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Rock Your Brain Fest 2025 : deux jours d’énergie brute aux Tanzmatten de Sélestat


Vendredi 17 et samedi 18 octobre 2025, les Tanzmatten de Sélestat ont vibré au rythme du Rock Your Brain Fest 2025. Deux journées de concerts intenses, mêlant découvertes locales, têtes d’affiche françaises et internationales, où metal, punk et rock alternatif se sont succédé sans temps mort. Entre sets survoltés, moments de détente acoustique et interactions avec un public toujours plus enthousiaste, le festival a une fois de plus confirmé son statut d’événement incontournable localement. Le festival a également fait la part belle aux artistes locaux en ayant mis en place une scène acoustique en extérieur pour entrecouper les têtes d’affiche de la mainstage.

A noter que la treizième édition du festival est d’ores et déjà annoncée pour les 23 et 24 octobre 2026, avec, à l’affiche, Tagada Jones, Les Ramoneurs De Menhirs, Cachemire, Didier Super, Opium Du Peuple, Los Fastidios, Darcy, Not Scientists, Schlaasss Et Corbillard…

Evénement : Rock Your Brain Fest
Date : 17 & 18 octobre 2025
Salle : Les Tanzmatten
Ville : Sélestat [67]

Vendredi en fusion : metalcore, thrash et stoner pour ouvrir le festival.

Le coup d’envoi du festival a été donné par une succession de groupes qui ont su captiver dès les premières notes. De l’ouverture énergique de Warfaith à la fusion psyché-stoner de Monkeys On Mars, la soirée a alterné puissance, virtuosité et moments planants. Les spectateurs ont vécu une première journée intense, marquée par la diversité des styles et une énergie communicative dans chaque set.

À 16h20, Warfaith ouvre la mainstage devant une soixantaine de spectateurs, dans une salle encore clairsemée. Ce genre de configuration n’effraie pourtant pas le quintet messin, qui attaque avec une assurance digne d’une tête d’affiche. Malgré un horaire précoce, le groupe ne ménage pas ses efforts. Les musiciens occupent la scène avec conviction, se répondent du regard, et multiplient les interactions avec le public. Entre deux morceaux, on trinque à la bière, on plaisante, on invite la salle à s’approcher. L’ambiance se détend progressivement, et même si les pogos ne rassemblent que quelques participants, la ferveur est bien réelle. Trois personnes suffisent pour transformer le centre de la fosse en mini chaudron, symbole d’une adhésion sincère. Le mix, particulièrement propre pour un groupe d’ouverture, permet d’apprécier la cohésion du groupe et le soin apporté à chaque détail.

Quelques touches d’humour viennent ponctuer la performance : masques de chat ou autres trouvailles visuelles, qui déclenchent les sourires tout en conservant l’intensité musicale. Ces respirations légères contrastent efficacement avec la densité des morceaux, et contribuent à installer une atmosphère conviviale. En quarante minutes, le groupe réussit, grâce à un mélange d’autodérision et de sérieux, à transformer un créneau d’ouverture en prestation efficace et chaleureuse.

Setlist :

Beerminator
Brainsucker
Alf Must Die
Light Your Fire With Beer
Muscles
Catzilla
Satan Is a Cat
Pint of Pills
Vermin

Changement d’ambiance à 17h30 avec l’arrivée de Psykup sur la mainstage. Après leur passage au Mozhell Festival en juillet, les Toulousains retrouvent le Grand Est pour un set carré, dense et sans détour. Le public, plus nombreux que pour Warfaith, commence à se masser dans la salle alors que la lumière baisse et que les premiers accords résonnent. L’énergie est immédiatement palpable : riffs tranchants, groove omniprésent, et cette touche d’excentricité qui caractérise si bien le groupe. Les musiciens entrent directement dans le vif du sujet, sans introduction superflue. Les premiers morceaux — « I Will Let You Down », « Fear Is The Key » et « Drinks On Me » — installent le ton d’un concert solide et percutant. Le son est équilibré, les guitares s’entrelacent avec précision, et la rythmique donne toute sa cohésion à l’ensemble. Psykup maîtrise parfaitement le jeu des contrastes : alternance de passages lourds et d’interludes plus mélodiques où la tension retombe avant de repartir de plus belle.

