Une chose est sûre : depuis les expérimentations très controversées de Risk et le chamboulement des troupes qui a suivi et s’est poursuivi après son successeur, The World Needs A Hero, Megadeth n’a de cesse à chacun de ses nouveaux albums de faire un pas supplémentaire vers un retour au glorieux thrash qui a fait de lui un incontournable. On peut prendre pour preuve le dernier opus en date, Endgame, sorti en 2009. Tout d’abord, une ouverture instrumentale (‘Dialectic Chaos’) s’enchaînant à une bombe percutante (‘This Day We Fight!’), un duo introductif qui n’est pas sans rappeler celui de So Far, So Good… So What!, puis la qualité globale des compositions qui en font assurément le meilleur album de la formation depuis très longtemps.
Mais depuis deux ans de l’eau a coulé sous les ponts. L’événement majeur fut assurément le retour de Dave Ellefson, le bassiste mais aussi complice du frontman Dave Mustaine depuis le début, au sein de la formation. Un retour presque inespéré compte tenu de la guerre judiciaire, à coups de procès assassins, qui s’était déclaré entre les deux compères. Mais c’était sans compter sur la force de l’amitié et son pouvoir de pardon qui a finalement repris le dessus. A nouveau rabibochés, les deux Dave en ont d’ailleurs profité pour commémorer l’année dernière les vingt ans de leur album phare : Rust In Peace. Quoi de mieux pour renouer les liens que de s’échanger de vieux souvenirs ?
Mais voilà, le passé est aussi là pour nous aider à apprendre et avancer vers l’avenir. C’est ce que fait Megadeth, préparant son treizième album, intitulé Th1rt3en pour l’occasion. Un album dont Mustaine semble plus que jamais fier et qu’il promet exceptionnel.
Le très sympathique rouquin nous en dit plus dans l’entretien qui suit.
« Les morceaux qu’on joue sur scène, si je ne me dis pas : « Oh mon Dieu, j’aime cette chanson, j’aime jouer cette chanson, c’est la meilleure chanson au monde ! » en général, tu t’en rends compte, parce que le public réagit de la même façon. »
Radio Metal : Votre nouvel album va s’appeler TH1RT3EN. Avez-vous eu de la malchance pendant que vous le faisiez ? Ou est-ce qu’au contraire, ça vous a porté chance ?
Dave Mustaine (chant/guitare) : Ça nous a vraiment porté chance. On a fait cet album en un temps record ! On n’a jamais fait d’album aussi vite. Enfin, quand on a fait Peace Sells… But Who’s Buying?, c’était plutôt rapide, mais les choses étaient différentes à l’époque ; vous savez, j’avais eu toute ma vie pour écrire un album. Pour celui-ci, on a commencé à zéro, avec aucun morceau, en gros, quand on l’a commencé. On avait quelques idées de morceaux, quelques pistes sur lesquelles on avait travaillé, mais rien qui avait été terminé.
Vous avez récemment dit en interview que l’album ne sonne comme rien de ce que vous aviez fait avant parce qu’il est vraiment super moderne, avant d’ajouter qu’il sonne comme des vieux classiques de Black Sabbath avec un peu du côté moderne de Queens Of The Stone Age. Ce ne sont pas vraiment ce qu’on peut appeler des groupes super modernes, surtout Black Sabbath ! Peux-tu expliquer ce que tu voulais dire ?
Ouais, c’est une très mauvaise citation qui traîne là dehors. Ce que j’ai dit, c’est qu’il y a des sons super modernes, parce que c’est juste le style de Johnny (K, producteur). Les sons en eux-mêmes SONT–COMME–DU–VIEUX–BLACK–SABBATH ! Tu vois ? Maintenant, ça ne veut pas dire que les morceaux sont comme des vieux morceaux de Black Sabbath. Mais le son, oui. Certaines des guitares. Mais ensuite, quand on met toutes les guitares ensemble, on y met la basse, puis la batterie, et on ajoute de la voix par-dessus, ça ne sonne plus du tout pareil. Pour ce que j’ai dit à propos de Queens Of The Stone Age, je parlais du son des guitares. Je ne connais pas ce groupe du tout. Je connais un seul morceau. (Il chante le riff de « No One Knows »)
Ouais, c’est « No One Knows ».
