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Interview   

The Ocean : voyage en terre d’expérimentation


Robin Staps et The Ocean peuvent désormais éprouver un véritable sentiment d’accomplissement : ce n’est pas moins qu’une énorme fresque musicale qui est complétée (ou presque) avec la sortie de Phanerozoic II: Mesozoic | Cenozoic, deuxième partie du dyptique initié avec Phanerozoic I: Palaeozoic. Une fresque qui avait commencé avec Precambrian (2007) puis le dyptique Heliocentric/Anthropocentric ; il ne manquait plus qu’à relier les deux pour couvrir l’intégralité des 4,54 milliards d’années de l’histoire de la Terre. Mais cette histoire est surtout prétexte à des métaphores et parallèles philosophiques sur l’homme contemporain, empruntant autant à Nietzsche qu’au cinéaste Lars von Trier. L’œuvre de The Ocean est à multiples niveaux de lecture.

Phanerozoic II, c’est aussi une nouvelle façon d’aborder la composition de The Ocean, plus ouverte, plus instinctive, ayant mené à l’album le plus progressif et le plus diversifié du groupe. On y découvre un groupe polymorphe qui, s’il est arrivé au bout d’un voyage, démontre qu’il était encore capable de surprendre et qu’il est loin d’avoir tout dévoilé.

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Interview   

Klone : embarquement immédiat


« La musique, c’est de l’art ou du divertissement? », demandions-nous dernièrement à Mario Duplantier de Gojira et Manard d’Ultra Vomit. Avec son sixième opus, Klone répond : c’est un voyage. Le voyage, d’abord, que fait le compositeur pour aboutir à une chanson, puis un album. Le voyage, ensuite, de chaque note pour arriver jusqu’aux oreilles de l’auditeur, que Guillaume Bernard, guitariste-compositeur de la formation poitevine, se plaît à accentuer à travers l’usage de réverbérations. Le voyage, enfin, que l’auditeur effectue autant dans sa tête que dans son cœur.

Musicalement, Le Grand Voyage, c’est le voyage de Here Comes The Sun – précédent opus qui avait vu un Klone audacieux se réinventer -, qui se poursuit, s’affine, s’approfondi. Thématiquement, c’est le voyage de la vie, vers la mort, et au-delà. Ainsi, nous avons joint notre commandant de bord, Guillaume Bernard, afin qu’il nous expose ses plans et les détails de cette nouvelle virée musicale, et vous verrez, l’interview ci-après est elle-même un grand voyage…

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Interview   

The Ocean : planète Terre, chapitre IV


Il aura fallu que les fans The Ocean s’arment de patience avant que le groupe, ou plutôt le collectif, ne retrouve le chemin du studio et les gratifie d’un digne successeur à la pièce conceptuelle mastoc qu’était Pelagial. C’est finalement en parallèle d’une tournée pour célébrer les dix ans de Precambrian, autre monolithe incontournable de la discographie du groupe, que The Ocean s’est attelé à élaborer son nouveau chapitre. Et c’est justement une sorte de suite à l’épopée géologique Precambrian que The Ocean propose aujourd’hui avec Phanerozoic, ou plutôt un chaînon manquant menant jusqu’au duo Heliocentric/Anthropocentric, qui en 2010 inaugurait une nouvelle ère dans la carrière du groupe avec l’arrivée du chanteur Loïc Rossetti.

Se référant une nouvelle fois à un éon jalonnant l’histoire de la Terre, c’est sur pas moins de 500 millions d’années que s’étale la trame temporelle de Phanerozoic : on peut alors aisément comprendre que deux disques ne seront pas de trop. Phanerozoic I: Palaeozoic est le premier volet qui se verra complété par un second dans un peu plus d’un an. Si Precambrian renvoyait à un paysage aride, meurtri et désolé, Phanerozoic voit l’émergence et le développement de la vie, en dépit de ses extinctions successives. Mais, dans la plus pure tradition de The Ocean, la trame scientifique du concept ne sert pas tant à distiller des cours de géologie ou de biologie, mais plutôt à explorer métaphoriquement des idées plus philosophiques. Ici Nietzsche est une nouvelle fois à l’honneur, mais pas uniquement, puisque l’album offre un terreau idéal pour évoquer le sujet très actuel du réchauffement climatique et ses conséquences.

