Nous avons eu la chance d’entendre en avant-première le prochain album de Steven Wilson, The Harmony Codex, dans des conditions souhaitées par le musicien anglais : en son Dolby Atmos et dans le noir pour profiter au mieux des infinies subtilités de ce format qui ajoute à la diffusion sonore une dimension verticale, pour une immersion complète.
Il n’en fallait pas moins pour avoir un premier aperçu aussi juste que possible de cette œuvre longue et foisonnante qui confirme que Steven Wilson ne fera jamais deux fois le même disque. Prenant le contre-pied complet de The Future Bites, The Harmony Codex étend ses pistes sans restriction, déborde d’instruments variés (cuivres, cordes frottées, machines…) et se veut, plus que jamais, cinématographique, comme l’explique le musicien : « J’aime l’idée que la musique soit capable d’englober des changements d’humeur de la même façon qu’un livre ou un film peut le faire : la joie, la tristesse, la colère… On peut mêler tous ces sentiments dans le cadre d’un album et j’ai toujours conçu la musique de cette façon. »
En effet, des morceaux progressifs aux guitares floydiennes typiques à la piste d’ambient étiré en passant par des ambiances électro plus dures ou encore par le sommet émotionnel auquel nous porte la voix de Ninet Tayeb, les ambiances se succèdent et ne se ressemblent pas dans cet opus dont Steven Wilson ne voulait pas faire un album-concept: « Des fils thématiques traversent l’album, des sujets qui reviennent, mais je me suis vraiment laissé inclure ce qui venait cette fois, j’ai juste trouvé un moyen de les incorporer dans le cadre global qui me semblait satisfaisant en tant qu’expérience d’écoute. »
Commencé au début du confinement, cet album a nécessité environ trois ans de création, un long processus synonyme de liberté : « J’ai pris mon temps, en n’essayant pas nécessairement de faire quoi que ce soit de particulier. Je voulais juste permettre à tous les différents aspects de ma personnalité musicale de se manifester et ne pas me soucier de ce que je pouvais mettre dessus ou non, ne pas me dire que je ne pouvais pas y inclure tel élément parce qu’il n’y avait pas sa place. Je crois qu’une des vertus de cet album est justement que, parce qu’il est si éclectique, tout peut y trouver sa place ; comme presque chacun de ses morceaux appartient à un monde musical différent, ironiquement, tout colle plutôt bien ensemble. »
Juxtaposant l’opulence sonore et la plus grande économie de moyens, The Harmony Codex a été conçu en utilisant toutes les possibilités de la technologie Dolby Atmos. « Avec cet album, pour la première fois, je n’avais aucun programme préétabli, ou si j’en avais un, c’était seulement de faire un album qui sonnerait de façon incroyable en audio spatial et cela l’a peut être influencé : penser à la texture de la musique, permettre à certaines parties de se dérouler de façon beaucoup plus graduelle, de laisser le son couler. » Que l’on se rassure cependant, Steven Wilson le promet : « Même en l’écoutant en stéréo, il s’agit d’une expérience sonique très enveloppante et luxuriante ».
Clip vidéo de la chanson « Impossible Tightrope » :
Clip vidéo de la chanson « Economies Of Scale » :
Album The Harmony Codex, sortie le 29 septembre 2023.
Bon, dès que le disque sort, je l’écoute puis je reviens, à plus 🙂
J’ai aussi été surpris de ne trouver aucun réel avis de l’auteur de l’article.
Je cite Louis : « Pas grave mais dommage ».
De fait, il n’y a rien d’autre dans cet article que des citations de Steven. Aucune « première impression » : on nous dit qu’on a écouté l’album, puis on laisse la parole à l’artiste, sans même prendre la peine de préciser si on est d’accord avec ce qu’il dit ou pas.
De fait, ce titre est faux. Et c’est dommage. Pas grave, mais dommage 🙂
« C’est c’ui qui dit qu’y ‘est »!!!
Je n’ai pas la prétention de grand-chose.
Juste d’écrire quelques mots pour partager mon ressenti en particuler sur ce que tu as écrit dans ton premier post. Et aussi partager mon ressenti général sur les français dont toi (a priori) et moi faisons parti.
Parce que j’aurais très bien pu te répondre la 1ere fois KKurtz « devrait avoir l’humilité de ne pas s’ériger comme baromètre » et se poster en critique littéraire d’un article ou Radio Metal semble « faire de la ligne pour remplir du vide ».
Ici, tout le monde s’exprime, et avec l’effet de masse, ça donne une tendance.
Mais sur le fond tu as raison, je suis heureux.
Et imbécile si ça te chante.
@Mr Claude D’abord je n’ai pas la prétention de représenter la France. Peut-être que tu devrais avoir l’humilité de ne pas t’ériger comme baromètre de l’Hexagone. Ensuite, confondre la « ronchonade » (dixit) et la critique te place surement en tête des imbéciles heureux de ce pays j’imagine (puisque tu as déjà le baromètre bien dans le fondement)… Monsieur Claude dit « amen ». Monsieur Claude est « happy ». C’est un bien heureux.
@KKurtz: encore un qui est content de ce qu’il lit et qui le fait savoir.
Je vois que la France est toujours aussi « Happy » (pas du tout dans la ronchonade)
« All You Need Is Love »
Un article pour ne rien dire là où le titre annonce « premières impression (sic) ». A part citer S. Wilson, la seule information concerne le Dolby Atmos… Bref, faire de la ligne pour remplir du vide.