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Interview   

En communion avec Glenn Hughes


The Voice Of Rock. C’est ainsi qu’est surnommé cet homonyme au biker originel des Village People. Glenn Hughes est l’une des plus grandes voix de l’histoire du rock, doublé d’un bassiste au groove solide. Il est connu pour une carrière solo fournie, des participations à des side projects à foison (Hughes Turner Project, Pat/Thrall, Voodoo Hill, divers opéras rock, etc.), pour avoir été le chanteur de Black Sabbath le temps d’un album, Seventh Star, puis de Tony Iommi en solo avec qui il a produit deux autres albums, The 1996 DEP Sessions et l’excellent Fused. Mais surtout, Glenn Hughes fut l’un des acteurs majeurs du Deep Purple Mk. III et IV qui a produit les grands classiques que sont « Burn », « Stormbringer » ou « Mistreated ».

En effet, pendant 3 ans, de 1973 à 1976, Glenn fut le bassiste chanteur de la formation, partageant les lignes vocales avec le grand David Coverdale, celui-là même qui, plus tard, est parti fonder Whitesnake et qui également est entré dans la légende pour son organe vocal hors norme. Un Deep Purple que Glenn a marqué de son emprunte indélébile, tout particulièrement sur Stormbringer et le méconnu Come Taste The Band, avec des touches soul et funk rafraîchissantes (par exemple « Gettin’ Tighter » ou « This Time Around »). Car oui, Glenn est aussi connu pour posséder deux facettes : celle qui est rock et celle qui est soul. Et tout le long de sa carrière, il naviguera entre ces deux styles tout en les mariant à merveille. Voilà pour le résumé biographique (très loin d’être exhaustif) qui s’imposait par devoir d’éducation. Car Glenn Hughes est un personnage qu’on se doit de connaître.

Aujourd’hui Glenn revient avec un nouveau projet particulièrement prometteur : Black Country Communion. Aux cotés du bassiste chanteur, on y retrouve ni plus ni moins que le guitariste blues rockeur Joe Bonamassa, le fils du légendaire batteur de Led Zeppelin Jason Bonham et l’ex-Dream Theater Derek Sherinian aux claviers. Le résultat est à la hauteur des espérances : un rock format 70’s pour son amour du jam, des mélodies et de l’authenticité. Le genre de disque qui met immédiatement la banane à l’instar du premier album de Chickenfoot, un autre super-groupe qui a récemment fait parler de lui.

Nous n’avons donc pas loupé l’occasion de nous entretenir avec le maître et, là aussi, cet entretien a tenu toutes ses promesses. Glenn nous parle bien évidemment de la genèse de Black Country Communion pour lequel il démontre un enthousiasme débordant, mais également de Deep Purple et la possibilité de revoir un jour Mk. III sur scène, ou de Chad Smith, batteur des Red Hot Chili Pepper, de Chickenfoot et de son groupe solo. D’ailleurs, on y apprend que Glenn est aujourd’hui le parrain des enfants de Chad. A cet égard, à chaque fois que Glenn évoque son passé, on est ébloui par ce qu’il a vécu, par les gens qu’il côtoie et a côtoyé. Et pour couronner le tout, à titre personnel, il s’avère être l’un des artistes les plus charmants avec lesquels j’ai eu la chance de m’entretenir.


« Oh mon dieu, être dans un groupe me manquait tellement… Si tu m’avais demandé l’an dernier si j’allais à nouveau jouer dans un groupe, je t’aurais répondu : ‘Je ne pense pas’. »

Radio Metal : Tu as aujourd’hui un nouveau groupe appelé Black Country Communion. Comment Joe, Jason, Derek et toi-même vous êtes-vous rencontrés, et quand avez-vous décidé de monter un groupe ?

