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CR De Festival    Live Report   

Rock En Seine : Vingt Ans Déjà !


Catherine de Médicis, Oasis, le duc d’Orléans, Amy Winehouse, Marie-Antoinette, System Of A Down, R.E.M, Cypress Hill sont certains des noms associés à l’histoire du parc de Saint-Cloud. Laissons les personnages de l’histoire de France tranquilles pour nous intéresser à l’histoire de Rock En Seine qui continue à s’écrire avec cette édition 2023 ensoleillée. Billie Eilish, les Strokes, Placebo ou The Chemical Brothers, qui pour certains sont déjà passés en terres clodoaldiennes, étaient les têtes d’affiche pour les vingt ans du festival.

Vingt ans ! Vingt ans que le Parc, classé monument historique, vibre aux sons des musiques amplifiées, accueille des fans avides d’émotions sonores. Bravo ! Cette année, vous avez été cent quarante-quatre mille sur les quatre jours à profiter d’une affiche finalement très rock. Prêts pour une balade subjective ?

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Chronique   

Oomph! – Richter Und Henker


Difficile de maintenir le cap lorsque son chanteur et membre fondateur se fait la malle, après trente-deux années de bons et loyaux services. Pari pourtant remporté haut la main par la formation de Brunswick qui, enhardie de l’arrivée de Daniel Schulz (aka Der Schulz) en remplacement de son frontman historique Dero, inaugure comme il se doit son entrée dans la « nouvelle ère du groupe ». C’est en effet par cette formule que les deux rescapés de la première heure, Crap et Flux, commentaient avec philosophie le changement de line-up de la bande, avant de s’attaquer à l’écriture de leur quatorzième album, digne successeur de Ritual, sorti en 2019 et qui opérait une forme de retour aux sources.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la recette est restée furieusement intacte – même le timbre et la prestation du nouveau venu ne chambouleront les fans. Entre grosses guitares chromées et refrains cérémonials, les pionniers de la Neue Deutsche Härte en ont encore sous la pédale et rappellent à leur bon souvenir celles et ceux qui auraient eu tendance à les oublier. Exit toute mièvrerie feelgood et autres bons sentiments après tout trop optimistes pour l’époque, le ton ici se veut froid et alarmant, telle une marque de fabrique à laquelle le trio ne saurait déroger. Une plongée dans le bain métallique et délicieusement cold de l’indus teuton en somme, à coups d’hymnes électroniques d’une violence aussi percutante qu’elle est belle. La fureur est là, la poésie aussi. Une poignée de titres vigoureusement efficaces plus tard (« Wem Die Stunde Schlägt », « Nur Ein Mensch », « Sag Jetzt Einfach Nichts » ou encore « Es Ist Nichts, Wie Es Scheint » pour ne citer que ceux-là) le verdict tombe : à quasi trente-cinq ans d’existence, Oomph! scrute plus que jamais l’horizon, comme la promesse d’une histoire que personne ne souhaiterait voir prendre fin. Et c’est là tout ce qu’on peut leur (nous ?) souhaiter.

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Interview   

Danko Jones : le rock qui électrise les foules


Danko Jones n’a pas fini de rendre hommage au rock, dans sa forme la plus pure et donc la plus simple, c’est-à-dire celle d’un groupe – un power trio en l’occurrence ici – qui balance des sons électriques pour nulle autre raison que celle de passer un bon moment, dans la tradition de ses idoles de Kiss à ZZ Top, mais à sa manière, puisant dans ses goûts éclectiques pour éviter de tomber dans une musique trop générique, et avec une petite touche d’esprit punk. C’est d’ailleurs là l’un de ses grands regrets : que le hard rock n’ait jamais vraiment développé le même sens communautaire que le punk. Qu’importe, et même si de son propre aveu il n’a toujours pas réussi à dépasser la troisième division, Danko Jones trace sa route, plus sûr que jamais de son groupe et de sa « recette ».

C’est à l’occasion de la sortie de son onzième album, Electric Sounds, que nous discutons de tout ceci. Un album post-pandémie mais qui en conserve malgré tout les stigmates dans sa conception en grande partie à distance, les musiciens étant désormais éparpillés. Un entretien plein de lucidité, de sincérité et de franc-parler, que ce soit sur la carrière du groupe et sa place dans la scène actuelle, sur sa discographie, sur la compétition dans le milieu rock, sur ses propres excès…

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Chronique   

Blut Aus Nord – Disharmonium – Nahab


Incontournable de la scène black metal française avec pas moins d’une quinzaine d’albums à son actif, unique tant par son approche que ses créations, Blut Aus Nord n’a plus besoin d’être présenté. Depuis plus de trois décennies, son leader Vindsval dessine un univers sombre et protéiforme, où le black metal se colore de sonorités industrielles, de psychédélisme et de dissonance, le temps d’un album ou de vastes trilogies. C’est au cœur de l’une d’entre elles que l’on se trouve avec Disharmonium – Nahab, son dernier opus, qui approfondit l’exploration des territoires révélés par Disharmonium – Undreamable Abysses sorti l’année dernière…

