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Chronique   

Kvelertak – Endling


Du black metal, du punk, du hard rock, du metal progressif, Kvelertak c’est tout ça à la fois ! Leur carrière a toujours été marquée par une énergie brute et une passion contagieuse pour la musique. Preuve en est une fois de plus avec ce nouvel album. Le groupe navigue d’un style à l’autre sans grande difficulté et en met plein les oreilles. Endling s’ouvre avec « Krøterveg Te Helvete », premier single de l’album à avoir été dévoilé en avril et qui promettait déjà du lourd. Il a désormais été rallongé, frôlant les huit minutes dont les quatre premières font office de mise sur orbite via une montée en puissance bouillonnante. D’entrée de jeu, les Norvégiens donnent la pêche, puis surprennent par la multitude des idées et leur sens de l’enchaînement.

Très vite, leur éclectisme devient véritablement fascinant. Des plans empruntés au heavy metal côtoyant du blast-beat black metal par ici (« Fedrekult »), un mélange de Sex Pistols et de The Offspring par-là (« Motsols »), et même du banjo country (« Døgeniktens Kvad »), tout en gardant une patte sonore qui leur est propre et reconnaissable entre mille… Il n’y a pas à dire : Kvelertak est synonyme de talent ! L’énergie dégagée sur chacune des pistes vient dissiper la barrière de la langue (tous les textes sont en norvégiens) et rappelle que la musique est un langage universel et fédérateur. L’ensemble se définit par une décharge d’énergie pure, une catharsis sonore aussi bien pour les six musiciens que pour l’auditeur. Avec Endling, Kvelertak mise sur l’intensité et l’émotion plutôt que sur la subtilité, même si l’auditeur attentif la retrouvera dans son art de l’arrangement (notamment avec les trois guitares). Tout y est brut, impactant mais terriblement ingénieux. On l’aura compris, il s’agit d’un disque qui s’apprécie et qui mérite d’être exploré par tous les amateurs de rock recherchant la diversité sonore et l’authenticité.

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Shining – Shining


Un album titré du nom du groupe évoque une quintessence stylistique et en ce sens, celui-ci méritait d’être nommé Shining. Rien de nouveau, en effet, ni dans la forme (six morceaux, le cinquième étant une reprise instrumentale d’Erik Satie), ni dans le fond (ce black metal dépressif progressif qui se nourrit de blues, de musique classique, de jazz, etc.). La fidélité au style fixé depuis The Eerie Cold frôle même la redite, laissant entendre des échos de compositions passées. Ainsi, la proximité entre la première partie d’ « Allt För Döden » et celle de « Vilja & Dröm » est-elle frappante. L’opus dévoile pourtant d’indéniables qualités, notamment un aspect prog qui s’était estompé sur X – Varg Utan Flock. Gorgé de passages mélodiques, il est aussi constellé de soli de guitare heavy dérapant dans des harmoniques échevelés.

Le travail de composition se renouvelle peu, mais demeure remarquable par la fluidité avec laquelle il agrège ses différents apports. La brutalité glisse sans accroc dans de doux arpèges puis dans un clair solo sur l’inaugural « Avsändare Okänd ». Le pessimisme sans fond de « Snart Är Dem Alla Borta » résonne dans l’infini de ses mues : ses accords de guitare bluesy, la beauté livide de son chant clair, son solo éclatant, l’impitoyable concassage de sa batterie sur fond de cris évoquant les êtres broyés par le grand hachoir de l’existence, son ressassement de riffs puis ses douces-amères notes de piano finales… L’austérité de l’hymne à la mort « Fidelis Ad Mortem » et de ses deux phrases répétées en chœur est transfigurée par la guitare d’Andy LaRocque qui la traverse de ses envolées grandioses. Malgré quelques pannes d’inspiration, Shining démontre une fois encore son talent à marier nihilisme existentiel et richesse créative, dégoût du monde et de soi et beauté artistique.

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Phil Campbell And The Bastard Sons – Kings Of The Asylum


Phil Campbell rempile pour un troisième l’album et il embarque une fois de plus avec lui ses trois rejetons (logique, sinon le groupe ne s’appellerait pas Phil Campbell And The Bastard Sons), ainsi que le nouveau chanteur Joël Peters, remplaçant de Neil Starr, dont la voix rocailleuse se mêle parfaitement à l’ensemble et fait de lui le choix idéal. La joyeuse troupe propose un disque qui sent bon le hard rock plein d’énergie sur fond de progressions harmoniques qui rappellent indéniablement l’héritage laissé par Motörhead. Mais attention, Phil Campbell ne se contente pas de simplement recopier ce qu’il faisait aux côtés de Lemmy Kilmister. Ici, il s’assure toutefois d’ajouter une touche de modernité, flirtant même par moments avec des notes presque heavy metal. C’est le cas sur le titre « Schizophrenia » et son intro rentre-dedans, portée par une batterie et un riff percutants.

