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Interview   

The Soft Moon : créer pour Exister


Depuis son premier album en 2011, The Soft Moon a parcouru du chemin : avec son post-punk teinté de cold wave, le projet de Luis Vasquez s’est imposé comme l’un des fers de lance de ce revival 80s au côté de groupes comme Lebanon Hanover, Drab Majesty ou She Past Away. Plus de dix ans et quatre albums plus tard, Vasquez a joué sur les scènes du monde entier lors de performances intenses et électriques, notamment en première partie de Depeche Mode et Nine Inch Nails, et élargi sa palette à des tonalités plus variées, mais toujours froides et volontiers industrielles. De quoi lui ouvrir les portes du Roadburn et même celle du Hellfest, à l’affiche duquel il était cette année.

C’est au Roadburn justement, quelques heures avant son concert sur la scène principale, que nous avons retrouvé le multi-instrumentiste pour parler d’Exister, son dernier album en date. À la fois dansant et introspectif, on y retrouve les paroles aux allures de confessions de Vasquez, qui y explore les replis douloureux et les conséquences d’une enfance difficile. Fidèle à sa musique, aussi sincère que réservé, le musicien, église enflammée tatouée sur une main et menotte attachée à l’autre, est revenu avec nous sur ses débuts et les transformations traversées par lui-même et le projet, de la culpabilité et l’auto-détestation à la prise de confiance.

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Vandenberg et sa cuisine musicale


La résurrection du groupe Vandenberg en 2020, avec un premier album en trente-cinq ans, en compagnie du chanteur Ronnie Romero, était un petit événement en soi dans le monde du hard rock. Seulement, la sortie du disque en pleine pandémie aura fortement freiné l’élan du groupe : pas de tournée possible. Et pour couronner le tout, pour des raisons de conflit d’emplois du temps, il a fallu qu’ils se séparent de Romero. Retour à la case départ, ou presque. Mais quand on s’appelle Adrian Vandenberg, avec son CV et son talent, on n’a pas de mal à dénicher les meilleurs chanteurs du circuit hard rock. C’est ainsi que le Suédois Mats Levén (Yngwie Malmsteen, Therion, Candlemass, etc.) est venu prendre la relève, lui qui, il se trouve, est fan de longue date et a toujours voulu travailler avec le guitariste.

Voilà donc la nouvelle incarnation de Vandenberg (complété du bassiste Randy van der Elsen et du batteur Koen Herfst), plus prometteuse que jamais et qui s’est déjà consolidée en live dès fin 2021, avant de produire Sin, un album plus heavy mais aussi avec lequel le passé d’Adrian au sein de Whitesnake refait largement surface. Le musicien francophile, ayant autant un amour pour la musique que pour la peinture, la cuisine et le vin, nous parle de tout ceci depuis le Quercy Blanc où il adore se rendre dès qu’il peut.

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S.U.P. : prison de rêves


Si S.U.P. semblait sortir bien discrètement son huitième album, le bien nommé Octa, il était pour le moins très attendu par ses fans puisque dix jours après sa sortie, plus tardive que prévu, il a dû repartir au pressage ! Il faut dire qu’au-delà de son statut d’institution française dans le modeste milieu du metal, S.U.P. ne ressemble à personne d’autre, et cela depuis l’emblématique Anomaly de 1995. Le groupe lui-même a bien du mal à se définir, flirtant aussi bien avec l’univers de la cold wave que de la scène gothique, Octa n’hésite pas non plus à piocher, plus encore que par le passé, dans l’agressivité de Supuration qui restera pour le coup définitivement enterré. Qualifié comme avant-gardiste en son temps, le groupe a encore bien des choses à dire et une nouvelle histoire de science-fiction à nous raconter, autour de sa vision de prison du futur où les prisonniers se retrouvent enfermés dans les rêves et cauchemars des autres.

Si S.U.P. a bien sûr affiné sa recette avec le temps, il n’a dans son âme pas fondamentalement changé. L’idée introspective du projet et ses riffs hypnotiques et addictifs sont toujours bien là. Octa a une facilité d’écoute telle qu’il pourrait être un bon album d’ouverture vers la discographie du groupe de presque trente ans, en rendant hommage à son passé aussi bien qu’en s’illustrant dans des expérimentations nouvelles. Le guitariste Fabrice Loez nous raconte la démarche du groupe pour ce huitième opus, développant également ce désir d’indépendance et la découverte de l’autogestion pour la sortie d’un disque, et parcourant avec nous le fil narratif de cette nouvelle histoire de science-fiction proposée par le groupe.