Ouais, c’est ça! Que Dieu les bénisse, ils n’ont pas besoin de ma publicité du tout pour les aider. Je sais qu’ils sont hyper connus et ils sont manifestement un super groupe, mais ma citation a été vraiment mal interprétée.
Vos deux derniers albums étaient dans la veine du thrash metal classique de Megadeth et selon certains de tes dires, il semblerait que vous vouliez faire quelque chose de différent cette fois…
Non. On suit nos racines maintenant. On est exactement là où on veut être. Le dernier album était là où on voulait qu’il soit. Cet album est là où on veut être maintenant : on revient à ce qu’on a toujours fait. Tu sais, quand on a fini l’album Risk, j’ai dit à Marty (Friedman) : « Il faut qu’on retourne à nos racines » et il n’a pas voulu faire ça. Il voulait jouer plus de musique pop, donc on s’est séparés. Ça en dit beaucoup, que quelqu’un décide de changer complètement sa façon de jouer de la guitare parce qu’il ne veut pas continuer dans une certaine direction. Donc depuis Risk jusqu’à aujourd’hui, chaque album a ressemblé de plus en plus à ce que j’ai en moi. Tu sais, quand tu apprends tous ces trucs comme comment écrire une chanson en particulier, quelque chose se passe en toi. Et quand tu écris une autre chanson, cette chose est toujours là. Ensuite, en fonction de qui te l’a appris et en fonction du succès que ça a eu, tu te retrouves à ne pas vouloir écouter tout ça, parce que tu sais que si tu fais ce genre de choses, la chanson aura probablement plus de succès mais… les fans vont-ils l’aimer ? Tu vois ? Donc, on s’est contenté de suivre notre instinct à nouveau parce que quand on jouait de la musique pour nous-mêmes, c’est là que je me sentais le mieux sur scène. Et je le sens : les morceaux qu’on joue sur scène, si je ne me dis pas : « Oh mon Dieu, j’aime cette chanson, j’aime jouer cette chanson, c’est la meilleure chanson au monde ! » en général tu t’en rends compte parce que le public réagit de la même façon.
« Avoir à nouveau Dave (Ellefson) dans le groupe est quelque chose qui me manquait. J’étais triste à propos du procès. C’est arrivé, et durant tout ce temps j’ai maintenu que je l’aimais, je lui pardonnais, je ne voulais pas que tout cela arrive. »
L’année dernière vous avez fait la tournée du vingtième anniversaire de Rust In Peace. Est-ce que jouer ce thrash metal old-school a eu un impact, d’une façon ou d’une autre, sur l’écriture du nouvel album ?
C’est ta question ? C’est une très bonne question ! (Long silence) C’est pas bête du tout. Parce que faire cette tournée pour Rust In Peace, on a beaucoup aimé jouer ces vieux morceaux. Je pense que d’une certaine manière ça a eu une influence sur ce nouvel album et c’est très bien vu de ta part de l’avoir remarqué… Un point pour toi !
Dave Ellefson a été cité disant que c’était marrant qu’il y a vingt ans vous avez terminé Rust In Peace puis vous avez fait Countdown To Extinction, et que c’est également l’impression que lui donne ce nouvel album. Est-ce également le cas pour vous ?
