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Interview   

S.U.P. : prison de rêves


Si S.U.P. semblait sortir bien discrètement son huitième album, le bien nommé Octa, il était pour le moins très attendu par ses fans puisque dix jours après sa sortie, plus tardive que prévu, il a dû repartir au pressage ! Il faut dire qu’au-delà de son statut d’institution française dans le modeste milieu du metal, S.U.P. ne ressemble à personne d’autre, et cela depuis l’emblématique Anomaly de 1995. Le groupe lui-même a bien du mal à se définir, flirtant aussi bien avec l’univers de la cold wave que de la scène gothique, Octa n’hésite pas non plus à piocher, plus encore que par le passé, dans l’agressivité de Supuration qui restera pour le coup définitivement enterré. Qualifié comme avant-gardiste en son temps, le groupe a encore bien des choses à dire et une nouvelle histoire de science-fiction à nous raconter, autour de sa vision de prison du futur où les prisonniers se retrouvent enfermés dans les rêves et cauchemars des autres.

Si S.U.P. a bien sûr affiné sa recette avec le temps, il n’a dans son âme pas fondamentalement changé. L’idée introspective du projet et ses riffs hypnotiques et addictifs sont toujours bien là. Octa a une facilité d’écoute telle qu’il pourrait être un bon album d’ouverture vers la discographie du groupe de presque trente ans, en rendant hommage à son passé aussi bien qu’en s’illustrant dans des expérimentations nouvelles. Le guitariste Fabrice Loez nous raconte la démarche du groupe pour ce huitième opus, développant également ce désir d’indépendance et la découverte de l’autogestion pour la sortie d’un disque, et parcourant avec nous le fil narratif de cette nouvelle histoire de science-fiction proposée par le groupe.

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Interview   

S.U.P. : schizophrénie et damnation


S.U.P. sait se faire désirer. Car que l’attente a été longue ! Aussi longue qu’Hegemony, dernier album en date, était bon, ce qui n’a fait que contribuer à l’impression que ces onze années étaient interminables : on en voulait plus et on savait qu’ils avaient plus à offrir. Pourtant les frères Loez, Thierry Berger et Frédéric Fievez ne se sont pas tournés les pouces, bouclant la boucle avec l’entité alter ego Supuration : fin du triptyque du Cube avec CU3E et un coup de jeune donné à de vieilles démos via Reveries, sans parler des diverses tournées, du projet de bande dessinée encore en cours de travail, de la chaîne YouTube We Love It Loud…

Mais il était grand temps de retrouver une dose de ce metal singulier, piochant autant dans le death metal que dans le gothique ou la cold wave, et ses concepts de science-fiction horrifique. En ça, Dissymmetry tient ses promesses et il y a fort à parier que sa « poésie gorifique », pour reprendre les termes des frères Loez, va longtemps nous hanter.

Impossible de ne pas marquer le coup : alors que nous avions les deux frangins sous la main, nous n’allions pas les lâcher. L’interview qui suit revient sur la longue attente pour aboutir à Dissymmetry, sa conception et son concept. Mais nous en profitons également pour remonter le temps, trente ans en arrière, exactement, lorsqu’un groupe du nom d’Etsicroxe était formé avant de muter en Supuration, puis S.U.P. De l’impact de l’environnement dans lequel ils ont grandi, dans le Nord-Pas-de-Calais, à l’état d’esprit d’un groupe qui a refusé des premières parties de Metallica et Rammstein, Fabrice et Ludovic jouent le jeu de l’introspection et des confidences.

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  • Red Hot Chili Peppers @ Lyon
    Queens Of The Stone Age @ Lyon
    Kiss @ Lyon
    Skid Row @ Lyon
    Hollywood Vampires @ Paris
    Depeche Mode @ Lyon
    Scorpions @ Lyon
    Thundermother @ Lyon
    Ghost @ Lyon
    Spiritbox @ Lyon
    Metallica @ Saint-Denis
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