Ces territoires, ce sont ceux de l’horreur cosmique chère à H.P. Lovecraft, auquel il est fait allusion dès le titre de ce nouvel album : Nahab, c’est le surnom d’une sorcière d’une nouvelle de l’Américain où l’on croise aussi Keziah Mason, mentionnée dans Disharmonium – Undreamable Abysses. Cette continuité établie d’entrée de jeu se poursuit tout au long de l’album où, entre une poignée d’interludes atmosphériques et inquiétantes (les « Hideous Dreams »), des morceaux tentaculaires se déploient : des voix à peine humaines gargouillent, des guitares dissonantes et angulaires tourbillonnent, la batterie désoriente. Parfois, un riff émerge du chaos (« Queen Of The Dead Dimension »), vague souvenir de familiarité dans un univers résolument hostile : contrées inconnues et impénétrables, lisières du rêve, du bad trip ou de la folie, formes visqueuses et délitées qui glissent entre les doigts, monde glacial suspendu entre les abysses et l’infinité du ciel nocturne, dévoré par les gouffres intérieurs. Et pourtant, un charme indéfinissable opère, et on y retourne : comme son prédécesseur, Disharmonium – Nahab rend tangible l’attraction irrésistible de ce qui nous dépasse, aussi cauchemardesque que ce soit.

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Interview   

Oomph! : en attendant le jugement


Oomph! ou l’art de la rupture dans la continuité. Que le choc a été grand quand le pionnier de la Neue Deutsche Härte a annoncé en septembre 2021 se séparer de son emblématique frontman et membre fondateur Dero Goi. Cela faisait plus de trente ans que celui-ci et les guitaristes-producteurs Flux et Crap œuvraient main dans la main, façonnant l’identité évolutive du groupe. Qu’allaient-ils faire ? Pouvaient-ils même continuer sous ce nom ? Pour les deux compères restants, la réponse était claire : pas question d’abandonner l’œuvre de toute une vie. Et c’est en la personne de Der Schulz, premier chanteur auditionné et vieille connaissance, qu’ils ont trouvé leur sauveur.

C’est bien simple, Richter Und Henker, quatorzième album de la formation, ne dépaysera pas les fans : Oomph! reste indéniablement Oomph! et le choix de Der Schulz comme nouveau frontman s’impose comme une évidence tant son style vocal se fond dans l’esthétique du groupe, en s’inscrivant dans la lignée de son prédécesseur. Un album rassurant donc, par sa musique, mais angoissant par ses thématiques qui érigent des constats sombres sur le monde actuel. Nous discutons de tout ceci et plus encore avec le trio.

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Chronique Focus   

Tesseract – War Of Being


Il aura fallu cinq ans à Tesseract pour donner un successeur à Sonder, soit le double du délai habituel. Et quelles années ! Il s’en est passé des choses, aussi bien pour la formation que dans le monde. Le groupe a notamment diffusé la performance live Portals, entrecoupée de saynètes d’inspiration SF. War Of Being est décrit comme une conséquence naturelle de cette expérience : cet avant-goût de concept album a donné à Tesseract l’élan nécessaire pour pousser une telle idée aussi loin que possible. Synopsis : « ex » et « el » (présentés sur la pochette) atterrissent en urgence à bord de leur embarcation « The Dream » et se réveillent dans « The Strangeland », monde reflétant l’état socio-économique de celui que nous connaissons. Les morceaux introduisent par la suite des personnages aussi étranges que ce nom le laisse entendre, comme « Fear », principal antagoniste de l’histoire.

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Interview   

Buckcherry : rock n’ roll, tatouages et tennis


Buckcherry garde le rythme. Un Warpaint pré-pandémie, suivi deux ans plus tard de Hellbound en pleine pandémie, lui-même suivi deux ans plus tard de son dixième album, sobrement intitulé Vol. 10, avec un line-up enfin stabilisé. Tout ceci alors que le groupe n’a quasi jamais cessé de tourner, comme nous en parlions déjà la dernière fois : après tout, le frontman Josh Todd se défini lui-même comme un « addict au travail »…

Ainsi, dans l’entretien qui suit, le chanteur tatoué nous parle du nouvel opus plein de bonnes vibration, une nouvelle fois enregistré en compagnie de Marti Frederiksen (célèbre notamment pour ses collaborations avec Aerosmith) à Nashville et qui inclue une reprise de Brian Adams.

