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Interview   

Scorpions : objectif rock


Cela fait cinquante ans cette année que Scorpions a sorti son premier album Lonesome Crow. Les Allemands font partie de ces groupes qui ont traversé les âges et les tendances – et qui les ont même parfois faites. Il y a bien eu quelques moments de flottement, que ce soit avec un Eye II Eye (1999) que le groupe considère lui-même comme une erreur ou lorsque le groupe avait annoncé sa retraite en 2010 avant de se raviser, mais force est de constater que Scorpions est increvable. Il attire toujours autant les foules, touchant désormais pas moins de trois générations. Tout ceci prend sa source dans une détermination présente depuis le premier jour et dans la période de fin des années 70/début des années 80 où le groupe est arrivé à maturité.
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Retrouver cette époque était d’ailleurs l’objectif de Scorpions avec Rock Believer. Un album en forme de voyage dans le temps, à la fois par ses textes où Klaus Meine se remémore le passé et par la musique volontairement parsemée d’auto-références. C’est en faisant de nombreux allers-retours entre passé et présent que Rudolf Schenker et Matthias Jabs – un duo de guitaristes de choc depuis plus de quarante ans – nous racontent la conception de ce dix-neuvième album, le premier à accueillir le monstrueux Mikkey Dee derrière les fûts, conçu avec les méthodes du bon vieux temps et sans contrainte.

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Interview   

Michael Schenker : 50 ans à chercher la tranquillité d’esprit


Il y a cinquante ans Scorpions s’apprêtait à enregistrer son premier album Lonesome Crow dans les Star Studios de Hambourg. Aux côtés de Klaus Meine et Rudolf Schenker – deux membres encore actifs à ce jour au sein du groupe –, le frère de ce dernier, âgé d’à peine seize ans, faisait ses premiers pas avec le tout premier morceau qu’il ait jamais composé : « In Search Of The Peace Of Mind ». Cinquante ans plus tard, Michael Schenker a marqué le monde du hard rock avec UFO, influençant plusieurs générations de guitaristes, et une carrière atypique, préférant faire les choses à sa manière plutôt que de succomber à l’appel de la gloire et de l’argent.

Aujourd’hui, mettant de côté le patronyme Michael Schenker Fest qui lui avait pourtant réussi, c’est en tant que MSG qu’il revient fêter son anniversaire. Pas d’inquiétude, la formule n’est pas si différente : avec une pandémie qui l’a obligé à faire de gros efforts et à réaménager son projet initial, il a pu compter sur une pléthore d’amis talentueux pour l’assister. Dans l’entretien qui suit, il nous résume la genèse de ce disque – déjà abordée en conférence de presse – et surtout revient sur ses premiers pas en tant qu’artiste. Il nous parle de sa créativité, de son instrument fétiche la guitare, d’anciens collègues et même d’autres musiciens ayant marqué l’histoire de la six cordes. Qu’il paraisse amer, enflammé, un brin faux modeste voire prétentieux ou philosophe, une chose qu’on ne peut reprocher à Michael Schenker, c’est de délivrer sa pensée sans filtre.

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News Express   

Rudolf Schenker explique que la tournée des 50 ans de SCORPIONS a repoussé un album commun avec son frère


Dans une nouvelle interview accordée au Boston Globe, le guitariste de SCORPIONS Rudolf Schenker explique que la tournée des 50 ans du groupe a repoussé un projet d’album commun avec son frère. En savoir plus…



Interview   

Dans l’esprit de Rudolf Schenker


« Voilà la traduction de l’interview de Rudolf Schenker [NDLR : au Nancy On The Rocks]. Comme je te l’ai dit, il est complètement bourré et dit des trucs bizarres. J’ai mis quelques points d’interrogation par moments parce que je ne savais pas de quoi il parlait. Sinon, il dit globalement des trucs très étranges, j’ai fait de mon mieux pour retranscrire sa logique de mec bourré, mais enfin ça vaut ce que ça vaut. » nous envoyait notre traductrice Chloé à propos de cette interview d’un Rudolf Schenker dans un état que nous qualifierons de festif. L’homme avait en effet la voix fatiguée et une articulation imprécise trahissant ce que l’on ne pouvait pas voir à travers ses lunettes de soleil. Tout showman qu’il est sur scène, il est également un spectacle après quelques verres. Rudolf s’excite, coupe la parole, vous agrippe l’épaule, se lève en agitant les bras d’un air urgemment inspiré. Une inspiration qu’il suit sans se retourner pour nous livrer de bien inattendues et abstraites analyses. Analyses, allant de Karl Lagerfeld (ce dernier se reconnaitrait-il donc dans le look de Rudolf ?) aux quatre dimensions de Saint-Pétersbourg, face auxquelles nous avouons honnêtement mais honteusement notre impuissance.