Eh bien, je dois t’avouer que pour moi, cet album a plus de potentiel que tout ce qu’on a fait depuis, parce que Countdown est le plus gros album qu’on ait fait. Maintenant il est presque trois fois disque de platine aux États-Unis, ce qui est vraiment gros. Et je dois te dire, cet album… J’en suis vraiment fier. Tous les autres albums, on a envie de dire « Ouais, il est génial, il est ceci, il est cela ». Je n’essaie pas d’enjoliver mes réponses pour celui-ci, je dis juste « l’album est ce qu’il est, il faut que vous l’écoutiez vous-mêmes ». Je l’adore ! Je le trouve génial. Je pense que c’est le meilleur truc que j’ai fait depuis très longtemps. Mais c’est vous les juges. Et vous avez déjà entendu des morceaux, vous avez entendu « Sudden Death ». Vous avez entendu « Never Dead », la chanson pour ce jeu vidéo. Vous avez entendu… Enfin, je ne sais pas si vous avez déjà entendu « Public Enemy », mais… Je sais que vous avez entendu ces morceaux, tu sais ?!
TH1RT3EN sera le premier album de Megadeth avec Dave Ellefson depuis son retour dans le groupe. Cela a-t-il changé quelque chose dans votre façon d’écrire, comparé aux deux derniers albums où James Lomenzo jouait la basse ?
Oui. Dave est un excellent bassiste. Lorsqu’on s’est quitté, il était vraiment bon, mais il s’est encore amélioré. Ce qui est bien quand tu joues avec quelqu’un que tu connais bien, avec qui tu as joué pendant très longtemps, c’est que ça ne prend pas aussi longtemps en studio. Donc on a vraiment tiré profit du fait d’accélérer les choses un peu, et il connaît aussi tellement bien mes influences. Donc, quand on bossait sur un morceau, il suggérait des choses comme durant l’enregistrement de « Sudden Death ». Il était dans l’encadrement de la porte de la régie et il a dit : « Ouais, je pense que je vais faire quelque chose ici, un peu à la Budgie ». Un peu plus et je me mettais à bander ! Ensuite : « Et ici je vais faire un truc à la Diamond Head » et moi je… je suis… je me dis juste : « Oh mon Dieu, je vais venir ! ». Tu sais, tu entends la piste de basse et tu dis « Merci, merci, merci ! ». Lorsque je l’ai pardonné pour tout ce qui s’est passé pendant le procès, tu sais, c’était sincère. Je n’ai pas de truc bizarre. Malheureusement, un gars en Suède a essayé de provoquer des ennuis l’autre jour, me disant des choses que soi-disant Dave a dit par le passé. Alors j’ai demandé à Dave, il m’a dit : « absolument pas ». Le mec essayait juste de créer des ennuis. Et dès qu’il a parlé à Dave, après moi, il a essayé de faire la même chose, il a essayé de provoquer des ennuis avec Dave. Quelque chose qu’il a dit que j’ai dit. Je n’ai rien à dire de négatif sur Ellefson, tu sais. Lorsqu’on s’est réconcilié, je l’ai complètement pardonné. Il m’a présenté ses excuses, on s’est pris dans les bras l’un de l’autre, et maintenant on est à nouveau en train de faire de la superbe musique ensemble.
Dave Ellefson et toi avez joué ensemble pendant des années. Penses-tu que le fait d’avoir fait une pause de quelques années dans votre relation a été positif en fin de compte ?
Je pense que oui. Je sais que c’était bon pour Dave parce qu’il a commencé quelques groupes, il a eu un boulot, il a appris beaucoup de choses, il est retourné à la fac, et son jeu de basse est devenu vraiment, vraiment bon. On lui a aussi demandé de jouer de la basse à son église. Imagine ça : tu vas à ton église le weekend et tu vois David Ellefson en train d’y jouer de la basse. Il n’a pas changé les morceaux, tu sais, ou joué quelque chose d’inapproprié pour la maison du Seigneur, mais je pensais que c’était plutôt cool. Et il m’a dit qu’il était également un ancien à son église, ce qui est tellement évident, parce que Dave a vraiment les pieds sur terre et il est fort spirituellement. C’est une super influence pour moi et un exemple pour moi parce que j’ai beau être le leader de ce groupe, je me suis entouré de gens extraordinaires. Et avoir à nouveau Dave dans le groupe est quelque chose qui me manquait. J’étais triste à propos du procès. C’est arrivé, et durant tout ce temps j’ai maintenu que je l’aimais, je lui pardonnais, je ne voulais pas que tout cela arrive, je ne voulais pas qu’il arrive quoi que ce soit à sa femme ou à ses enfants. Et sa plainte a été rejetée, donc c’était bon.