L’ambiance reste relativement sage, la fosse oscillant entre observation et quelques mouvements de tête. Le groupe, fidèle à lui-même, cherche à mobiliser la foule : échanges au micro, sourires, gestes vers le public. Peu à peu, la chaleur monte, et à mesure que la setlist progresse — « Rise and Fall And… », « Love Is Dead » ou encore « Same Player » — les premiers rangs se détendent. Psykup impose son univers et laisse une empreinte durable, confirmant son statut de formation atypique mais incontournable sur la scène française.

Setlist :

I Will Let You Down
Fear Is The Key
Drinks On Me
Rise And Fall And…
Love Is Dead
Same Player
Bigger Than Life
Your Vision
Happy Sad
Teacher
Burn After Hearing

À 18h50, la salle atteint son premier vrai pic d’affluence. Les récents lauréats des Foudres (révélation de l’année) montent sur scène sous les applaudissements d’un public désormais bien réveillé. Le contact avec la foule est immédiat, naturel, presque complice. Revnoir fait exploser la température dès les premières secondes. Le quatuor attaque fort avec « The Pact », un titre dense et efficace, aux riffs tranchants et à la batterie martelée avec précision. Le groupe alterne habilement entre morceaux percutants et passages plus atmosphériques, jouant sur les contrastes sans jamais perdre en intensité. Cette dynamique rend le set captivant de bout en bout, tout en donnant de la respiration entre les attaques plus frontales.

Le public, conquis, se montre bien plus expressif : les pogos se multiplient, les bras se lèvent, et certains refrains sont repris à pleine voix. Revnoir sait canaliser cette énergie sans la laisser déborder, gardant toujours un contrôle précis de son show. Les lumières, synchronisées avec les passages plus intenses, ajoutent à la mise en scène un aspect presque cinématographique. L’enchaînement des derniers morceaux illustre parfaitement l’équilibre entre puissance et subtilité, entre anglais et français, avec une progression qui tient la salle en haleine. En un peu moins d’une heure, Revnoir confirme tout le bien que l’on pense d’eux. Leur victoire aux Foudres n’a rien d’un hasard : ils livrent une prestation professionnelle, dense et sincère, qui marque clairement un tournant dans la soirée.

Setlist :

The Pact
Revenge
Night Terror
SNAKE
Invincible
Crève
New World
In Limbo
20mg
Into Quiet
Bang Bang

À 20h10, la soirée prend un tournant plus festif avec l’arrivée des Allemands de Tankard. Le groupe, pionnier du thrash metal humoristique et bon vivant, transforme instantanément la mainstage en taverne géante. Dès les premières notes de « One Foot In The Grave », la fosse s’agite : pogos, headbanging et chants collectifs se déclenchent sans la moindre hésitation. Tankard s’impose avec son mélange unique de thrash old-school et d’autodérision assumée. Le groupe déroule une setlist rythmée où s’enchaînent des classiques issus de leurs différents albums : « Zombie Attack », « Chemical Invasion », « A Girl Called Cerveza » ou encore « Need Money For Beer ». Chaque titre est accueilli avec une ferveur croissante, et le public reprend les refrains à pleins poumons, créant une atmosphère conviviale et fédératrice.

Sur scène, Gerre, le chanteur, mène la danse avec un charisme bon enfant. Entre deux titres, il multiplie les échanges avec la foule et incite la fosse à lever son verre à chaque refrain. Les Allemands s’amusent autant qu’ils jouent, et cette authenticité se ressent jusque dans les derniers rangs. Le thrash de Tankard ne cherche pas la démonstration, mais la communion : faire participer, faire rire et surtout faire bouger. Mission accomplie, puisque la fosse ne se calmera pas avant la fin du set, conclue dans un chaos jovial et des applaudissements nourris. Tankard prouve une fois de plus qu’après plus de quarante ans de carrière, son thrash reste un modèle d’efficacité. Sans prétention, mais avec une générosité et une énergie communicative, pour offrir un vrai moment de partage.

Setlist :

One Foot In The Grave
The Morning After
Ex-fluencer
Need Money For Beer
Rapid Fire (A Tyrant’s Elegy)
Chemical Invasion
Zombie Attack
Beerbarians
A Girl Called Cerveza
(Empty) Tankard

À 21h40, la soirée bascule dans une ambiance plus moderne avec Resolve, formation lyonnaise de la nouvelle scène metal française. Après le déferlement festif de Tankard, le contraste est notable : ici, place à une approche plus introspective, plus dense aussi, entre metalcore mélodique et sonorités atmosphériques. Dès les premières notes, le groupe impose une identité forte : rythmiques ciselées, voix claires et screams maîtrisés. Le son, très propre, souligne la richesse des arrangements. Les transitions entre tension et accalmie sont fluides, jouant sur des montées en puissance savamment construites. Resolve offre un panorama complet de son univers, alternant entre énergie brute et mélancolie.