Néanmoins, mis à part ces quelques emballements, il reste cohérent, si l’on excepte les plus concrètes questions quant à l’absence de show « familial » au Nancy On The Rocks. Un sujet qu’il évite grossièrement, plus par volonté de noyer le poisson que du fait d’un envisageable état d’ébriété.

Mais jugez par vous mêmes…



Nouvelles Du Front   

Nancy On The Rocks 2012 : Scorpions a manqué de respect à ses fans


La première édition du festival Nancy On The Rocks, proposée par le producteur de spectacles Music For Ever, fut une vraie réussite en termes d’organisations. Par ailleurs, la qualité de l’affiche rock/hard de ce samedi 2 juin méritait vraiment le déplacement si l’on revendiquait être un aficionado du style. Mais si 10 artistes sont montés sur les planches lors de cet événement, force est de constater que c’est bel et bien la présence de sa tête d’affiche, Scorpions, qui avait attiré le plus de monde. Logique d’autant plus que ce concert de Scorpions était censé être le dernier en France (d’autres dates ont été rajoutées depuis…) et qu’il avait, en plus de cela, un caractère exceptionnel puisqu’il devait réunir d’anciens membres du groupe (en l’occurrence Michael Schenker, Uli Jon Roth, Herman Rarebell et Rudy Lenners) pour une grande fête.

Cependant, voilà pourquoi cette dernière a été en partie gâchée.

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CR De Festival    Live Report   

Nancy On The Rocks : Réunion de famille… en deux temps


Parler de la météo est quelque chose de très français et de très classique, mais on ne peut nier qu’elle a contribué à faire de cette première édition du Nancy On The Rocks un excellent souvenir. Elle était idéale, avec un ciel dégagé, un très beau soleil et une chaleur estivale sans être étouffante. Et elle a épargné aux quelques milliers de spectateurs, à quelques heures près, une belle averse qui s’est abattue sur la région au lendemain du festival.

Là où la plupart des grands festivals européens sont un feu d’artifice de groupes et une expérience particulièrement physique puisque sans temps morts, le Nancy On The Rocks a été pensé pour être plus aéré. Chaque prestation est séparée de la suivante par une vingtaine de minutes de pause. Il n’y a pas de chevauchement, les groupes jouent à la suite. Afin que les premiers groupes aient du public, l’accès à la scène principale du Zénith où se déroulent les shows des tête d’affiche n’ouvre qu’après la fin des concerts de la petite scène. Ce qui n’aura néanmoins pas empêché les fans de Scorpions d’ignorer totalement les premiers groupes et de préférer s’entasser devant la grille fermée donnant accès à la scène principale dès le début de l’après midi. Honnêtement, était-ce vraiment nécessaire, surtout compte tenu du grand nombre d’occasions ?

Le cadre est très agréable et espacé, les membres de la sécurité sont particulièrement souriants et détendus et la scène principale fait face à une arène de gradins entourée d’une grande forêt. S’installer tout en haut en attendant le début du concert des Scorpions tandis que le soleil se couche est une expérience vivifiante pour l’esprit.

Question atmosphère, le Nancy On The Rocks avait donc tout pour plaire. Côté programmation aussi, le festival proposant une affiche axée hard/heavy composée de gros noms (Gamma Ray, Koritni, Uli Jon Roth), des découvertes et clôturé par ce que devait être la réunion de la grande famille des Scorpions avec tous les anciens membres du groupe.

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Live Report   

Scorpions : Holiday On Halle


Même si, comme nous le disait il y a peu Matthias Jabs, le groupe devrait encore sillonner le monde de son aiguillon jusqu’en 2013, aujourd’hui, chaque occasion d’assister à un concert de Scorpions est bonne à prendre.

Les sceptiques doutant qu’il s’agisse réellement d’une tournée d’adieu (« Ouais, ils disent ça et dans cinq ans, ils vont revenir ») auraient tort de ne pas croire à ce départ en retraite de ces hard-rockers hard-workers qui ont brûlé toutes les planches de Hanovre à Tokyo depuis plus de quarante ans. D’autres n’auraient pas eu une telle endurance…

Mais, en arrivant devant la Halle Tony Garnier de Lyon, on peut immédiatement déduire que ces adeptes du doute systématique forment une espèce rare. Il est tout sauf courant que la foule à l’entrée de cette salle forme une queue aussi longue pour un concert de hard rock ou de metal ; fait qui ne se produit que pour des AC/DC, des Metallica, et, ce soir, des Scorpions. La Halle Tony Garnier sera en configuration maximale. La salle sera presque pleine à craquer.

