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Interview   

At The Gates ouvre les perspectives


At The Gates a beau faire partie du cercle restreint des pionniers du death metal mélodique, il est bien plus que ça, puisque dès son premier album The Red In The Sky Is Ours, il a essayé de dépasser son genre musical et de s’inspirer du rock progressif, de la musique classique ou du jazz. Seulement, en 1992 les musiciens venaient tout juste se mettre à la pratique de leurs instruments et leur ambition artistique dépassait largement leurs aptitudes. Trente ans plus tard, At The Gates a connu le succès avec l’album Slaughter Of The Soul (1995), une séparation, un retour avec At War With Reality (2014), confirmé quatre ans plus tard par To Drink From The Night Itself (2018). Surtout, At The Gates a maintenant les moyens de ses ambitions et a réalisé, notamment grâce à sa prestation au Roadburn Festival en 2019, qu’il n’avait aucune contrainte artistique.

The Nightmare Of Being est le résultat de cette progression et introspection : un album de death metal mélodique, certes, mais enrichi d’une multitude d’influences, d’arrangements et de structures progressives. Et l’influence n’est pas seulement musicale, puisque pour alimenter le concept de l’album, le groupe a de nouveau puisé dans la littérature et plus particulièrement celle de la philosophie pessimiste. The Nightmare Of Being offre donc de multiples dimensions à explorer et c’est ce dont nous parlons ci-après – parmi d’autres sujets – avec le chanteur Tomas Lindberg et le bassiste Jonas Björler qui confirme sa position de compositeur principal.

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Interview   

At The Gates pour étancher sa soif


Si on a attendu dix-huit ans pour voir At The Gates, l’un des pères fondateurs du death metal à la suédoise, revenir avec un nouvel album, ce n’est pas pour qu’il reparte aussitôt dans les limbes. Alors quand le guitariste et principal compositeur Anders Björler a fait une nouvelle fois volte-face pour quitter le monde du metal, et a fortiori le groupe, on ne peut que se réjouir qu’At The Gates ait cette fois-ci décidé de se retrousser les manches et continuer l’aventure malgré tout. Enfin, c’est surtout le chanteur Tomas Lindberg et le second jumeau, le bassiste Jonas Bjölrer, qui s’y sont collés. Ainsi les deux compères ont décidé de prendre le projet à bras le corps afin de revenir aujourd’hui avec To Drink From The Night Itself.

Ironiquement, cet opus a sans doute « encore plus l’âme d’At The Gates, » comme le reconnait lui-même Lindberg. Car s’il faut bien accorder quelque chose à ce duo, c’est sa capacité à prendre du recul sur leur propre travail et une certaine clairvoyance. Car les quelques défauts qu’on avait pu identifier dans At War With Reality, l’album du retour, ils ont eux-mêmes pu rapidement les entrevoir, s’en servant pour amener To Drink From The Night Itself au palier supérieur et en faire un album d’At The Gates conceptuel de grand standing. Voilà en substance ce dont nous discutons ci-après avec Tomas Lindberg.

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The Crown n’est pas mort, loin s’en faut


Le véritable retour de The Crown c’est cette année. Doomsday King, sorti en 2010 après une séparation de six ans, était un album honorable mais n’avait pas vraiment été conçu, en premier lieu, comme un album de The Crown et surtout, Johan Lindstrand, la voix du groupe – au point qu’ils avaient été jusqu’à réenregistrer Crowned In Terror (2002), pourtant chanté par le réputé Tomas Lindberg (At The Gates), avec lui sous le nom de Crowned Unholy (2004) – manquait à l’appel. Alors avec le retour de Lindstrand, et même si aujourd’hui deux autres membres d’origine ont mis les voiles pour des raisons différentes que nous explique le guitariste-leader du groupe Marko Tervonen dans l’entretien qui suit, The Crown retrouve sa forme d’antan et, avec son nouvel opus Death Is Not Dead, tape du poing sur la table, affirmant haut et fort que leur thrash-death qui prend aux tripes est loin d’être mort et qu’il faudra compter sur eux à l’avenir.

On fait donc le point sur la situation et l’état d’esprit du groupe aujourd’hui avec Tervonen, mais aussi quelques retours dans le passé pour comprendre d’où vient The Crown, qui fête cette année ses 25 ans de carrière et les 20 ans de son premier album. Et évidemment, nous décortiquons avec lui l’opus sorti il y a quelques semaines. Un album qui lui aura donné du fil à retordre, prenant à sa charge, en plus des guitares, la production et les parties de batterie. Mais un album aussi à côté duquel les fanas du genre n’auront pas le droit de passer.

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