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Interview   

Porcupine Tree : le fruit de la patience


Steven Wilson, Gavin Harrison et Richard Barbieri sont des petits cachottiers. Cela faisait plus de dix ans que le trio balayait d’un revers de main la perspective d’un retour de Porcupine Tree. En particulier Wilson qui échappait rarement à la question lors des interviews pour ses albums solos, mais aussi Barbieri qui, encore l’année dernière, donnait l’impression d’avoir fait une croix sur cette idée à son grand regret. La réalité est que le groupe ne s’est jamais vraiment séparé. En fait, Wilson et Harrison ont commencé à jammer sur de nouvelles musiques dès 2012, avant d’être rejoints quelque temps plus tard par Barbieri.

Après dix années de conception en sous-marin, sans que personne le sache, pas même son entourage, sa maison disques ou son management, le célèbre groupe de rock progressif – même s’ils en réfutent l’étiquette – est de retour, plus populaire que jamais – la magie des hiatus –, avec un nouvel album, Closure / Continuation, qui laisse encore délibérément un point d’interrogation sur son avenir. Porcupine Tree a goûté à la liberté de travailler sans pression, avec toujours cette possibilité de se rétracter si le résultat n’est pas au niveau, et veut la conserver.

C’est pour célébrer ce retour et creuser certains mystères entourant la sortie de Closure / Continuation et leurs déclarations passées que nous nous sommes entretenus avec Steven Wilson et Richard Barbieri. Il ne fait aucun doute à les entendre parler qu’une véritable complicité lie les musiciens de Porcupine Tree, mais aussi une relation artistique, un équilibre à trois unique en son genre, qu’ils nous expliquent en évoquant la mécanique créative d’un groupe souvent copié mais loin d’être détrôné sur son propre terrain…

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Interview   

Richard Barbieri : capteur de rêves


Richard Barbieri est un musicien à part, à la créativité bien personnelle, faisant valser la théorie pour embrasser une approche plus « sound design ». Il l’avoue, en tant que claviériste, il se soucie moins des touches que des boutons permettant de contrôler et façonner le son de ses claviers. Il aime partir dans l’inconnu d’un chaos organisé pour en extraire la magie, de la même manière qu’il aime écouter la radio réglée entre deux stations, là où les signaux se mélangent.

« Si je ne sais pas quelles sont les règles, je peux les transgresser », dit-il. C’est ce qui le démarque de la masse des claviéristes virtuoses du rock progressif. C’est aussi ce qui lui a permis de contribuer à la personnalité unique de Porcupine Tree, qu’il a rejoint après une première carrière de courte durée mais réussie au sein du groupe Japan.

Depuis 2010 et le hiatus de Porcupine Tree – qu’il regrette, bien qu’ayant fait son deuil – suite à la virée solo de Steven Wilson, il s’est lui aussi mis à faire de la musique sous son propre nom, en plus de quelques collaborations. La pandémie ayant bouleversé ses plans, le voilà de retour avec Under A Spell, un album plus intimiste mais non moins immersif, directement inspiré de rêveries. Il nous en parle dans un riche entretien, levant le voile sur son approche créative et sur son rapport à son instrument, ainsi que revenant sur sa carrière.

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News Express   

Steven Wilson dévoile le clip vidéo de la nouvelle chanson « Man Of The People »


Steven Wilson sortira son nouvel album, intitulé The Future Bites, le 29 janvier 2021. En savoir plus…



Interview   

Steven Wilson : artiste sans frontière


Steven Wilson n’a pas fini de contrarier une partie de ses fans qui auraient voulu qu’il poursuive tranquillement sa route dans le domaine du bon vieux rock progressif, déjà passablement chamboulée par la tournure volontairement pop de To The Bone (2017). The Future Bites n’arrangera pas les choses – même si ceux qui connaissent les débuts de Steven Wilson ne devraient pas être si surpris que ça et qu’il avait déjà annoncé la couleur avec Love You To Bits (2019) de No-Man – en se désintéressant radicalement des guitares, un instrument qui selon lui n’a plus rien de neuf à dire, au profit d’un vocabulaire électronique qui se veut refléter le monde de 2020.

