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Interview   

Devin Townsend : l’obsession d’un extra-terrestre


« Bonjour, mon nom est Devin et je suis accro ! » Voilà une phrase qui résume bien les excès du Canadien Devin Townsend. Il a beau avoir arrêté l’alcool, les drogues (et même la viande) et toutes ces choses nocives pour la clarté de l’esprit, il a fini avec le temps par déporter son addiction sur la musique, au point qu’il reconnaît lui-même être « arrivé à un point où c’est devenu malsain. » Même Ziltoid, le personnage extra-terrestre sorti de son esprit, est un accro, en l’occurrence accro à la caféine. Alors on devine rapidement que Ziltoid n’est pas qu’un personnage, mais une partie de la personnalité de l’artiste lui-même. Cet artiste qui cherche perpétuellement à se comprendre à posteriori via ses œuvres. A posteriori, car Townsend semble ne pas préméditer ses concepts et parle même de « pilote automatique », alors c’est toujours après coup qu’il se surprend à voir un schéma psychologique se dessiner dans ses œuvres.

C’est ainsi qu’est née cette idée de bataille entre Devin Townsend, l’homme, symbolisé par Sky Blue, le premier disque de son nouvel album Z², et Devin Townsend, l’extra-terrestre sous le personnage de Ziltoid, symbolisé par Dark Matters, le second disque de ce même album. Un projet mastodonte qui s’étend au-delà même de la musique et qui, rien que par la fatigue extrême qu’a dû endurer l’artiste pour le concevoir, cristallise son caractère excessif, obsessionnel et compulsif dont il cherche à avoir la maîtrise. Eh oui, à l’instar de l’album Deconstruction et ses cheeseburgers grotesques, qui aurait cru que se dissimulerait tant de choses derrière une bête histoire de marionnette ? Parce qu’en effet, au départ, tout est parti d’une simple marionnette…

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Nouvelles Du Front   

Devin Townsend : la tête dans les étoiles


Devin Townsend est sur un petit nuage, tout tourne à merveille pour le Canadien. L’année 2014, qui avait déjà bien commencé pour les fans après que le chanteur ait officialisé que cette année verrait sortir la tant attendue suite de Ziltoid (Ziltoid 2) ainsi qu’un nouvel album, Casualties Of Cool, devient désormais une année riche en succès pour l’artiste.

A commencer par l’affolante réussite de sa campagne PledgeMusic : lancée le 22 février dernier afin de financer la promotion et la naissance de Casualties Of Cool, Townsend constatait, arrivé en fin de journée, que les 100% étaient déjà atteints. Aujourd’hui, alors qu’il reste encore soixante-quinze jours pour participer, le projet dépasse les 350% ; un surplus financier qui sera réservé à Ziltoid 2 et à une association protectrice des animaux.

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Interviews   

Devin Townsend : the wisdom of the fool


“Wise” is not the first word that comes to mind when talking about Devin Townsend. All of us would have gone for adjectives like “eccentric”, “off the trolley”, or even plain old “crazy”. And it would only be legitimate, since his music is undeniably eccentric, in more than one respect.

Being the humble guy that he is, Devin Townsend could tell you himself: he’s like everybody else, and like everybody else, he sometimes has weird ideas. But unlike most, he welcomes them fully. Being crazy and having a strong taste for eccentricity are two different things – and Devin describes his own eccentricity as simple honesty. The problem is not that his honesty is on the margins of society; rather, it reminds us of the “craziness” that we all harbor and have been taught to refrain, or, more generally, of certain truths that we refuse to see. In this respect, Devin Townsend is not crazy. Nor is he incoherent, or even on the fringe.

More than anything, he’s extremely wise. It shows everywhere in this interview, and in all the other. His wisdom is in his restraint, in his refusal to acknowledge other people’s opinion (without disregarding it), and in his decision to seize the day and forget that everything could come to an end one of these days. And even that wasn’t always the case, because wisdom happens when we take into account the inherent instability of the human race.

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Interview   

Devin Townsend : la sagesse du fou


« Sage » n’est pas le premier mot qui vient à l’esprit lorsqu’on parle de Devin Townsend. On aurait tous le réflexe d’utiliser des adjectifs tels que « excentrique », « déjanté », voire même fou. Et ce serait bien légitime, car excentrique, sa musique, à bien des égards, l’est incontestablement.

Humble comme il est, il pourrait vous le dire lui même : Devin Townsend est quelqu’un comme les autres, avec des idées parfois bizarres comme on en a tous, à l’exception près qu’il les assume pleinement. Il y a une différence entre être fou et avoir un goût prononcé pour l’excentricité. Une excentricité que Devin décrit comme étant simplement de l’honnêteté. Une honnêteté qui dérange non pas parce qu’elle est marginale mais peut-être bien parce qu’elle nous rappelle cette « folie » que nous avons tous en nous et que la société nous apprend à réfréner ou bien, de manière générale, certaines vérités que nous refusons d’admettre. A ce titre, Devin Townsend n’est ni fou, ni incohérent, ni en marge de la société.

Ce qu’il est par dessus tout, c’est extrêmement sage. Une sagesse qui s’exprime à chaque instant dans cette interview, comme dans les autres. La sagesse de la retenue, la sagesse d’ignorer – non sans la respecter – l’opinion d’autrui, ou encore la sagesse suprême de profiter du moment présent en sachant oublier que tout cela peut un jour s’arrêter ; même si, pour ce dernier point, par exemple, ça n’a pas toujours été le cas, car tout ceci se fait en prenant en compte la part de flou et d’instabilité inhérente au fait d’être humain.

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Nouvelles Du Front   

A quand le Devin Townsend effervescent en pharmacie ?


