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Interview   

Almanac tourne à plein régime


Le moins qu’on puisse dire est que Victor Smolski a eu et a une vie bien remplie ! Dans le milieu metal, on le connait aujourd’hui surtout pour ses quinze années passées dans Rage, avec qui il a produit certains de leurs meilleurs albums. Pourtant bien avant ça, dès son plus jeune âge, il a connu la gloire en Russie vendant dix millions d’albums (!). Mais la gloire, Smolski s’en fiche, ce qui l’intéresse, c’est la musique et le partage de celle-ci. C’est bien pour cette raison qu’il a fini par s’expatrier. Il n’a pas non plus eu de difficultés à quitter Rage quand plus rien n’allait avec son compère Peavy Wagner pour aller fonder son groupe Almanac.

C’est justement avec Almanac et un troisième album, Rush Of Death, qu’il revient cette année. Un album marqué, de nouveau, par des changements de line-up. Mais là encore, Smolski prend les choses du bon côté, toujours très détendu. Un album qui apporte son lot de particularités par rapport à ses deux prédécesseurs. Smolski y propose une seconde à partie à la « Suite Lingua Mortis », dédiée à son père Dmitry Smolki, professeur et compositeur classique biélorusse décédé en 2017, avec qui il avait conçu la première partie et qui a largement participé à son éducation musicale.

Mais ça ne s’arrête pas là, puisque Rush Of Death est aussi l’occasion pour Victor Smolski de mettre en avant une autre de ses passions : la course automobile dont il a fait son deuxième métier, remportant de nombreux trophées et traçant des complémentarités et parallèles avec ses activités de musicien. Voilà en substance les multiples sujets que nous évoquons ci-après avec le guitariste.

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Rage : Peavy reprend le pouvoir


Peavy Wagner - RageLe lendemain du show donné par Rage à Paris, en ouverture de Helloween, ce n’était pas la grande forme pour le chanteur-bassiste, leader du trio allemand, Peavy Wagner. « Nous sommes tout juste rentrés de Paris il y a une heure et c’est dingue parce que je n’ai pas dormi la nuit dernière, si ce n’est, à tout casser, une heure de sommeil, » nous avoue-t-il un peu penaud. Et c’est vrai que via la caméra vidéo, sur Skype, nous le voyons dans le noir, avec de petits yeux qu’il peine à maintenir ouvert, cherchant ses mots, affichant un sourire gêné mais néanmoins sympathique et une certaine bonhomie. « Merci pour la patience dont tu fais preuve face à l’idiot endormi, » s’amusera-t-il d’ailleurs. L’entretien ne partait pas forcément dans les meilleures conditions qui soient mais finalement, nous rentrons dans le vif du sujet et Peavy reprend progressivement ses esprits.

Il faut dire que le fait d’évoquer son ancien collègue guitariste Victor Smolski le sort très vite de sa torpeur et échauffe son esprit. On l’avait bien compris en interrogeant celui-ci il y a quelques mois, les deux musiciens ne se sont pas quittés en très bons termes. Peavy nous donne donc sa version de l’histoire, réagissant notamment aux propos très durs que Smolski nous avait confié à son égard et que nous lui opposons. Il est intéressant de voir comme certains propos se rejoignent malgré les divergences de points de vue voire l’animosité que chacun a à l’égard de l’autre. Et c’est en recoupant les deux interviews que l’on commence à mieux saisir cette profonde incompatibilité qui a fissuré la relation entre les deux hommes, jusqu’à l’antipathie. Dans ce genre de cas de figure, bien souvent la réalité n’est jamais seulement d’un côté ou de l’autre mais au milieu.

Toujours est-il que Victor Smolski s’épanouit désormais dans son propre projet Almanac, tandis que Peavy Wagner semble vivre une renaissance avec ses nouveaux compagnons de route au sein de Rage, des amis de longue date, le guitariste Marcos Rodriguez et la batteur Vassilios Maniatopoulos alias Lucky, avec qui il s’apprête à sortir un nouvel album, The Devil Strikes Again, qui devrait ravir les fans du Rage plus traditionnel et direct des années 90.

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Almanac : le calendrier de l’après


Victor Smolski - AlmanacA la lecture du communiqué annonçant les départs de Rage du guitariste Victor Smolski et du batteur André Hilgers, on n’aurait pas forcément imaginé une fracture aussi profonde que ce que nous décrit finalement Smolski au début de l’entretien qui suit. Le guitariste est particulièrement acerbe et accusateur envers son ancien compère, le chanteur-bassiste Peavy Wagner, s’étalant sur la question comme s’il avait un poids à libérer et envoyant ensuite tout au long de nos échanges des petites piques à son encontre.

Mais force est de constater aussi qu’il a trouvé avec son nouveau groupe Almanac le moyen de très vite rebondir pour l’après Rage et s’épanouir comme il l’entend. Ce premier album Tsar, prend ainsi la suite de l’idée qui avait donné naissance à l’album de Lingua Mortis Orchestra de 2013, à savoir une musique interprétée par plusieurs chanteurs et possédant une profondeur orchestrale. Et pour ce faire, on peut dire qu’il a su s’entourer, s’adjoignant notamment les services de deux chanteurs bien connus de la scène allemande : David Readman (Pink Cream 69, ex-Adagio) et Andy B. Frank (Brainstorm, Symphorce).

Le talentueux six cordiste, fils du compositeur classique Dmtry Smolski, nous parle donc de son départ de Rage et de cet album, de sa conception à sa thématique historique.

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Rage ta chambre, Peavy !


Après un Carved In Stone en demi-teinte, Rage réalise cette année un coup de maître en mettant dans les bacs l’un des tous meilleurs (le meilleur ?) albums de sa carrière. Avec un savant mélange de virtuosité, d’accroche mélodique et de riffs poignants et inspirés, Strings To A Web est d’ores et déjà vu comme l’un des albums marquants de l’année 2010. Le groupe est d’ailleurs de passage au Grillen de Colmar le 14 mars prochain.

Nous avons donc sauté sur l’occasion pour nous entretenir avec Peavy Wagner, leader du groupe, pour qu’il nous en dise plus. D’autant plus que Peavy est un véritable vétéran de la scène heavy allemande. Une scène qu’il foule depuis le début/milieu des années 80 au sein d’Avenger puis Rage, mais aussi Mekong Delta, groupe culte de techno thrash au sein duquel il a officié sur les deux premiers albums sous le pseudo de Jake Jenkins. Autant dire que nous attendions beaucoup de cet entretien mais c’est finalement un Peavy, certes très sympathique, mais aussi très direct et bref dans ses réponses que nous avons eu au téléphone.



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Rage : Interview With Peavy


After a grey-ish Carved In Stone, Rage managed to release one of their best (the best?) albums in their career. Combining a genius mixture of brilliance, melodic catchiness and poignantly inspired riffs, Strings To A Web is already being considered as one of the major albums of 2010. The band will also be touring through Grillen de Colmar on the 14th of March.

We jumped on opportunity to find out more from the leader of the band, Peavy Wagner. Furthermore, Peavy is a proper veteran of the German heavy metal scene. A scene which he joined during the start to mid 80s, as the front man of Anvenger and then Rage, but also Mekong Delta, a cult techno thrash band in which he played under the pseudonym Jake Jenkins. It has to be said that we had high expectations from this interview, however, despite the fact that Peavy was very friendly, his answers remained direct and very brief during our time on the phone.



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