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Live Report   

Des Scorpions et du raisin


La foire aux Vins de Colmar est, comme son nom le laisse supposer, le haut lieu de l’œnologie alsacienne. Mais pas que. La salle de spectacle de plein air accueille, comme tous les ans, près de dix mille spectateurs par soir et des artistes de renom. Et cette année le metal n’est pas en reste ; jugez par vous-même : Karelia, Stratovarius, Apocalyptica, Sepultura et Judas Priest, tout ça le même soir à l’occasion de la deuxième édition de la « Hard Rock Session ». Miam ! Après un passage explosif et très remarqué en 2001 et 2009, Scorpions est de retour en Alsace en ce 5 août 2011. Soit quelques jours plus tôt que les groupes précités.

Est-il nécessaire de présenter le légendaire groupe allemand qui ouvre ce festival de la Foire aux Vins 2011 ? Un petit rappel pour les plus jeunes : le groupe se forme il y a presque cinquante ans (!) et évolue dans un style hard rock old-school. Mais ce sont surtout leurs nombreuses ballades qui les propulseront au sommet des charts dans les années 80. Qui n’a jamais emballé (voire plus si affinités) sur « Still Loving You » ? Après une carrière honorable et remarquable, l’heure de la retraite a sonné et Scorpions entame sa dernière tournée mondiale qui s’achèvera en 2012. L’occasion de les saluer était trop belle, nous voici fébriles devant le guichet, prêt à en découdre avec le quintet emblématique de toute une jeunesse.

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Interviews   

Rudolf Schenker : rock is an attitude !


Do we really need to introduce Rudolf Schenker, the tall blond, sixtyish and –incidentally – rhythm guitarist and founding member of legendary band Scorpions? Right in the middle of their farewell tour, and just two hours before getting on stage, we met him backstage to ask him a few questions. It seems he’s as down-to-earth as ever and admits he’s glad to be back in France, and to see their shows still sell. This cool and collected man has such an aura, even a hyperactive kid from hell would be left speechless.

The Scorpions getting closer to retirement, Rudolf is thinking back on everything that’s happened to them over the years, and wonders how to best finish this adventure. But, rest assured, between this three-year tour, and the 800-plus hours of live and studio footage the band has been keeping, the adventure is far from finished. Nevertheless, Scorpions is a popular band which hasn’t shied from its share of risk-taking and innovating experiences, music and stage-wise, like playing rock-‘n’-roll in Asia or in high altitudes! Rudolf is far from nostalgic, and doesn’t believe rock is dead at all. Indeed, Rudolf keeps an optimistic eye on the evolution of our genre and on its future which he believes to be full of promise, especially with bands such as… Nightwish, Angra or Linkin Park!

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Interview   

Rudolf Schenker : Le rock est une attitude !


Inutile de vous présenter Rudolf Schenker, ce grand blond, la soixantaine épanouie mais aussi, accessoirement guitariste rythmique et fondateur du groupe légendaire Scorpions. C’est en pleine tournée d’adieux et seulement deux heures avant de monter sur scène qu’il nous reçoit dans sa loge afin de répondre à quelques questions. Il semble être resté quelqu’un de très simple et confie qu’il est heureux d’être de retour en France tout en étant satisfait de voir que les places de concerts se vendent aussi bien. Très serein, l’homme dégage une telle aura que même le plus hyperactif des gosses resterait sans voix.

A l’approche de la fin de la carrière des Scorpions, Rudolf dresse un bilan généreux en anecdotes et s’interroge sur comment conclure au mieux cette aventure. Et, rassurez-vous, entre cette tournée de trois ans et les quelques 800 heures d’archives live ou studio que possède le groupe, elle est loin d’être finie. Scorpions est un combo populaire qui a néanmoins pris quelques risques et tenté des expériences innovantes, tant sur le plan musical que scénique comme aller jouer du rock en Asie ou donner un concert de rock en haute altitude ! Rudolf est loin d’être un nostalgique et ne considère pas que le style est mort, tel un Alain Delon qui nous rabâche sans cesse son horripilant « le cinéma est mort ». C’est effectivement un regard plein d’espoir qu’il porte sur l’évolution du style et son avenir, qu’il voit radieux, notamment grâce à des groupes tels que… Nightwish, Angra ou Linkin Park

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