Glenn Hughes :

Je connais Joe depuis environ trois ans. Voilà quelques années que l’on se retrouve pour dîner, écrire des chansons et jammer en coulisses. En novembre dernier, Joe devait donner un concert au House Of Blues de Los Angeles, et il m’a appelé pour me dire : « Ce serait super si tu pouvais venir chanter un ou deux titres ». J’y suis allé, et j’ai chanté « Mistreated », extrait de l’album Burn de Deep Purple, et « Medusa », de Trapeze, extrait de 1970, un très vieil album. Ce soir-là, Joe et moi avons joué ensemble sur scène, et notre performance a été très, très bien reçue. Dans le public, il y avait Kevin Shirley, le producteur de Joe. Nous nous sommes assis autour d’une table et nous nous sommes demandés quel type d’album nous devrions faire : un album duo, un album de blues ? Un groupe, peut-être ? Nous avons finalement décidé de fonder un groupe. Nous avons discuté des batteurs et des claviéristes potentiels, et nous avons décidé que ce serait Jason Bonham et Derek Sherinian. Le lendemain, nous les avons appelés, et voilà, nous avions un groupe ! Nous avons alors commencé à envisager d’entrer en studio.

Pourquoi Jason Bonham et Derek Sherinian?

Joe avait déjà joué avec Jason, c’est un grand fan. De mon côté, j’avais joué avec John Bonham, le batteur de Led Zeppelin. Il avait également l’habitude de jammer avec Trapeze. Je connais Jason depuis qu’il a deux ou trois ans ! C’est une longue période dans la vie de n’importe qui. C’est un honneur de jouer avec lui. Derek Sherinian a été suggéré par Kevin Shirley, qui a produit un album de Dream Theater, le groupe de Derek. C’est un mélange intéressant : vous avez le musicien de blues/rock Joe Bonamassa, Derek Sherinian aux claviers, un Bonham à la batterie, et un bassiste qui chante du rock. C’est une association un peu folle, mais ça fonctionne !

J’ai entendu que le nom du groupe, Black Country Communion, avait été suggéré par Jason Bonham et était inspiré d’une région du West Midland, en Angleterre. Peux-tu confirmer cette information et nous expliquer ce que cela signifie ?

Le premier jour de l’enregistrement, Nicolas, j’ai regardé autour de moi et j’ai réalisé que deux des quatre membres du groupe venaient du Black Country. J’ai demandé si ce ne serait pas une bonne idée d’appeler le groupe… Jason a crié : « Black Country ! », et j’ai répondu : « Voilà, c’est ça, c’est notre nom ». Cette semaine-là, Jason a donné une interview sur Internet et a mentionné le nom du groupe. Or, un autre groupe de Baltimore, dans le Maryland, s’appelait déjà Black Country, mais nous n’en savions rien. Ils avaient même déposé ce nom, donc nous ne pouvions pas l’utiliser. Nous avons tout simplement ajouté « Communion » à la fin. Le Black Country, c’est cette région industrielle du centre de l’Angleterre où Plant, Bonham, moi-même, Judas Priest, Black Sabbath, The Moody Blues et beaucoup d’autres groupes de rock ont vus le jour.

Ces 20 dernières années, tu as surtout officié en tant qu’artiste solo ou en tant qu’invité sur les albums d’autres artistes. Cela te manquait-il d’être au même niveau que les autres musiciens du groupe ?

Oh mon Dieu, être dans un groupe me manquait tellement… Si tu m’avais demandé l’an dernier si j’allais à nouveau jouer dans un groupe, je t’aurais répondu : « Je ne pense pas ». Mais aujourd’hui, je suis de retour dans un groupe, et c’est formidable. C’est une véritable expérience. C’est comme se retrouver en famille, nous sommes tous de très bons amis, et nous sommes aussi tous talentueux ! C’est génial de travailler avec des types aussi talentueux.


(Au sujet de la reprise de Trapeze) « J’ai vu John Bonham donner des cours à son fils quand il n’avait que trois ans. C’était une occasion spéciale pour moi que de jouer ce titre avec un Bonham : je l’avais déjà jouée avec John, et 39 ans plus tard, voilà que je la joue avec son fils. C’est absolument incroyable ! »
L’album comprend plusieurs titres relativement longs, ainsi que de nombreux soli et séances de jam. C’est tout à fait le genre de chansons que l’on pouvait entendre dans les années 70. Penses-tu que les groupes de rock d’aujourd’hui ont oublié l’art du jam ?