Sur scène, l’engagement est total. Les membres occupent l’espace avec assurance, sans excès, mais toujours dans le souci du détail. Les lumières, parfaitement synchronisées, accompagnent chaque break ou montée, renforçant la dimension immersive du set. Le chanteur alterne cris perçants et passages clairs avec une grande justesse, porté par une section rythmique d’une précision redoutable. Resolve confirme ici sa montée en puissance sur la scène européenne, capable de fédérer un public varié.

À 23h10, le festival tombe dans un univers plus planant avec les Suisses de Monkey3, connus pour leur rock psychédélique et progressif. Dès les premières notes, la salle est enveloppée par un mur sonore dense, où les guitares et la batterie hypnotiques se répondent avec fluidité. Contrairement aux sets plus directs des groupes précédents, ici la musique se déploie lentement, laissant au public le temps de s’immerger dans chaque détail et chaque montée. Le groupe privilégie des compositions longues, instrumentales et progressives, mêlant passages atmosphériques et crescendos puissants. Les textures sonores créent un véritable voyage. L’ensemble est parfaitement équilibré, et chaque instrument trouve sa place dans ce paysage sonore complexe.

Sur scène, les musiciens semblent plongés dans leur musique, mais restent attentifs à l’énergie de la salle. Le public, captivé, suit chaque crescendo avec attention, ponctuant les moments forts d’applaudissements et de réactions mesurées mais sincères. Même sans paroles ni chœurs, Monkey3 réussit à captiver pleinement les spectateurs par la force de son univers sonore. En clôture, les Suisses laissent une impression durable : un voyage hypnotique, immersif et parfaitement maîtrisé, qui démontre l’expertise et la cohésion du groupe.

À 23h55, Mars Red Sky prend la scène directement après Monkey3, sans réelle pause, témoignant une complicité évidente entre les deux formations. Le ton reste similaire : un certain psychédélisme, légèrement plus sombre. Les riffs massifs et les voix imposent une atmosphère dense et hypnotique. La basse, profonde et vibrante, soutient la densité de la guitare. L’ensemble donne une impression de puissance contenue, qui maintient le public attentif.

Sur scène, Mars Red Sky fait preuve d’une synergie remarquable. Les musiciens occupent l’espace avec assurance, accentuant chaque montée par des mouvements subtils et des échanges visuels entre eux. La maîtrise technique est évidente : chaque nuance, chaque effet de guitare ou de pédale est calculé pour renforcer l’atmosphère immersive du set. À l’issue de celui-ci, le groupe est rejoint par Monkey3 pour la dernière prestation de la soirée.

La première journée du festival se conclut donc avec Monkeys On Mars, un projet réunissant les membres de Monkey3 et Mars Red Sky, qui fusionnent leurs univers respectifs pour proposer un set expérimental. La salle, bien que moins remplie à cette heure de la soirée, reste attentive, captivée par la densité et la richesse du son. Pendant vingt minutes, les musiciens se répondent, échangent des motifs et créent des moments de tension suivis de relâchements planants. Cette performance clôt parfaitement le vendredi, offrant une transition entre intensité et contemplation.

Samedi survolté : punk et humour déchaînent Sélestat

La deuxième journée du Rock Your Brain à Sélestat a été résolument axée sur le punk, l’humour et des textes engagés. Dès l’après-midi, la salle a réagi aux concerts énergiques et aux passages participatifs, entre riffs puissants et refrains fédérateurs. L’alternance entre morceaux intenses et moments plus légers a maintenu l’attention du public et renforcé la complicité entre les groupes et leurs spectateurs, offrant une ambiance dynamique tout au long de la journée.

Le coup d’envoi de cette deuxième journée est donné par The Turbo AC’s, groupe originaire de New York qui mélange punk rock et mélodies accrocheuses. La salle, très peu remplie, réagit progressivement : les spectateurs se balancent sur le rythme, et les refrains entraînants les invitent à chanter. Le groupe alterne habilement morceaux courts et titres plus développés, créant un set fluide et équilibré qui ne laisse que très peu de temps mort. L’énergie sur scène est palpable : les membres interagissent entre eux et avec le public.