Sur « Strike The Match », il fait trembler sa guitare et délivre un solo dont lui seul a le secret, un de ceux digne de ses plus grandes heures de gloire, ce qui prouve que notre cher rockeur n’a rien perdu de sa superbe. Sur la chanson titre où l’ambiance se fait plus subtile, bien que toujours frappante, le solo y est cette fois électrisant. Bien sûr, il se devait quand même bien de rendre hommage au groupe de légende qui l’a vu évoluer pendant trente-deux ans, avec les morceaux « The Hunt » et « Show No Mercy », les plus « motörheadiens » dans leur construction et leur mélodie. Il va sans dire que Kings Of The Asylum est un disque de pur et solide hard rock qui arrive comme un coup de poing dans les dents. Et loin de faire mal, on veut bien en redemander.

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Saturnus – The Storm Within


Les tempêtes constituent un thème parfait pour un groupe dont la carrière compte plus de changements de line up que d’albums, mais qui, solide navire, a su traverser vents et marées en conservant sa qualité et son identité stylistique. Un thème que le groupe ne traite pas comme peut le faire Ahab : il ne s’agit pas ici de faire le récit de naufrages et des mille périls qui guettent le marin mais, selon un angle romantique qui sied à cette formation de death-doom à la sensibilité gothique, de relier tempête naturelle et tempête intérieure.

L’album commence par ses deux plus longues pièces, qui laissent la musique ménager ses effets. Au fil de leur lente et magistrale progression, la guitare lead déploie ses lignes lancinantes ou égrène avec le clavier ses mélodies comme on épanche sa peine, les rythmes pesants contiennent le fardeau des tumultes à venir, rafales de growls caverneux et de riffs saturés qui s’abattent, tel le malheur sur l’âme humaine. Après un « The Calling » plus direct et massif, c’est « Even Tide », ballade lacrymale tout en cordes et piano dans laquelle Paul Kuhr de Novembers Doom se joint à de belles harmonies vocales, qui fait office de calme après et avant la tempête. Les onze ans séparant The Storm Within de son prédécesseur ont vu le départ des deux guitaristes du groupe. Un remaniement qui, sans affecter la musique en profondeur, n’est pas sans effet puisque l’apport de Rune Stiassny avait marqué Saturn In Ascension, parsemé de soli bien plus rares dans The Storm Within. On y remarque d’autant plus ceux qui fendent « Closing The Circle » de leur élan plaintif et d’une touche gilmourienne. Quelques échos de The Silent Enigma d’Anathema résonnent dans ce superbe album fait de flux et de reflux, d’accalmies et de bourrasques, et dont chaque détail et chaque articulation semblent avoir été mûrement réfléchis.

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Xasthur – Inevitably Dark


Pour Scott Conner, alias Xasthur, déjouer les attentes semble devenu un acte créatif en soi. Après avoir longtemps incarné le black metal US versant DSBM, le musicien a changé de nom et de style en 2010, prenant avec Nocturnal Poisoning un tournant dark folk, avant de retrouver après trois albums son patronyme initial, sans revenir au black metal. Finalement, après deux albums entérinant la mue de Xasthur en un projet néo-folk, mené par un Scott Conner clamant que sa période black metal était derrière lui, celui-ci revient avec un album hybride qui intercale des compositions de black atmosphérique et d’acid folk. Les secondes, tapissées de délicats entrelacs de guitares, convainquent plus que les premières, assez pauvres et marquées par le son désastreux d’une boîte à rythmes, mais toutes se caractérisent par une répétitivité rendue encore plus manifeste par l’absence totale de chant.

L’intérêt de l’ensemble tient surtout à l’association des styles. Le passage du black au folk s’opère sans heurt et le synthé, présent dans les deux univers, les lie en infusant une touche entre dark ambient (style qui occupe trois morceaux à part entière) et dungeon synth. Il en ressort un album parfois déconcertant (les embardées presque enjouées de « Concrete Mattress » et « Worse Than The Good Old Days », le black jazzy de « Stigmatized Grave » et le death metal de « HellRot »), mais qui parvient à une certaine cohérence. Son titre, Inevitably Dark, résume le propos de son auteur : un seul élément définit Xasthur, sa noirceur. Malheureusement, sur ce plan justement, le résultat est assez éloigné des ambiances ténébreuses que le musicien a su créer dans le passé. L’album est beaucoup moins dépressif qu’atmosphérique et au long de ses vingt-trois morceaux, c’est plus souvent l’ennui que la tristesse qui guette.