C’est une très bonne question ! Je n’entends personne d’autre faire ce que nous faisons. Notre musique, c’est ce que faisaient Led Zeppelin, The Black Crowes ou The Allman Brothers : c’est quelque chose que personne n’a fait depuis les années 70. Quand j’écoute tous ces nouveaux groupes, je n’entends que des formules toutes faites et des artifices, ça n’a plus rien à voir. Nos chansons, Nicolas, sont écrites de façon très organique : il n’y a pas de double tracking, les solos ont été réalisés en direct à la guitare et aux claviers. Quand vous entendrez les soli de guitare, vous vous rendrez compte qu’il n’y a pas de guitare rythmique derrière. Même chose avec les soli de claviers. Cet album, Nicolas, a été enregistré « live », de même que certaines parties de chant. Ce que vous entendez, c’est exactement ce que nous avons joué en studio.

Sur cet album, on retrouve également une nouvelle version de « Medusa », un titre de ton premier groupe, Trapeze. Pourquoi avoir décidé d’inclure cette chanson à ce nouveau projet ?

John Bonham jouait cette chanson avec moi dans Trapeze en 71 ou 72. Jason était très excité, car son père lui avait beaucoup parlé de cette chanson. J’ai vu John Bonham donner des cours à son fils quand il n’avait que trois ans. C’était une occasion spéciale pour moi que de jouer ce titre avec un Bonham : je l’avais déjà jouée avec John, et 39 ans plus tard, voilà que je la joue avec son fils. C’est absolument incroyable !

Votre hard rock bluesy et old school fait écho au super-groupe Chickenfoot, formé il y a deux ans par Joe Satriani, Sammy Hagar, Michael Anthony et Chad Smith. Leur collaboration vous a-t-elle motivés à créer Black Country Communion ?

C’est fou ! Parce que John Paul Jones des Vultures (ndlr : Them Crooked Vultures) est un très bon ami à moi et tous les mecs de Chickenfoot également. Tu sais, je suis le parrain des enfants de Chad ; ce gars est mon meilleur ami. Mais ce n’est qu’une coïncidence, Nicolas. Nous sommes le dernier super-groupe en date, et je crois que ça aide qu’il y en ait quelques autres. Quand on a de tels musiciens dans son groupe, on ne peut qu’être qualifié de super-groupe. J’ai fait partie de Deep Purple et de Black Sabbath. Je ne peux rien y faire ! Le public nous collera forcément l’étiquette de super-groupe, c’est ce qu’il attend.

Penses-tu que Black Country Communion se contentera d’un seul album ou avez-vous l’intention de sortir d’autres disques ?

Je l’espère, Nicolas. J’espère vraiment que le groupe continuera. En toute honnêteté, mon plus grand souhait est que ce groupe passe son temps à tourner. Jusqu’ici, Joe était très occupé avec sa carrière blues solo, mais je pense que ce groupe peut devenir bien plus énorme que nos carrières solo respectives. Ce que nous proposons, c’est une déclaration rock d’ordre mondial, international, universel. Ça peut devenir vraiment énorme, je veux jouer à travers le monde, et je veux vraiment jouer en France. Il y a un moment que je n’ai pas joué ici, et j’adorerais revenir avec le groupe.

Y a-t-il des dates françaises prévues ?

Je passe par la France en octobre en tant qu’artiste solo. Comme tu le sais sans doute, Joe tourne également en solo, et par conséquent, je dois le faire aussi, je ne vais pas rester assis là à ne rien faire. Mais à la fin de l’année, nous allons faire une pause et nous pourrons commencer à planifier des concerts autour du monde. Ce groupe doit absolument jouer en live.

Tu as travaillé au remastering de l’album Stormbringer de Deep Purple, qui est sorti l’an dernier. Come Taste The Band a droit au même traitement. Que ressent-on lorsqu’on se plonge à nouveau dans ces enregistrements ? Les souvenirs doivent être très forts…

J’ai remixé Stormbringer à Abbey Road il y a deux ans. Je suis repassé sur tous les instruments, j’ai fait ressortir ma voix et celle de David, la guitare de Blackmore, et j’ai modifié plusieurs choses au niveau vocal. J’étais ravi de constater que tout était très bien enregistré, c’était très facile à remixer. Kevin Shirley a remixé Come Taste The Band en mars de cette année, j’étais en studio avec lui. C’était un grand moment, parce qu’il s’agissait de l’un des derniers enregistrements de Tommy Bolin, un de mes chers amis de Deep Purple, aujourd’hui décédé. C’était vraiment génial d’écouter tout ça à nouveau. Le remix est formidable, tout le monde va adorer. Ça va être fantastique.


