Starcatcher est le troisième opus de Greta Van Fleet, formation plébiscitée pour les uns et controversée pour ceux qui rechignent à se replonger dans les années 70 version 2020. Le groupe a décidé de « raconter des histoires pour créer un univers ». Et l’enchâsser dans celui de Led Zeppelin. Quoi qu’on en dise, Greta Van Fleet reste dans la droite lignée de ses ancêtres : l’opus reprend certaines des atmosphères « cosmiques » développées par les légendaires Britanniques. Rien de plus normal d’en revenir à ses idoles lorsque la philosophie de l’opus est de retrouver un « son garage » du bon vieux temps : l’année 2012.
Si les distorsions de « Fate Of The Faithful » ont effectivement un aspect brut, le garage n’a pas les mêmes murs pour tous. Greta Van Fleet veut de l’authenticité mais la jurisprudence St Anger (2003) existe. La production respecte l’ADN du groupe et la profusion d’arrangements apparaît de manière limpide. Le quatuor privilégie les développements aériens pour coller à sa vision de l’horizon nocturne étoilé, réintroduisant le groove à des moments bien sentis tels que le pont à l’harmonica de « The Falling Sky ». Il y a quelques écarts par rapport à la formule originale, à l’instar des éléments funk de « The Indigo Streak ». En dehors du rock n’ roll endiablé de « Runaway Blues » et malgré des pics d’intensité (le final de « The Archer », le refrain haut perché de « The Falling Sky »), Greta Van Fleet prend son temps et lève le pied, à l’image de la ballade folk-rock « Farewell For Now » aux structures plus complexes qui conclut l’ensemble. Starcatcher ne fera pas taire les critiques. Parler d’inspiration – comme c’est le cas pour de nombreux groupes – est trop léger. Ceci étant, l’album se dégage au moins du « autant écouter Led Zeppelin » pour prendre l’apparence d’une friandise parfaitement exécutée au goût de nostalgie.
Clip vidéo de la chanson « Meeting The Master » :
Album Starcatcher, sortie le 21 juillet 2023 via Lava/Republic records. Disponible à l’achat ici
énième essai pour tenter d’apprécier ce groupe si adulé ou décrié mais rien n’y fait. Un chanteur plus qu’agaçant, un manque flagrant de savoir-faire dans les arrangements, les compositions et cette impression tenace d’un petit ballon de baudruche de la foire du coin qui se prend pour un majestueux dirigeable d’un autre temps et d’une autre dimension auquel ce petit estaz n’appartiendra jamais. Cette comparaison peu flatteuse avec le grand Led Zeppelin, ce sont eux qu’ils la cherchent et ça dégonfle ce truc vite fait bien fait.
S’ils ont leur public tant mieux pour eux mais sans moi.