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Interview   

Jours Pâles : ode à la vie


En lançant Jours Pâles, Spellbound a sans doute flairé que tout irait très vite et que ce groupe demanderait bien plus d’énergie que ce qu’il a pu délivrer auparavant, sur les plans artistique et personnel. La qualité d’exutoire du projet est, pour lui, naturellement le moteur de cette dynamique, qui amène à ce que Tensions survienne moins de deux ans après Eclosion. Indubitablement, des tensions, il y en a eu dans la genèse de ce deuxième disque. Déjà parce que le musicien a dû faire une croix sur la dimension internationale de son line-up aux petits oignons, pour lui redonner une dimension locale, de manière à pouvoir porter ses mélodies sur scène, là où cela était quasiment inenvisageable au moment de l’élaboration du premier opus. Ensuite parce que le musicien voulait pousser Jours Pâles bien plus loin, sur l’ouverture musicale mais aussi sur une exécution plus technique inhérente à sa propre progression à la guitare. Enfin, comme il nous le confie dans l’entretien qui suit, parce que la vie personnelle de l’artiste est chamboulée de part et d’autre. La faute peut-être, et il le reconnaît à plusieurs reprises, à une certaine habitude de mettre sa vie en danger.

Quand nous avons contacté Spellbound pour réaliser cet entretien, il a souhaité profiter d’un moment où il pouvait être totalement seul, entièrement en phase avec lui-même, pour pouvoir discuter sereinement, connaissant notre appétence à approfondir certaines questions, étant désormais habitué de l’exercice avec notre média. Le Cantalien livre à nouveau ses impressions, ses doutes et ses questionnements – tout ce qui façonne le noyau conceptuel de Jours Pâles, en somme –, en élargissant le spectre pour évoquer davantage le monde qui l’entoure que ses tourments personnels avec ce nouveau cycle.

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Interview   

Jours Pâles : la dysthymie de Spellbound


Jours Pâles se définit entre cassure et continuité. Cassure parce qu’il est né des cendres d’Asphodèle, le projet de Spellbound constitué avec Audrey Sylvain, qui n’aura cependant accouché que d’un seul album et qui a presque été « tué dans l’œuf » ; le musicien nous confie en effet dans cet entretien que le duo s’était déjà séparé avant même la sortie de l’album. Mais, surtout, continuité, puisque Jours Pâles est la suite logique de ce qu’il avait entrepris avec la création d’Asphodèle et que le musicien – aussi connu pour être le chanteur de groupe de black metal Aorlhac – avait encore beaucoup à exprimer et à extérioriser au sein de cette nouvelle entité qui porte le nom de l’unique opus de sa précédente collaboration.

Le premier album Eclosion incarne ainsi parfaitement son nom. Spellbound a ici autant cherché un refuge où consigner ses tourments et ses maux qu’une liberté de composition et d’expression totale qu’il ne pouvait retrouver au sein d’Aorlhac, projet collectif et thématiquement articulé autour de l’Occitanie médiévale. Pour autant, Jours Pâles n’embrasse pas uniquement une stylistique extrême, tout comme il ne se résume pas à être exclusivement sombre et mélancolique. C’est une œuvre complexe, quoique musicalement fluide et protéiforme, qui reflète le regard dépouillé de tout manichéisme que Spellbound porte sur sa création comme sur son propre vécu.

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    Metallica @ Saint-Denis
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