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Vulture Industries – Ghosts From The Past


Peut-être trop difficile à placer dans une case clairement délimitée pour susciter l’intérêt qu’il mérite, Vulture Industries égraine avec patience ses albums depuis 2007. Issu de Bergen, capitale norvégienne du black metal, le groupe partage avec ce style l’exploration de la noirceur et l’alliance d’un certain inconfort et d’une vraie beauté émotionnelle. Sans être réellement avant-gardiste, le style du quintet repose sur le croisement des genres (progressif, country lugubre, gothique, metal, chanson…) et sur une théâtralité qui doit autant au charisme vocal de Bjørnar Erevik Nilsen qu’aux arrangements volontiers cinématographiques et baroques.

Fruit d’un long processus de création et d’une période d’instabilité, cet album relativement court agrège des compositions très variées, mais les entraîne toutes dans un même flot, une tendance plus directe, plus rock et finalement plus sage que celle de ses prédécesseurs. Après la vigoureuse et presque allègre entrée en matière « New Lords Of Light », qui renferme en son cœur un break au style rock gothique, et l’énergie du pourtant lourd et doomy « Saturn Devouring His Young », la suite manifeste une humeur globalement morose mais traversée d’éclats fantaisistes : guitare western, trompette et saxophone aux accents presque circassiens sur « Deeper » puis solennels sur le magistral « Tyrants Weep Alone », accordéon sur « Not By Blood, But By Words »… Une originalité instrumentale qui ne doit pas faire oublier une fondation à la fois lourde et groovy établie par d’entraînants riffs de guitare et lignes de basse. Le tout compose un tableau sombre, relevé moins par des lueurs d’espoir que par les saillies d’un esprit revenu de toute illusion et tirant, non sans une douce folie latente, des observations acides du lamentable spectacle du monde.

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Church Of Misery – Born Under A Mad Sign


Riffs sabbathiens et serial killers : la formule de Church Of Misery est bien connue des fans de doom. Depuis leur premier album au titre qui annonçait on ne peut plus explicitement la couleur, Master Of Brutality (2001), les Japonais ont enchaîné avec régularité les variations sur ces mêmes thèmes, et leur septième opus, Born Under A Mad Sign, s’il s’est fait un peu plus attendre que les autres, Covid-19 oblige, ne déroge pas à la règle… Selon Tatsu Mikami, le bassiste et compositeur du groupe, les deux choses les plus importantes dans le rock sont le groove et le riff, et en effet, avec près d’une heure au compteur, Born Under A Mad Sign offre quantité des deux. Difficile de résister à l’ouverture de « Most Evil (Fritz Haarman) », par exemple : la basse comme la guitare dégoulinent de fuzz et la simplicité du riff fait mouche. À l’image des héros de ses chansons, le groupe ne s’embarrasse guère de fioritures, mais des solos particulièrement inspirés (la bien nommée « Freeway Madness Boogie ») ou l’orgue Hammond de « Spoiler » viennent relever l’ensemble de touches délicieusement rétro.

Si Church Of Misery partage donc indubitablement la passion des années 1970 de leurs collègues du stoner/doom, pas question d’en adopter le peace and love : l’album s’ouvre sur un coup de feu et la voix abrasive de Kazuhiro Asaeda est lourde de menaces. Fritz Haarman, à qui revient cette fois-ci l’honneur de la pochette et qui a inspiré La Tendresse des loups à Ulli Lommel en – on vous le donne en mille – 1973, était certes assassin et cannibale, mais ce n’est qu’un exemplaire de la longue collection de criminels patiemment accumulée par le groupe au fil des années. Avec Born Under A Mad Sign, on est donc en terrain connu, certes, mais personne ne satisfait à la fois nos désirs plus ou moins avoués de bons vieux riffs et de true crime avec autant de panache et de conviction que Church Of Misery.

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Girlschool – WTForty Five?


Peut-on un jour devenir vieille lorsque l’on est une rockeuse ? Telle est la question à laquelle semblent vouloir répondre les musiciennes de Girlschool avec leur quatorzième album WTForty Five. Après une absence de huit ans, on ne les attendait plus. Pourtant, le quatuor revient et n’a pas perdu la recette de son hard rock pêchu qu’il vient insuffler dans douze titres suffisants mais tout de même efficaces.