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Dropdead Chaos : du chaos aux tubes


En 2020, début de la période Covid, pour occuper le temps, divers musiciens – les chanteurs Déhá et Renato Di Falco (Flayed, Trepalium, Les Tambours Du Bronx), les guitaristes Baptiste Ory (Nils Courbaron), Sylvain Sarrobert (Sidilarsen) et Nils Courbaron (Sirenia, T.A.N.K), le bassiste Jacou Pierre (Black Bomb A) et le batteur Boris Le Gal (Betraying The Martyrs) –, créent et enregistrent des morceaux sous le nom de Dropdead Chaos, dont tous les bénéfices sont reversés dans le but d’aider le personnel hospitalier. De cette belle initiative, et du retour très positif du public sur ses compositions, Dropdead Chaos devient définitivement un groupe qui s’attelle à la création de son premier album Underneath The Sound. Ce dernier, récemment sorti, mélange tous les horizons musicaux de ses membres pour nous proposer un metal moderne, qui nous rappelle les meilleures heures du neo-metal, mais pas seulement.

Le frontman Renato nous parle dans cette interview de la genèse du groupe, de sa manière de fonctionner à distance, de l’intégration de leurs divers horizons musicaux, mais aussi de sa gestion de ses différents projets musicaux. Un entretien plein d’énergie et d’enthousiasme pour un premier album à cette image et pleinement réussi.

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The Ocean : la fin d’une époque


The Ocean est décidément plein de surprises. Le dytique Phanerozoic était censé clore la série d’albums conceptuels basée sur les époques géologiques de la Terre, reliant ainsi Precambrian à Heliocentric et Anthropocentric, mais la créativité du groupe en aura décidé autrement, rajoutant la brique Holocene, sorte d’extension du morceau éponyme qui bouclait Phanerozoic II: Mesozoic | Cenozoic. Issu d’une sorte d’expérimentation entre le guitariste-leader Robin Staps et le claviériste Peter Voigtmann, et pas forcément pensé initialement pour The Ocean, Holocene est d’ores et déjà un album à part dans la discographie du collectif, plein de contradictions entre électronique et organique, ou calme et intensité.

A bien des égards, Holocene est la véritable conclusion du chapitre géologique, mais ce pourrait aussi très bien être un début, celui d’un groupe qui à la fois ouvre ses horizons et stabilise son processus autour d’un environnement confortable. Comme d’habitude, nous discutons de l’album en détail et en longueur avec Robin, qui nous dévoile avoir déjà sous le coude un autre album de The Ocean…

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Jason Bieler : l’orchestre de l’absurde


Jason Bieler serait-il en train de redonner un nouvel élan à sa carrière ? Connu avant tout pour avoir été la force créative de Saigon Kick – groupe de hard rock inclassable apparu au début des années 90 et qui a connu un bref mais joli succès, notamment avec la ballade « Love Is On The Way » –, le chanteur-multiinstrumentiste refait parler de lui depuis deux ans avec son projet The Baron Von Bielski Orchestra. Après un premier album, Songs For The Apocalypse (2021), Bieler a récidivé cette année avec Postcards From The Asylum. L’artiste y déploie un univers personnel, un brin déluré, résolument varié et sacrément addictif, avec l’aide d’une myriade de collaborateurs, à l’image de Marco Minneman (The Aristocrats), Ryo Okumoto (Spock’s Beard), Andee Blacksugar (KMFDM, Blondie) ou Todd Kerns (Slash). Pas étonnant qu’il ait été rapidement adopté par la communauté progressive, bien que ce ne soit pas sa scène d’origine…

Nous avons donc profité de la sortie de ce second album du Baron Von Bielski Orchestra pour faire le point avec Jason Bieler sur sa carrière passée et présente, et lui demander qu’il nous donne les pistes pour comprendre l’artiste qu’il est, unique en son genre et indépendant.

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Einar Solberg : hypersensible, hypercréatif


La créativité dont Einar Solberg a fait preuve jusqu’à présent au sein de Leprous, en sept albums et vingt ans de carrière, est impressionnante, participant à redéfinir le metal progressif aux côtés d’autres formations telles que Between The Buried And Me et Haken. Mais force est de constater qu’après pourtant deux albums très personnels – Pitfalls (2019) et Aphelion (2021) – ça ne lui suffit plus. Une envie d’autres horizons, d’autres collaborations, de produire plus. Ainsi a-t-il lancé un nouveau projet sous son propre nom afin, d’un côté, d’assouvir tous ses désirs créatifs, sans contrainte, sans attente, et d’un autre côté, de recentrer Leprous.

Premier-né de ce nouvel exutoire, en un chiffre : 16. Un album des plus variés – l’influence de la musique classique y côtoie celle du hip-hop, par exemple – qui voit Einar collaborer avec un compositeur différent sur chaque morceau et évoquer sa jeunesse entre seize et dix-neuf ans, une période charnière où « se sont passées les pires et les meilleures choses » de sa vie. Nous discutons de tout ceci avec le chanteur.