« Il n’est pas impossible que Deep Purple Mark III se reforme un jour, mais je n’y compte pas trop, parce qu’en coulisses, c’est un vrai bordel ! »
À quoi peut-on s’attendre, au niveau des bonus ? J’ai entendu dire qu’on pourrait entendre des titres exclusifs tirés des sessions d’enregistrement…

On retrouvera une chanson intitulée « Same in L.A. », qui n’est en fait qu’un refrain, le titre n’est pas terminé. Il y a aussi une piste sur laquelle on jamme, on se contente de faire les fous. Il y a une ou deux nouvelles chansons, et le remix est très différent. J’espère qu’il donnera au public l’envie de groover !

David Coverdale s’est également impliqué dans ce projet. Vous êtes-vous revus pour l’occasion ?

On se parle toujours ; David et moi, nous discutons toutes les semaines. Je lui envoyais également tous les jours les remixes de Come Taste The Band, il adore ce qu’on en a fait. C’est l’un de mes meilleurs amis, le seul membre de Deep Purple avec qui j’ai encore des liens.

As-tu envie de collaborer à nouveau avec lui ?

Je pense qu’on entendra à nouveau quelque chose signé Glenn et David. Je ne sais ni comment, ni quand, mais nous en avons parlé il y a quelques semaines. David et moi sommes comme des frères. Je pense que le public adorerait nous entendre chanter, alors il y a de grandes chances que cela arrive.

Il semblerait que, si tu ne t’en étais pas chargé, personne n’aurait pris la peine de remasteriser ces albums. N’est-ce pas un peu triste de voir ces formidables chansons de Deep Purple tomber dans l’oubli ? David Coverdale et toi êtes les seuls à parfois interpréter quelques-uns de ces titres…

C’est évident : les membres actuels de Deep Purple, Gillan, Glover et Paice, ne peuvent pas jouer ces titres. Personnellement, il m’arrive d’en jouer quelques-uns : « Burn » et « You Keep On Moving ». Le public aime ces chansons.

À l’instar de Black Sabbath, qui s’est rebaptisé Heaven & Hell avec Ronnie James Dio, as-tu jamais pensé à reformer le line-up de Stormbringer/Burn ou Come Taste The Band sous un nouveau nom ? Enfin, avec un nouveau guitariste, bien sûr, peut-être J. J. Marsh, parce que Tommy Bolin ne reviendra malheureusement pas d’entre les morts…

Très honnêtement, je n’y ai jamais pensé. Il n’est pas impossible que Mark III se reforme un jour, mais je n’y compte pas trop, parce qu’en coulisses, c’est un vrai bordel ! Je veux travailler avec des gens que j’aime vraiment et Coverdale est le seul avec qui j’ai encore des liens.

Qu’entends-tu par « bordel en coulisses » ?

Il y a cinq artistes, cinq managers, et en résumé, il est impossible de travailler avec certains de ces managers. Il est très difficile de réunir ces cinq types autour d’une table et de parler musique. Les artistes eux-mêmes ne posent pas de problème, mais il faut aussi composer avec les managers, et ça, c’est un véritable cauchemar. J’en suis arrivé à un point où je ne veux pas vivre dans un cauchemar. Les fans veulent revoir Deep Purple Mark III, mais quand je pense à tout le bordel et à toute la paperasse que ça implique, ça me rend malade.

As-tu commencé à travailler sur un nouvel album solo, par hasard ?

Très bonne question ! En fait, j’ai écrit un album l’an dernier, et j’étais censé commencer l’enregistrement en octobre dernier. J’ai annulé à la dernière seconde, car je voulais faire Black Country Communion. J’ai alors décidé de mettre ma carrière solo entre parenthèses et de me concentrer sur Black Country Communion. À l’heure actuelle, c’est ma priorité.

Musicalement, tu es connu pour avoir deux visages…

En effet, oui ! (rires)

Auquel aura-t-on droit, cette fois ? La facette rock, ou à la facette soul et funky ?