Chaque morceau est exécuté avec précision, tout en laissant place à la spontanéité et à l’interaction. Le chanteur pousse les spectateurs à reprendre les refrains, créant une communion qui s’intensifiera au fil du set. The Turbo AC’s réussit à transmettre sa passion et sa vigueur contagieuse, posant les bases d’une journée prometteuse.

Setlist :

Nothing Wrong With Me
Puff Of Smoke
Mean Mistreater
Fired Up
Automatic
Collision Course
Hit & Run
Genuine
Who Knows
Hypnotized
Primer Black
Unchained
1-800
Go Ahead
Fistfull Of Fury
Emergency Room
The Future
S.R.O.
Anna
Hit The Road

À 15h40, les quatre guitares de Dirty Fonzy mettent rapidement le feu à la salle – après un premier solo de trompette de leur mascotte manchot. L’humour et la virtuosité technique se combinent à merveille pour créer une performance spectaculaire. Le groupe parvient à maintenir une dynamique constante entre les morceaux, tout en jouant avec le public et en provoquant de nombreuses interactions. On peut notamment souligner un long slam du manchot, avant qu’un membre du groupe ne descende dans le public, laissant les spectateurs chanter les refrains au micro. Les transitions sont rapides et fluides, alternant classiques du groupe et morceaux plus récents, maintenant un rythme soutenu. La maîtrise technique est solide : les guitares restent précises et la prestation scénique dynamique.

Setlist :

Full Speed Ahead
Here We Go Again
Radio No1
Riot In The Pit
Coming Back
Beervengers
Casual Day
Things We’ve Never Said
Mindless Game
Back In Town
What The Fuck
Playing Punk Songs
Church War & Guns
1977
On The Road
The Worst
Rock & Murders
Dirty Fonzy

À 17h00, les Britanniques engagés de The Meffs investissent la scène avec une énergie impressionnante, malgré leur formation réduite à un duo. La chanteuse-guitariste et le batteur compensent largement le nombre par une présence scénique intense, donnant l’impression d’un groupe bien plus nombreux. Dès les premiers accords, la salle réagit : pogos et circle pits éclatent spontanément, et l’ambiance devient rapidement électrique.

La chanteuse, particulièrement charismatique, descend plusieurs fois dans la fosse pour jouer au milieu des spectateurs, les entraînant dans le set. L’interaction avec le public est forte : des spectatrices sont invitées sur scène pour sauter et slamer, renforçant l’esprit participatif de la prestation. The Meffs réussit à captiver et à galvaniser la foule pendant toute la durée de son concert. L’énergie communicative du duo, combinée à la participation active de la foule, crée un véritable moment de partage. The Meffs effectue ainsi un passage réussi aux Tanzmatten.

Setlist :

Look At You
Stamp It Out
So Modern
Everything’s Gone
Breathe (reprise de The Prodigy)
Wasted On Women
Deathwish
Disorder
Fire
Business
Broken Britain Broken, Brains
Budget Luxury
Clowns

À 18h20, Le Réparateur prend place sous les acclamations d’un public déjà bien réactif et chaud. L’ambiance est immédiate : les premiers riffs déclenchent des slams et des mouvements spontanés dans la fosse. Le groupe, fidèle à son style à la fois humoristique et incisif, combine des textes critiques et des interventions plus légères qui captivent l’attention et provoquent de nombreux éclats de rire parmi les spectateurs. La performance du groupe est marquée par une grande proximité avec la salle. Le chanteur, en renversant ses deux bières sur scène, ne perd rien de sa bonne humeur : il engage la foule, plaisante et accepte même que quelqu’un du public lui tende un verre pour continuer à chanter. Ces interactions renforcent le côté convivial du set.

Entre les morceaux, les pauses pour boire ou plaisanter ne perturbent jamais le rythme global : la dynamique reste soutenue et les transitions fluides, alternant passages festifs et morceaux plus intenses. Le Réparateur sait également jouer sur la variété : certains titres provoquent des slams et des pogos collectifs, tandis que d’autres invitent à l’écoute attentive et à l’appréciation des paroles. Au terme de ce set d’une quarantaine de minutes, le groupe a su mobiliser un public déjà attentif, maintenir une énergie constante et offrir un mélange de puissance, de technicité et d’humour qui incarne parfaitement l’esprit de leur musique.