« J’aime jouer avec mon ancien groupe, il y a quelque chose de vraiment cathartique là-dedans. Aller sur scène, prendre James (Hetfield, Metallica) dans mes bras, montrer à tout le monde que c’est vrai, qu’on est à nouveau amis. Je veux dire, j’attends le jour où James m’appellera pour me dire « J’ai envie de faire un album avec toi, David Ellefson, moi et Lars ! » »
C’est la deuxième année de suite qu’on voit le Big 4 faire des concerts ensemble et même jouer tous ensemble sur scène. Les relations entre les groupes et entre les musiciens ont-elles évolué à cause de ça d’une façon ? Parce que, par le passé, de mauvaises choses ont été souvent dites entre les groupes par le biais de la presse…
Eh bien, je pense que la presse est responsable pour beaucoup des mauvaises choses qui ont eu lieu. Même après avoir fait le film du Big 4, même après que le DVD soit sorti et qu’il soit devenu disque de platine aux États-Unis. Même après tout ça, on a quand même eu des gens qui essayaient de ressortir les vieilles disputes. On se dit : « Qu’est-ce que vous voulez ? Qu’on fasse un enfant ensemble ? Qu’est-ce qu’il faut qu’on fasse pour vous prouver qu’il n’y a plus d’animosité entre nous ? » Je dois t’avouer qu’ils me font vraiment pitié. Il n’y a plus aucun problème. On s’entend super bien et je pense que ce jam à la fin est fun. Malheureusement je ne pourrais pas le faire ce soir parce qu’il faut qu’on parte tôt pour prendre l’avion pour aller à San Francisco, c’est ballot. Mais les autres groupes vont jouer et je pense que ça sera tout aussi bien. Ce n’est pas bon uniquement parce qu’on est là. C’est sympa parce qu’on en fait partie, mais pas uniquement parce qu’on est là. Il faut se rappeler que Slayer et Anthrax seront là avec Metallica aussi, donc…
Hier, Megadeth, Metallica, Slayer et Anthrax ont joué la chanson de Diamond Head « Am I Evil ? » avec Diamond Head. C’était comment ? Ça commence à faire beaucoup de musiciens sur scène !
Hier soir, il y avait pas mal de monde, mais honnêtement ça ne fait qu’un mec en plus. Je ne crois pas qu’il y ait eu qui que ce soit d’autre de son groupe sur scène. D’habitude il n’y a même pas l’ensemble des trois groupes qui vient jouer. Je suis venu chaque soir parce que j’aime jouer avec mon ancien groupe, il y a quelque chose de vraiment cathartique là-dedans. Aller sur scène, prendre James (Hetfield, Metallica) dans mes bras, montrer à tout le monde que c’est vrai, qu’on est à nouveau amis. Je veux dire, j’attends le jour où James m’appellera pour me dire : « J’ai envie de faire un album avec toi, David Ellefson, moi et Lars ! » tu sais ? D’étranges choses peuvent arriver. Je pense que ça serait vraiment cool.
Tu lui en as parlé ?
Je lui en ai parlé après le désastre au Japon, j’ai juste sorti ça sans cérémonie « on devrait faire ça » et lui de répondre : « eh bien, on ne peut pas le faire maintenant ». Il n’a pas dit non, il a juste dit qu’il ne pouvait pas le faire maintenant.
C’est peut être un début d’une news, ça…
NE FAIS PAS ÇA !
