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Song For The Deaf   

Rejoignez le gang de l’Homme-Broyeur


A constamment nager dans les eaux profondes du metal pour revenir à vous les filets chargés de nouvelles fraîches des groupes les plus extrêmes que vous aimez, on passe souvent à côté de nouveautés qu’on aurait aimé connaître plus tôt.

Nick Cave, ce n’est pas forcément le genre d’artiste dont on peut caser aisément l’actu dans un média metal. Balayant tout le spectre du rock, de certaines expérimentations bluesy au post-punk le plus froid, jusqu’à la perte de repère, créant une musique souvent troublante et difficile d’accès, il n’est tout de même jamais allé assez loin pour qu’on dise un jour qu’il a jamais fait du metal.

Et il a fallu que Josh Homme, monsieur Queens Of The Stone Age, passe par là pour que je vous en parle ici.

Je ne vous en voudrais pas de ne pas apprécier Nick Cave, avec ou sans ses Bad Seeds. En réalité, la majeure partie de sa discographie ne m’émeut que peu. Mais en 2007 arrive le premier album (éponyme) de son autre groupe : Grinderman. Une de ces galettes qui rapidement tourne en rotation intensive dans mes oreilles. Un album qui vous fait traverser en moins de quarante minutes tout un éventail de sensations intenses alors que l’électricité vous traverse le cerveau comme le long foret d’une perceuse.

Le « No Pussy Blues » vous transforme en bête enragée, la bave aux lèvres avant de plonger dans la transe dépressive de « Electric Alice ». On headbanguerait bien sur « Depth Charge Ethel » (dans lequel on entend quand même les termes « heavy metal »). « Honey Bee » vous fait vous rouler par terre comme pris d’une crise d’épilepsie avant de replonger dans un spleen dont les racines plongent dans quelques traumatismes enfantins sur « Man In The Moon ». Finalement, on termine sur « Love Bomb » qui augmente une fois de plus le rythme et on ne veut ensuite qu’une chose : remettre tout ça, ne serait-ce que pour ré-entendre ce « Kick those baboons and other motherfuckers out » sur « Get It On », puis tout réécouter.

Et depuis plus rien ! La composition du deuxième traîne en longueur. On cesse de guetter l’info. On passe à autre chose. Et puis j’apprends récemment dans ma pêche métallique quotidienne que Josh Homme a remixé un morceau de Grinderman… Ha oui, lequel ? « Mickey Mouse And The Goodbye Man ». Quoi ?! J’le connais pas celui-là ! Putain, d’où il sort ? Quoi ?! Grinderman 2 est sorti en septembre 2010 et je n’étais pas encore au courant ?!

Alors pour que ça ne se reproduise plus, je vous mets tous – oui, vous tous – dans le coup. Et pour mieux vous accrocher à Grinderman et faire de vous des membres du gang, je ne vais pas vous soumettre au visionnage du tout nouveau clip de ce « Mickey Mouse » mais à un truc qui devrait plaire aux métalleux que vous êtes : des personnages mythologiques, des mecs en cuir et des explosions. C’est « Heathen Child » (ce qui est purement « pagan », en plus) et ça sort de ce Grinderman 2 que j’ai failli louper.


Animalement vôtre.



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