Setlist (qui était prévue mais ne correspond pas exactement à ce qui a été joué) :

Metal Reproduction / Tais-toi Un Peu / 500 Litres
Yannick Noah / La Belle Vie
Politesse / T’es Malade
Tu Meurs / Semaine Normale / Homme Femme
Pas La Même Merde / Tout Ce Que Je Croise
Année De Merde
Les Gens Beaux / Elle Est Pas Folle De Moi Du Tout
Etiquette / Super, Merci
Heureux Et Gros / George Harisson
Plage, Plage / Mon Coeur Balance

À 19h40, Ludwig von 88 monte sur scène devant une salle comble. Après les premières heures de concerts, le public est déjà bien chaud et l’ambiance électrique. Les spectateurs acclament le groupe dès les premières notes, chantant en chœur. Fidèle à son style satirique, le groupe enchaîne les morceaux emblématiques qui ont façonné sa réputation, tout en ajoutant des surprises et des moments festifs qui tiennent l’audience en haleine pendant une heure. L’expérience et la complicité des musiciens sont palpables : chaque membre occupe son espace avec assurance, et la dynamique collective est constante.

Le set est construit pour maintenir une énergie continue, alternant morceaux emblématiques et titres plus rythmés ou joyeux. Le groupe sait doser les moments de tension et les instants de relâche pour maintenir la participation de la salle. L’interaction avec le public ne cesse pas pendant toute la durée du set. Au terme de cette heure intense, Ludwig von 88 laisse une impression de maîtrise et de convivialité. Le groupe réussit à combiner puissance musicale, humour et engagement, offrant un concert qui capte le public de bout en bout, confirmant leur statut d’incontournable sur la scène punk rock française.

Setlist :

Sur La Vie D’mon Père
Jean-pierre Ramone
Mon Coeur S’envole
Monte Le Son
Oui Oui Et La Voiture Jaune
Hlm
Guerriers Balubas
New Orleans
Bilbao
Louison Bobet
Sebastiano Furioso
Pocahontas (Chaque Fois)
Hola Que Tal ?
Club Med
Marche + Sur Les Sentiers De La Gloire
Come On Boys
Trash Medley
William Kramps Le Tueur De Bouchers
Pololop (Les Iroquois À Cheveux Verts)
30 Millions D’amis
Houla La !

À 21h10, Les Sheriff prennent d’assaut la scène en tant qu’une des grandes têtes d’affiche attendues de la soirée. La salle est comble et l’ambiance, déjà intense, devient rapidement survoltée. Les premières notes déclenchent pogos et chants collectifs. Les spectateurs reprennent les refrains avec enthousiasme, créant une communion parfaite entre le groupe et le public. Le set des Montpelliérains combine habilement classiques et morceaux plus récents, offrant un panorama complet de leur répertoire. Les titres emblématiques comme « Panik (À Daytona Beach) » ou « À Coup De Batte De Base-ball » déclenchent les acclamations du public, tandis que les plus récents apportent des variations et permettent aux musiciens de montrer leur maîtrise technique et leur créativité.

L’ensemble du set est pensé pour maximiser l’impact sur la salle : chaque chanson est une invitation à bouger, chanter et interagir. L’expérience dépasse la simple écoute : c’est un véritable moment de fête punk-rock, où la complicité entre les Sheriff et leurs fans est palpable. À la fin de l’heure de concert, la salle est en effervescence. Les Sheriff ont réussi à galvaniser un public entièrement réceptif, transformant leur passage en un moment marquant du festival. Leur énergie, leur maîtrise scénique et leur interaction constante avec la foule laissent les spectateurs impatients de prolonger cette soirée déjà intense.

Setlist :

Panik (À Daytona Beach)
Allegro Turbo
À Coup De Batte De Base-ball
Je Veux Savoir Pourquoi
Soleil De Plomb
Ne Fais Pas Cette Tête Là
Du Rock’n’roll Dans Ma Bagnole
Bon À Rien
Ça Fait Mal
Loin Du Chaos
3,2,1,… Zéro!
Arrête D’aboyer
À Montpellier
Pas De Doute
Pile Ou Face
Que Pasa ?
À La Chaleur Des Missiles
Condamné À Brûler
Les Deux Doigts Dans La Prise
Jouer Avec Le Feu

À 22h40, Ultra Vomit investit la scène avec ce sens du spectacle qui fait sa réputation. Dès les premières notes, la salle, pleine à craquer, est en ébullition : riffs massifs et humour débridé s’entrelacent pour créer un set à la fois musicalement impressionnant et totalement déjanté. La scène est préparée avec soin, instruments et accessoires disposés pour maximiser l’impact visuel et sonore de chaque morceau. La foule répond immédiatement aux sollicitations du groupe, alternant pogos, slams et reprises de chaque refrain en chœur.

