisir avant tout. Plus que jamais, même, puisque le combo a abandonné une bonne fois pour toute l’idée d’une carrière professionnelle pour lâcher le poids des pressions en tout genre.

Nous nous sommes entretenus avec le guitariste Patrik Jensen pour faire le bilan de la situation et l’état des lieux trois ans après la recomposition de The Haunted, et qu’il nous parle de ce nouvel opus qui devrait re-solidifier la confiance du groupe en lui-même mais également de sa fan base.

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Nouvelles Du Front   

Shane Embury (Napalm Death) apporte son étincelle au boom des side-projects


Il n’est pas rare, commun même, de voir naître des affinités artistiques entre un-tel et tel-autre qui finissent par aboutir à d’inévitables collaborations, et ce quel que soit le style musical joué. Il y a cependant, dans l’étroite sphère metal, une tendance dépassant la simple collaboration qui tend à se généraliser depuis quelques années : celle du side-project. Car plutôt que d’offrir un simple nom crédité, accolé à un unique morceau perdu dans toute une discographie, les artistes n’hésitent plus à s’associer dans de véritables formations parallèles à leur projet initial et principal. Et pour certains noms – que l’on finit par croiser de partout – la liste de ces side-projects ne cesse de croître. En permanence.

Tel est le cas de Shane Embury, bassiste de Napalm Death, qui du haut de ses 45 ans comptabilise pas moins de dix formations différentes dans lesquelles il officia à court ou long terme, superposant certaines d’entre elles à certaines époques. Le musicien peut, de toute évidence, être caractérisé par une hyperactivité artistique notoire. Ainsi, que celui-ci vienne à former, à nouveau, un projet parallèle à Napalm Death n’est plus véritablement surprenant. Voici donc Tronos, projet regroupant Embury et le producteur Russ Russell (Napalm Death, Evile) aux guitares, aux côtés d’une pléiades de musiciens de talent tels que le batteur Dirk Verbeuren (Soilwork), les bassistes Billy Gould (Faith No More) et Troy Sanders (Mastodon), et la chanteuse Silje Wergeland (The Gathering).

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