Alors que l’œuvre démarre avec « It Is What It Is » et sa ligne de basse à la fois profonde et subtile, les craintes que l’on pouvait avoir quant à ce retour se dissipent. Les années écoulées semblent avoir fait beaucoup de bien à nos musiciennes dont l’expérience n’est plus à prouver. Elles jouent désormais un hard rock plus lourd, proche par moments d’un metal moderne comme peut le laisser entendre le titre « Cold Dark Heart », et son instru plus pesante, presque sombre. La voix de Kim McAuliffe a mûri comme un bon vin et vient réchauffer les cœurs. Des accords empreints d’une touche de blues, comme sur « Believing In You », témoignent de la richesse musicale qu’elles traînent depuis quarante-cinq ans dans leurs pattes. Contrairement au morceau « Invisible Killer » qui le précède et qui manque de cette énergie si particulière du groupe… Les solos parfois quelque peu simplistes sont contrebalancés par la basse prépondérante, qui vient durcir le ton. Toutefois, les rockeuses s’offrent très vite une nouvelle jeunesse avec les chansons « Up To No Good » et « Party ». Des musiques old-school, dignes du Girlschool des années 80, aux accents dynamiques et aux riffs tranchants qui donnent envie de crier « girl power ». C’est donc avec une justesse certaine que les Girlschool ont passé le cap de la quarantaine. Visiblement, on ne peut vieillir quand on est une rockeuse…

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Miserere Luminis – Ordalie


Certains souvenirs retentissent comme un écho lointain de cris et de souffrance. Comme de tristes réminiscences qui subsistent latentes et tremblantes. Ainsi, Miserere Luminis offre à son fidèle public l’exutoire qu’il n’espérait plus avec Ordalie, son nouvel opus de quarante-cinq minutes, pour cinq titres. Cinq étreintes désespérées qui traduisent la détresse d’une âme éreintée.

L’œuvre débute dans les lamentations et la mélancolie de « Noir Fauve », qui noie dans des larmes versées au piano un sentiment originel d’amertume et d’aversion que contiennent un chant enraillé et des guitares stridentes aux dissonances révélatrices d’un esprit troublé, et dont les riffs oscillent de nébuleux à corrosifs. L’explosion d’émotions ne se fait pas attendre, « Le Sang Des Rêves » perce à jour la tourmente qui déverse une violence jusque-là jugulée, et l’entrecoupe de passages aériens. À l’instar du titre précédent, « La Fêlure Des Anges » manifeste un déchaînement d’agressivité qui ne fait que s’accroître, avant de s’effondrer totalement sur « Les Couleurs De La Perte », un interlude doux et paisible aux cymbales frétillantes et à l’atmosphère sombre qui donne le ton et introduit le dernier titre de l’album « De Venin Et D’Os ». L’apogée du cataclysme se déploie alors dans des hurlements gras et enragés qui fondent dans un décor enflammé. Puis, rafraîchi par les mélodies léthargiques de violon et de piano, l’album se termine et l’auditeur peut reprendre son souffle. C’est ainsi que Miserere Luminis signe son retour dans un brasier fumant à la poésie enivrante de textes scandés avec passion, et dont les vapeurs noires s’échappent avec fougue de la structure complexe des morceaux. D’un dramatisme certain, l’ivresse d’Ordalie fait céder les chaînes de la sanité sous le poids de son impétuosité.

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Thy Catafalque – Alföld


Tamás Kátai, derrière son allure professorale, s’épanouit depuis plus de vingt ans à l’avant-garde du metal extrême avec Thy Catafalque. Après un premier album live en forme de rétrospective festive (vingt-six musiciens à l’affiche !), le cerveau du projet a regagné les studios. Si Vadak était empli de fragilité, Alföld induit des émotions plus marquées, mais toujours conciliées avec une certaine élégance. Album débridé, c’est une vitrine idéale pour la fibre compositrice de Tamás, et l’occasion de rassembler toujours plus d’interprètes.

Alföld présente quelques-unes des parties les plus lourdes de la discographie récente de Thy Catafalque. Si le chant clair est encore présent, il laisse la place, parfois plusieurs morceaux durant, à un panel qui s’étend du death au black. Cinq voix d’invités y veillent, en plus de celle de Tamás. Certains titres suivent la mouvance black metal mélodique, comme « Testen Túl » que l’on recommanderait, à l’occasion, aux fans d’Uada. Des sonorités étranges sont présentées avec décomplexion, apprêtées comme si tout était parfaitement normal ; des solos semblent arrachés aux entrailles des instruments. Cela étant, l’avant-gardisme de Tamás reste une savante concoction, dotée d’une grande âme. Si les premiers titres font craindre une atrophie du rameau folklorique, cette sensibilité persiste. Outre les choix mélodiques et les touches de flûte et de guitare acoustique, les rythmiques (avec une touche d’asymétrie sur « Folyondár ») y contribuent. Enfin, les synthétiseurs ruissellent en Alföld comme de l’eau claire dans une caverne. Bien que doté de compositions courtes et équilibrées, Alföld rejoint rapidement les vieilles habitudes de Tamás ; les plus gros écarts se concentrent sur la première partie du disque. Cela ne rend pas l’album déplaisant – on pourrait même y voir la marque d’une juste mesure dans la prise de risques.

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