Phil Campbell rempile pour un troisième l’album et il embarque une fois de plus avec lui ses trois rejetons (logique, sinon le groupe ne s’appellerait pas Phil Campbell And The Bastard Sons), ainsi que le nouveau chanteur Joël Peters, remplaçant de Neil Starr, dont la voix rocailleuse se mêle parfaitement à l’ensemble et fait de lui le choix idéal. La joyeuse troupe propose un disque qui sent bon le hard rock plein d’énergie sur fond de progressions harmoniques qui rappellent indéniablement l’héritage laissé par Motörhead. Mais attention, Phil Campbell ne se contente pas de simplement recopier ce qu’il faisait aux côtés de Lemmy Kilmister. Ici, il s’assure toutefois d’ajouter une touche de modernité, flirtant même par moments avec des notes presque heavy metal. C’est le cas sur le titre « Schizophrenia » et son intro rentre-dedans, portée par une batterie et un riff percutants.
Sur « Strike The Match », il fait trembler sa guitare et délivre un solo dont lui seul a le secret, un de ceux digne de ses plus grandes heures de gloire, ce qui prouve que notre cher rockeur n’a rien perdu de sa superbe. Sur la chanson titre où l’ambiance se fait plus subtile, bien que toujours frappante, le solo y est cette fois électrisant. Bien sûr, il se devait quand même bien de rendre hommage au groupe de légende qui l’a vu évoluer pendant trente-deux ans, avec les morceaux « The Hunt » et « Show No Mercy », les plus « motörheadiens » dans leur construction et leur mélodie. Il va sans dire que Kings Of The Asylum est un disque de pur et solide hard rock qui arrive comme un coup de poing dans les dents. Et loin de faire mal, on veut bien en redemander.
Clip vidéo de la chanson « Strike The Match » :
Clip vidéo de la chanson « Hammer And Dance » :
Clip vidéo de la chanson « Schizophrenia » :
Album Kings Of The Asylum, sorti le 16 juin 2023 via Kings Of The Asylum. Disponible à l’achat ici