Nous avons joint le cerveau du collectif, le guitariste Robin Staps, afin qu’il nous explique tout ceci, ainsi que la conception musicale et sonore d’un album plus collaboratif et entérinant un nouveau line-up. Une interview à l’image de l’œuvre de The Ocean : dense.

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Nouvelles Du Front   

The Ocean fait peau neuve


The Ocean n’aura pas tardé à renouveler son line-up ébranlé par les départs du guitariste Jonathan Nido et du batteur Luc Hess, ces deux là étant arrivés dans le groupe après l’enregistrement de l’album Precambrian en 2007.

Début novembre ces deux musiciens annonçaient qu’après la récente tournée du groupe (qui a pris fin à Sarajevo le 28 novembre dernier), ils quitteraient le collectif. Aussitôt partis, aussitôt remplacés. Dans un premier temps, d’abord, The Ocean a dévoilé son nouveau batteur qui n’est autre que Paul Seidel de War From A Harlots Mouth (actuellement en pause). Et désormais, c’est au nouveau six-cordiste de la formation d’être présenté aux fans. Celui-ci se nomme Damian Murdoch, Australien immigré à Vienne (Autriche).

Le groupe explique : « Un divorce fait mal en général, mais il est toujours ouvert, également, à de nouveaux horizons ». Car bien que par le passé The Ocean ait été un collectif (comprenant un vingtaine de musiciens différents, allant et venant), « désormais nous avons un line-up fixe, nous n’avons plus de postes ouverts » nous expliquait Robin Staps, maître à penser de la bande, en juin dernier. Donc, The Ocean, nouvelle formule, à quoi cela pourra t-il bien ressembler ?

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Interviews   

The Ocean into the depths of their art


The ocean is what is the most immense on this planet, and it is far from being entirely explored. Finally, it is like art which always offers something to discover for he who desires to penetrate it. It is thus no surprise that the ocean intrigues man, and particularly artists, and artists like… The Ocean. A band originally created as a group, which takes pleasure in always stretching its limits, whether musical or conceptual.

With Pelagial, it is not the ocean’s stretch that has so interested Robin Staps, the band’s leader, and his fellow musicians, but its depth and its gradual atmosphere changes, moving from light to darkness, from noisiness to silence, with time slowing down little by little. It is also a way to compare it with human psychology in the work’s singing version. It can’t be said that The Ocean has chosen the easy way, even if Robin Staps tells us that Pelagial is an album that is meant to be easily accessible and obvious for the listener: “You don’t win anything if you demand to much from the people”.

It is the reason why Pelagial is probably the most accomplished work of the band, but also the most accessible one. We therefore took some time to talk about it with Robin Staps, who reveals us the secrets of this fascinating journey into the deep and his strong connection with the marine environment.

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Interview   

The Ocean plonge en profondeur dans son art


L’océan est ce qu’il y a de plus vaste sur cette terre et on est encore loin d’en avoir fouillé tous les recoins. Finalement, c’est un peu comme l’art qui offre toujours quelque chose à découvrir pour celui qui veut bien partir en exploration. Pas étonnant alors que l’océan fascine tant et en particulier les artistes, des artistes tel que… The Ocean. Un groupe, originellement monté en collectif, qui se complaît à repousser les limites, qu’elles soient musicales ou conceptuelles.

Avec Pelagial, ce n’est pas l’étendue de l’océan qui a tant intéressé Robin Staps, maître à penser de la bande, et ses musiciens, mais sa profondeur et ses changements graduels d’ambiances, passant de la lumière à l’obscurité, du bruit au silence et le temps qui petit à petit ralentit. Une manière également de faire un parallèle avec la psychologie humaine dans la version chantée de l’œuvre. On ne peut pas dire que The Ocean a choisi la voie de la facilité. Pourtant comme nous le confie Staps, Pelagial est un album qui se veut facile et évident pour l’auditeur. « Tu ne gagnes rien à trop exiger de la part des gens » nous dit-il.

Voila pourquoi Pelagial est probablement l’œuvre à la fois la plus aboutie du groupe mais aussi la plus accessible. Nous avons donc pris le temps d’en discuter avec Robin Staps, qui nous dévoile les secrets de ce passionnant voyage dans les profondeurs et sa relation passionnelle avec l’environnement marin.

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