Inutile d’en refaire une couche sur l’intense rythme de création de Devin Townsend ces dernières années. Car le temps de s’en extasier ou d’en débattre, il est déjà sur autre chose. En l’occurrence, alors qu’à peine nous commençons à prendre du recul sur ce que représentaient Deconstruction et Ghost, Townsend s’apprête à sortir, le 24 septembre prochain (le 18 en Amérique du Nord), son nouvel album Epicloud.

Il vient d’en révéler la pochette (ci-contre) ainsi qu’un premier extrait de l’introduction de l’album, « Effervescent », en écoute ci-dessous. Un trailer contenant, comme d’habitude, la dose d’humour que l’on connaît à Devin Townsend.

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Vide(o)rdure   

Je déteste ce mec, il est génial !


Après « je déteste ces types, ils sont géniaux » au sujet des Foo Fighters, revenons à un autre de nos héros de ces derniers mois : Devin Townsend. Après tout depuis combien de temps ne nous étions-nous pas extasié devant le talent et les facéties de l’admirable Canadien chauve ? Dix jours ? Vous voyez : c’est déjà trop long !

Devin Townsend commencera demain sa tournée nord-américaine mais il a quand même gardé une trace (de pneu ?) de sa traversée de l’Europe à bord de « l’Urinator », le van jaune pisse à faire vomir Ziltoïd, à bord duquel se passe des choses complètement folles comme des « Double Rainbow !!! », des siestes « gallinacéennes » et des rapports buccaux comme au peep-show.


Non, vraiment, que Devin Townsend partage ça avec nous, c’est encore la preuve que ce mec est génial.

Animalement vôtre.



Interviews   

DEVIN TOWNSEND AT THE EAST OF INFINITY


Here’s an interview we couldn’t wait to share with you! We love Devin Townsend first of all for his genius music but also because of his unique, sometimes (a little) crazy and unusual personality. His personality is a breath of fresh air in a conformed and coded industry. What we really love is that this interview represents everything that we love in what we do: a man who is able to talk about himself without any restraint and who is open to self mockery. He is a man who tends to question himself and yet would rather he didn’t have to. He is an incredible human being. In fact he is so human that next to him other men come across as monsters. It is often believed that genius intelligence emanates from supermen, however, it could also be said that the genius in a man comes from his total acceptance of his own nature, through his beauty and through his ugliness. After all, that makes sense; you need to be profoundly human in order to reveal human emotions.

Anyway, here is an interview which can be read again and again in which we learn a lot about Devin Townsend, the man as well as the artist, and you might even learn a little about yourselves. Although he is excited and never stops speaking until he loses the thread of his story, he never loses any coherence in his words. We get the sense that these last few years have been quite intensely creative. The tetralogy genesis of Devin Townsend Project – Ki, Addicted, Deconstruction and Ghost – appears to have been almost like a traumatic experience. Yet a positive trauma because it enabled him to level with himself, in order to understand what is important about himself and about his way of dealing with life.

Enjoy.

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Interview   

Devin Townsend à l’ouest de l’infini


Voilà une interview que nous étions impatients de faire partager ! Déjà parce que nous adorons Devin Townsend, pour sa musique qui tient du génie mais aussi sa personnalité à part, parfois (un peu) folle et décalée. Une personnalité qui fait un bien fou dans un monde de plus en plus conforme et codifié. Mais aussi parce que cette interview représente tout ce que l’on adore dans cet exercice : un homme qui se dévoile sans retenue et non sans auto-dérision. Un homme qui se pose des questions mais qui, à la fois, aimerait ne pas trop s’en poser. Un homme incroyablement humain. Tellement humain qu’il fait passer tous les autres hommes pour des monstres. On croit souvent que le génie émane de surhommes. Mais peut-être qu’au contraire le génie vient de celui qui s’accepte totalement dans sa nature d’homme, autant pour sa beauté que pour sa laideur. Après tout, cela tombe sous le sens : il faut être soi-même profondément humain pour pouvoir révéler les émotions humaines.

Bref, voici un entretien à lire et relire dans lequel on en apprend énormément sur Devin Townsend, l’artiste et l’homme, et peut-être qu’indirectement en apprendrez-vous également sur vous-même. Un Devin qui bouillonne et ne s’arrête plus de parler, jusqu’à même perdre le fil, mais sans jamais perdre la cohérence de sa réflexion. On sent que, pour lui, ces dernières années ont été fortes d’un point de vue créatif. L’impression que donne la genèse de la tétralogie du Devin Townsend Project – composé de Ki, Addicted, Deconstruction et Ghost – est presque celle d’un traumatisme. Mais un bon traumatisme, celui qui te permet de passer un palier en tant qu’individu, celui qui te fait comprendre des choses essentielles sur toi-même et sur ta manière d’aborder la vie.

Bonne lecture…



Nouvelles Du Front   

Devin Townsend va vite…


Très vite. Trop vite ! Alors qu’il sort tout juste de l’enregistrement de ses deux nouvelles perles que sont Ghost et Deconstruction, alors que ces deux œuvres ne sont même pas encore encore sur le marché, Hevy Devy a déjà l’air d’avoir replongé la tête dans le guidon.

Depuis longtemps, le mieux pour suivre le travail de ce guitare-hero de la Quatrième Dimension, c’est d’avoir en permanence un œil sur sa page Facebook. Comme beaucoup d’artistes, l’homme abonde de déclarations sur ce réseau social. Mais loin d’un Fred Durst qui nous raconte qu’il a joué au paintball avec son fils ou d’un Slash qui partage le fait qu’il se vautre devant des cartoons, nous y trouvons une part du processus créatif du bonhomme.

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