Une interview « Good Time » comme le chante Todd sur cet album bien hard rock comme on l’aime.

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Chronique   

Kvelertak – Endling


Du black metal, du punk, du hard rock, du metal progressif, Kvelertak c’est tout ça à la fois ! Leur carrière a toujours été marquée par une énergie brute et une passion contagieuse pour la musique. Preuve en est une fois de plus avec ce nouvel album. Le groupe navigue d’un style à l’autre sans grande difficulté et en met plein les oreilles. Endling s’ouvre avec « Krøterveg Te Helvete », premier single de l’album à avoir été dévoilé en avril et qui promettait déjà du lourd. Il a désormais été rallongé, frôlant les huit minutes dont les quatre premières font office de mise sur orbite via une montée en puissance bouillonnante. D’entrée de jeu, les Norvégiens donnent la pêche, puis surprennent par la multitude des idées et leur sens de l’enchaînement.

Très vite, leur éclectisme devient véritablement fascinant. Des plans empruntés au heavy metal côtoyant du blast-beat black metal par ici (« Fedrekult »), un mélange de Sex Pistols et de The Offspring par-là (« Motsols »), et même du banjo country (« Døgeniktens Kvad »), tout en gardant une patte sonore qui leur est propre et reconnaissable entre mille… Il n’y a pas à dire : Kvelertak est synonyme de talent ! L’énergie dégagée sur chacune des pistes vient dissiper la barrière de la langue (tous les textes sont en norvégiens) et rappelle que la musique est un langage universel et fédérateur. L’ensemble se définit par une décharge d’énergie pure, une catharsis sonore aussi bien pour les six musiciens que pour l’auditeur. Avec Endling, Kvelertak mise sur l’intensité et l’émotion plutôt que sur la subtilité, même si l’auditeur attentif la retrouvera dans son art de l’arrangement (notamment avec les trois guitares). Tout y est brut, impactant mais terriblement ingénieux. On l’aura compris, il s’agit d’un disque qui s’apprécie et qui mérite d’être exploré par tous les amateurs de rock recherchant la diversité sonore et l’authenticité.

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Live Report   

Megadeth à l’Olympia… The Punishment Due.


C’est l’écrin écarlate de l’Olympia que Megadeth a choisi pour la date parisienne de sa tournée 2023 – une première, en quarante ans de carrière, une date exceptionnelle qui affichait complet depuis plusieurs semaines, malgré la période estivale.

Annoncé le jour même, c’est le groupe français Existence qui a assuré la première partie ce mardi 22 août. Influencés par des grands noms du heavy metal britanniques comme Iron Maiden et Judas Priest, ils ont offert à un public conquis un set dynamique et carré. Après avoir ouvert sur cette même scène pour Helloween en 2022, le groupe continue son ascension et avec un nouvel album annoncé pour 2024, nul doute qu’ils feront reparler d’eux !

Le public attendait Medageth, un public acquis d’avance, conscient du caractère unique de cette soirée, d’autant plus que le groupe n’avait pas joué à Paris en tant que tête d’affiche depuis 2021.

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Interview   

Empire State Bastard : la rage au sommet


Désormais bien installé après plus de vingt ans de carrière au sein du groupe de rock Biffy Clyro au succès retentissant, Simon Neil pourrait facilement s’en contenter et se laisser porter par la routine. C’est sans compter sur la passion qui l’anime toujours, en particulier pour les musiques les plus heavy. Ainsi est née dans son esprit et celui de Mike Vennart – guitariste live de Biffy Clyro et frontman du défunt groupe de rock progressif Oceansize – l’idée d’Empire State Bastard. L’objectif : créer une musique extrême qui pioche aussi bien dans le math rock ou le grindcore que dans le sludge et le stoner, avec Mike à la guitare et à la composition, et Simon aux hurlements, s’adjoignant les services du grand Dave Lombrardo à la batterie, et rejoints en live par la bassiste Naomi Macleod.

C’est donc une autre facette de Simon et Mike que l’on découvre à l’écoute de ce premier album, intitulé Rivers Of Heresy, torturée, chaotique, violente voire déglinguée, loin des élans mélodiques de leur groupe principal, de quoi exprimer et refléter leurs frustrations et colère face à un monde tout aussi violent et déglingué. Le duo nous en parle ci-après, affichant une complicité évidente.

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  • Red Hot Chili Peppers @ Lyon
    Queens Of The Stone Age @ Lyon
    Kiss @ Lyon
    Skid Row @ Lyon
    Hollywood Vampires @ Paris
    Depeche Mode @ Lyon
    Scorpions @ Lyon
    Thundermother @ Lyon
    Ghost @ Lyon
    Spiritbox @ Lyon
    Metallica @ Saint-Denis
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