Le set d’une heure vingt navigue entre les titres phares de leurs différents albums. Les textes absurdes, que certains ne connaissaient visiblement pas, déclenchent des rires constants et renforcent l’interaction entre Ultra Vomit et le public. La chanson « Sonde De Bite », évoquant leur absence pendant l’été et notamment au Hellfest, provoque un moment de frénésie dans la salle, les spectateurs reprenant en chœur les paroles tandis que le groupe joue avec la dérision de son répertoire. Chaque titre est l’occasion de démontrer une virtuosité technique, tout en maintenant un ton comique et décalé qui distingue Ultra Vomit sur la scène metal française.

La communication avec la foule est permanente : les membres interagissent, ponctuent le set de gestes théâtraux et encouragent la participation. La production sonore, claire et puissante, permet de profiter pleinement des détails instrumentaux tout en assurant la lisibilité des textes, un équilibre parfait entre musicalité et spectacle. À l’issue de cette prestation, la foule est euphorique, heureuse d’avoir assisté à un concert où l’humour et l’énergie scénique se conjuguent pour offrir une expérience inoubliable et pleinement représentative de l’univers singulier d’Ultra Vomit.

Setlist :

Évier Métal
Le Coq
Doigts De Metal
Quand J’étais Petit
Takoyaki
Sonde De Bite
Un Chien Géant
Calojira
Ricard Peinard
Patatas Bravas
Tikawahukwa
Toxoplasma Gondii (Felinus Sanctus)
(Minute Manard)
GPT (À L’instant)
Boulangerie Pâtisserie
Mouss 2 Mass
Dead Robot Zombie Cop From Outer Space Ii
La Puissance Du Pouvoir
Kammthaar
A.N.U.S.

Pour clore le Rock Your Brain 2025, Lion’s Law monte sur scène à 0h30, offrant une performance à la hauteur de sa réputation malgré l’heure tardive. Dès les premières mesures, le groupe impose son rythme : riffs incisifs, batterie tranchante et chant engagé captivent une salle encore bien remplie, qui ne montre aucun signe de relâchement. Le set de Lion’s Law est construit pour garder une intensité constante. Les morceaux s’enchaînent avec fluidité, alternant passages rapides et refrains fédérateurs, permettant à la foule de rester pleinement impliquée. Les spectateurs reprennent en chœur les textes, participent aux pogos et suivent chaque transition avec attention, démontrant une énergie collective impressionnante.

L’interaction avec le public est directe et sincère : le chanteur remercie les fans d’être restés après le set d’Ultra Vomit et ponctue chaque morceau d’appels à la participation. Cette communication crée une véritable communion entre le groupe et la salle, renforçant la sensation de final épique pour le festival. Lion’s Law conclut ainsi ce dernier sur une note haute, offrant une performance vive et mémorable qui synthétise le meilleur de son punk. Les applaudissements nourris et les chants du public témoignent de l’efficacité du groupe à transformer la fin de soirée en un moment de partage et de célébration collective. Les spectateurs repartent comblés et satisfaits.

Setlist :

Crucified
Our Generation
Lafayette
Brother
Escape
Lonely Road
I Don’t Give A Damn
Paris
Fidèle
The Code
Knock Em Out
Sewer Rats
The World Is On Fire
Zonard
For My Clan
I Ran

Le Rock Your Brain Fest 2025 a offert deux jours de performances intenses et variées, allant du metal technique et psychédélique à un punk énergique et humoristique. Les Tanzmatten ont accueilli des artistes de tous horizons, avec un public fidèle et réactif, permettant une immersion complète dans chaque univers musical. Entre interactions avec les musiciens, pogos, slams et moments plus contemplatifs, le festival a démontré sa capacité à fédérer et à surprendre, tout en célébrant la richesse de la scène locale, nationale et internationale. Rendez-vous maintenant en 2026.



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