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Ruïm : Blasphemer sonne le tocsin


Rune « Blasphemer » Eriksen a beau avoir quitté Oslo il y a des années, il reste l’une des pierres angulaires de la scène norvégienne : après avoir fait ses classes dans Mayhem où il avait repris le rôle de guitariste à la mort d’Euronymous, il a imposé ses riffs dissonants dans des groupes aussi divers qu’Aura Noir, Twilight Of The Gods ou Vltimas, pour n’en citer que quelques-uns. Plus de vingt-cinq ans après ces débuts, le guitariste s’est replongé dans ses premières créations pour fonder un nouveau projet, Ruïm, où il est seul maître à bord, avec le soutien du batteur César « CSR » Vesvre. Particulièrement personnel, il donne la part belle à la spiritualité d’Eriksen, notamment à l’umbanda, qui mêle spiritisme, traditions afro-brésiliennes et christianisme.

Affable et enthousiaste malgré son emploi du temps chargé – l’enregistrement du nouvel Vltimas devait commencer très peu de temps après notre entretien –, Blasphemer est revenu avec nous sur la genèse et la direction du projet, et en a profité pour remettre en perspective sa carrière, et préciser ses ambitions en tant que musicien. Il le dit lui-même : ce premier album est un avertissement…

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Le futur selon Neo Inferno 262


Quinze ans après la sortie de Hacking The Holy Code, on n’osait plus espérer du nouveau du côté de Neo Inferno 262. Le groupe, né au tournant de l’an 2000 à une époque particulièrement fertile pour les hybridations entre black metal, indus et autres musiques électroniques (qu’on pense à Blacklodge ou Diapsiquir en France ou évidemment à Aborym et Dødheimsgard), semblait avoir disparu dans les limbes pendant que ses musiciens se consacraient à d’autres projets chacun de leur côté. Mais au début de l’année, il est à nouveau sorti de l’ombre avec un deuxième album intitulé Pleonectic. Toujours piloté par le prolifique A.K. (Merrimack, Decline Of the I, Vorkreist…), il réunit la crème de la scène française, de MKM (Antaeus, Aosoth) à Dehn Sora en passant par Saint Vincent et NRK de Blacklodge, Déhà, et Berzerk de Malhkebre pour n’en citer que quelques-uns, et met à jour les sonorités et les thématiques du premier opus. À plus de deux décennies de distance du futurisme technoïde et du millénarisme des années 1990-2000, de l’âge d’or de la transe, de la jungle et d’une certaine forme d’indus, les formes ont changé, mais les préoccupations restent les mêmes : Pleonectic parle d’accumulation infinie, d’une technologie en mesure de devenir monstrueuse et souveraine, questions plus d’actualité que jamais à une époque où les exploits des intelligences artificielles soulèvent émerveillement et épouvante dans à peu près tous les domaines.

Nous en avons discuté avec A.K. quelques heures après le set de Decline Of The I lors de la dernière édition du Roadburn. Des racines du projet il y a une vingtaine d’années aux futurs potentiels de la musique et de l’humanité en passant par son – abondante – actualité, le musicien retrace avec nous le parcours de Neo Inferno 262, qui, comme toutes les créations de SF, parle avant tout du présent…

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Cradle Of Filth et ses multiples vies


Plusieurs pages se tournent pour Cradle Of Filth. Celle du line-up, suite aux départs du guitariste Richard Shaw et de la claviériste-chanteuse Anabelle Iratni, remplacés respectivement par les Américains Donny Burbage et Zoe Marie Federoff. Celle de la maison de disques, passant de Nuclear Blast à Napalm Records. Celle de l’album Existence Is Futile, le groupe étant actuellement en studio pour enregistrer son successeur. Alors pour acter la transition et faire patienter en attendant que le nouveau chapitre s’ouvre pleinement, Dani Filth et sa bande reviennent avec Trouble And Their Double Lives, le premier album live du groupe en… vingt et un ans !

Nous parlons en détail de tout ceci avec le frontman qui, comme à son habitude, se montre loquace et sans langue de bois. L’occasion de parler de son rapport au live en général et de certains rouages internes du groupe – il répond notamment aux propos de Richard Shaw concernant son départ et l’équipe qui entoure le groupe –, allant jusqu’à quelques confessions sur la vie d’une « star » du black metal, mais aussi sur la fameuse collaboration avec Ed Sheeran qu’on ne devrait plus tarder à entendre.

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  • Red Hot Chili Peppers @ Lyon
    Queens Of The Stone Age @ Lyon
    Kiss @ Lyon
    Skid Row @ Lyon
    Hollywood Vampires @ Paris
    Depeche Mode @ Lyon
    Scorpions @ Lyon
    Thundermother @ Lyon
    Ghost @ Lyon
    Spiritbox @ Lyon
    Metallica @ Saint-Denis
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