(Rires) Tu sais, demain sur les sites de news tu verras « Dave Mustaine et James Hetfield parlent de… »
(Très sérieux) C’est la meilleure façon de s’assurer que ça n’arrivera jamais. Tu peux dire que j’ai déconné avec l’idée, mais je t’en prie, ne dis pas que j’ai dit ça. C’était une blague !
Lars Ulrich et James Hetfield ont souvent parlé de l’impact qu’a eu sur eux la musique de Diamond Head. Qu’en est-il pour toi ? Ce groupe est-il aussi important pour toi ?
Ils sont très importants. Tu parles des groupes qui nous ont influencés étant gosses. Il y en a eu plusieurs mais je pense que Diamond Head a vraiment été crucial pour James et moi quand on apprenait des riffs. Tu sais, on a dépassé Brian (Tatler, Diamond Head), de toute évidence, mais il y a toujours ce style qu’il avait. Tu sais, des coups de médiator vers le bas, deux cordes à la fois, puis une seule, puis deux puis une… Tu sais, ce jeu de guitare vraiment simple, presque comme les B-52s, mais heavy et cool. Et ouais, ça a eu un gros impact sur nous, moi y compris. Parce qu’on a joué presque cet album en entier, Lightning To The Nations, quand j’étais dans Metallica. On a fait « The Prince », « Sucking My Love », « Helpless », « It’s Electric », « Am I Evil? », la seule qu’on n’ait pas faite c’était « Lightning To The Nations ». Peut-être parce qu’elle était trop simple, je suppose. Je ne sais pas.
Interview réalisée par Metal’O Phil au Sonisphere d’Amnéville le 9 juillet 2011 en face à face.
Fiche de questions et introduction de Spaceman
Transcription et traduction : Stan
Site de Megadeth : www.megadeth.com
Très bonne interview.
Je note surtout que Dave Mustaine a accordé un bon point à Métalo.
Celui-ci pourra donc lancer désormais à n’importe quel contradicteur – au hasard un animateur de radio à la longue queue de cheval – « Ta-ta-ta-ta, on se tait, Dave Mustaine m’a accordé un bon point. »
Lis bien a la toute fin de l’interview 😉
J’étais sûr – mais vraiment sûr – que cet enfoiré réagirait…^^
Spaceman : tu es plus que prévisible et ton ego n’a d’égal que ta suffisance !! 😉
Je connais que deux ou trois chansons de Megadeth, mais j’adore Dave Mustaine !
Super prestation au Sonisphere d’ailleurs !
Bonne interview, par contre un truc me chiffonne dans la traduction :
Dave Mustaine : »et moi je… je suis… je me dis juste : « Oh mon Dieu, je vais venir ! » »
C’est bien « I’m gonna cum » qu’il essaie de dire, non ? Au vu des performances de M. Ellefson, il a l’air d’être sur le point d’avoir un orgasme auditif.
Allez, un petit coup de « Mechanix » en attendant le prochain album !
\m/
Humm bon pour faire simple, « venir » peut signifier jouir, seulement c’est plus correct même si mal compris.
Exemple : Dans American Pie 1, la meuf qui est dans sa chambre avec son copain et quand sa mère lui dit de venir à table elle hurle « JE VIENS ! JE VIENS ! » et bien c’est la même signification.
oui, d’ailleurs « cum » n’est autre que le langage SMS de « come » qui a la même double signification en anglais comme en français
SUPERBE INTERVIEW =)
Vivement qu’on puisse écouter =) (d’ailleurs je pensais vraiment qu’ils allaient faire un nouveau titre au sonisphere mais nan !) dommage ^^’
MEGADETH !!!
Eeeuh ils ont fait Public Enemy #1 du nouvel album et Dave l’as annoncé avant de le jouer faut ouvrir ses oreilles !
ah ce bon vieux dave ils nous a concocté un super album j’en suis sur , UP MEGADETH
Completment daccord avec Stan cette interview est juste génial !
cette interview est juste géniale!
Ces interviews sont toujours pleines d’enseignements, merci Radio Metal.