Car c’est aussi ça The Future Bites : un album qui, thématiquement, analyse nos comportements à l’ère digitale, que ce soit l’égocentrisme qui règne sur les réseaux sociaux ou notre consumérisme compulsif. Un concept qu’il pousse plus que jamais, usant d’humour, en affichant de faux articles épuisés dans sa boutique en ligne ou en proposant en illustration du disque une photo de lui… mais pas vraiment de lui. Le musicien, qui s’inspire plus que jamais des grands artistes qui se sont régulièrement réinventés, à l’image de Prince, David Bowie ou Elton John qui apparaît justement sur le disque, nous donne dans le long entretien qui suit les pistes pour bien comprendre sa démarche, son point de vue et sa réflexion.

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Chronique   

Steven Wilson – The Future Bites


Comment continuer à s’exprimer musicalement en fuyant la redite ? C’est littéralement l’obsession de Steven Wilson. C’est aussi ce qui déstabilise ses auditeurs, parfois peu enclins à délaisser les terres du rock progressif comme l’a fait l’ex-frontman de Porcupine Tree. To The Bone (2017) était l’occasion pour le sieur Wilson de témoigner de son affection jamais cachée pour la musique pop, parfois audacieusement avec le dansant « Permanating » aux antipodes de l’univers plus sombre de Porcupine Tree et de ses premières œuvres sous son propre nom. C’est bien simple : le metal ou le rock ne conviennent plus à l’artiste. D’où ce désintérêt pour la guitare en tant qu’instrument fondamental de l’architecture musicale. Il faut puiser du côté de la musique électronique, de ce goût pour le groove, le funk… To The Bone se perçoit ainsi comme une transition nécessaire pour Steven Wilson, le gain de confiance crucial pour assumer ces affects et embrasser pleinement une pop électro expérimentale via The Future Bites.

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News Express   

Steven Wilson de passage en France à l’automne 2021


Steven Wilson sera de passage en France à l’automne 2021. Voir agenda concert. Voir le visuel…



News Express   

Steven Wilson dévoile le clip vidéo de la nouvelle chanson « Personal Shopper »


Steven Wilson sortira son nouvel album, intitulé The Future Bites, le 29 janvier 2021. En savoir plus…



News Express   

Steven Wilson dévoile le clip vidéo de la nouvelle chanson « King Ghost »


Steven Wilson sortira son nouvel album, intitulé The Future Bites, le 29 janvier 2021. En savoir plus…



News Express   

Steven Wilson dévoile le clip vidéo de la nouvelle chanson « Eminent Sleaze »


Steven Wilson sortira son nouvel album, intitulé The Future Bites, le 29 janvier 2021. En savoir plus…



Interview   

The Pineapple Thief expose sa vérité


Si l’on peut croire que, par définition, la vérité est une et indivisible, l’époque actuelle démontre qu’on peut la décliner en de multiples versions, au point où ce détournement – par naïveté ou par malice – est devenu une des armes les plus redoutables pour déstabiliser ou orienter des sociétés tout entières. Mais après tout, la malléabilité de la vérité est vieille comme l’humanité. Comme le fait remarquer Bruce Soord, il suffit de voir lors d’un divorce les deux parties incapables de s’accorder sur une vérité. Simplement, le phénomène a gagné en ampleur par le biais des médias de masse. Voilà la réflexion qui, en substance, sert de fondement au nouvel album de The Pineapple Thief, dont les premières notes ont été posées en plein Brexit.

En revanche, s’il y a une vérité incontestable, c’est que The Pineapple Thief est depuis Your Wilderness et l’arrivée du batteur Gavin Harrison sur une très belle dynamique, presque une renaissance. Son nouvel album, Versions Of The Truth, n’en est qu’une preuve supplémentaire. On en discute dans l’entretien qui suit avec Bruce Soord.

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