Jeff Hanneman est décédé au matin du jeudi 2 mai 2013 à 11h, heure californienne. Guitariste et membre fondateur de Slayer, il a quitté ce monde à l’âge de 49 ans des suites d’une insuffisance hépatique. Une accablante nouvelle que le groupe a relayé via sa page Facebook officielle dans le communiqué suivant :

« Les membres de Slayer sont dévastés et vous informent que leur camarade et frère Jeff Hanneman nous a quittés à 11h ce matin près de chez lui dans le sud de la Californie. Hanneman était dans un hôpital de la région et souffrait de problèmes de foie. Il laisse derrière lui sa femme Kathy, sa soeur Kathy et ses frères Michael et Larry. Il nous manquera énormément.

Puisse notre frère Jeff Hanneman (1964 – 2013) reposer en paix. »

En 2011, Jeff Hanneman avait souffert d’une grave infection, une fasciite nécrosante au bras droit, une maladie de la peau qu’il aurait contractée à la suite d’une morsure d’araignée et qui l’a empêché de jouer de la guitare, mais qui aurait aussi pu lui coûter son bras. Cependant on ignore si cette maladie a joué un rôle dans l’insuffisance hépatique qui l’a emporté jeudi. Suite à cela, il a donc été successivement remplacé par Gary Holt (Exodus) et Pat O’Brien (Cannibal Corpse).

C’est un des grands forgerons du metal qui s’en va. Si vous aviez senti une perturbation ou un vide ce matin en vous levant dans votre âme de metalhead, vous savez maintenant d’où elle vient car c’est un pilier qui s’est effondré. En plus d’être l’un des membres fondateurs d’une des formations essentielles du genre les plus stables dans son line-up, Hanneman était le compositeur d’une grande partie des classiques du groupe tels que « Angel Of Death », « Raining Blood », « Dead Skin Mask », « War Ensemble », « Seasons In The Abyss », etc. Soit tout un catalogue de titres qui a pu influencé le monde du metal au cours des trente dernières années. C’est donc tout un monde qui est en deuil aujourd’hui en voyant s’éteindre l’un des pionniers du thrash californien.

Une perte ressentie dans tous les milieux car elle résonne même en dehors des sphères métalliques, notamment dans les grands quotidiens français que sont Le Monde, Figaro, Métro, les sites du Point ou encore de Télérama qui accordent tous une place à cette disparition, consacrant ainsi au défunt guitariste une reconnaissance globale.

L’Enfer aurait pu attendre encore. On espère tout de même qu’il est au Champs Élysées des manieurs de hache.