Je pense pouvoir dire qu’à partir de maintenant, mon type de musique, c’est ce que vous entendez chez Black Country Communion. Je suis connu comme la voix du rock, comme le bassiste/chanteur des années 70 avec la grosse voix rock. Désormais, je vais consacrer tout mon temps et toute mon énergie à l’art de chanter du rock.


« Je pense que Rick Rubin empêche Chad (Smith) de jouer comme il le voudrait. Lorsque Chad joue ma musique, il peut jouer très librement, ce qu’il ne peut pas faire avec les Red Hot Chili Peppers. »
Chad Smith est ton batteur depuis maintenant plusieurs années. Aujourd’hui, il semble prendre beaucoup plus de plaisir à jouer avec toi ou avec Chickenfoot qu’avec les Red Hot Chili Peppers. Quand on écoute ton album live, Soulfully Live In The City Of Angels, il semble vraiment prendre son pied. Même chose sur le dernier DVD de Chickenfoot. En fait, il parle très rarement des Red Hot Chili Peppers, et quand il le fait, c’est sans grand enthousiasme. Est-ce seulement une impression, ou le ressens-tu également, toi qui es proche de lui ?

À l’heure actuelle, Chad se prépare à enregistrer un nouvel album des Chili Peppers, avec un nouveau guitariste, Josh Klinghoffer. Il remplace John Frusciante. Ça a l’air bon, très Chili Peppers. Chad est en studio depuis maintenant six mois pour préparer ce nouvel album avec Rick Rubin. L’enregistrement se fera en septembre, et le groupe devrait commencer à tourner l’an prochain.

Ok, mais qu’en est-il de son enthousiasme que l’on ressent moins pour les Red Hot que lorsqu’il joue avec toi ?

Ce que tu as dit est très sympa. Chad et moi sommes très proches, je pense qu’il aime jouer avec moi et je crois avoir une explication : avec moi, il peut jouer très librement. Je pense que Rick Rubin empêche Chad de jouer comme il le voudrait. Lorsque Chad joue ma musique, il peut jouer très librement, ce qu’il ne peut pas faire avec les Red Hot Chili Peppers. Je pense qu’il s’amuse beaucoup avec les Chili Peppers et avec Chickenfoot, mais ce que je donne à Chad, et ce qu’il me donne en retour, est une chose incroyable. C’est un batteur complètement cinglé.

En 2006, un nouvel album signé Hughes/Thrall était annoncé, mais vous avez apparemment mis ce projet entre parenthèses. Pourquoi ?

Oh, Seigneur… En 1999, Pat et moi nous sommes retrouvés à New York pour écrire un nouvel album. J’ai passé une semaine à New York et nous avons enregistré six chansons. En 2004, Pat à déménagé à Las Vegas, et je m’y suis rendu pour écrire quatre titres supplémentaires avec lui. Nous avons bouclé le chant, mais pas la guitare. Il y a trois ans, j’ai écrit quatre autres chansons que je pensais enregistrer avec lui, mais il était incapable de se décider à entrer en studio et à finir l’album. Dans toutes les interviews que je donne, on me demande si cet album sortira un jour. Je ne peux pas répondre, parce que Pat ne veut pas s’engager.

Peut-on s’attendre à une nouvelle collaboration avec Tony Iommi dans un avenir proche, pour faire suite à l’album Fused ?

Je vais participer au High Voltage Festival à Londres ce mois-ci, pour un hommage à Ronnie James Dio. Tony, Geezer, Vinny, Jorn Lande et moi-même allons donner un concert pour Ronnie. Comme vous le savez, Tony et moi sommes de très bons amis, et il est possible que nous collaborions à nouveau.

Tu as la réputation de toujours avoir beaucoup de projets. Y en a-t-il d’autres de prévus ?

Non, en ce moment, mon unique projet, c’est Black Country Communion. C’est mon bébé, ma fierté. Je viens de finir de travailler sur le logo, j’ai le design de couverture, je fais toute la promo… C’est mon unique amour, je veux le chérir jusqu’au bout !

Entretien réalisé en juillet 2010 par phoner
Site Internet BLACK COUNTRY COMMUNION : www.myspace.com/bccommunion




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  • melissa/melou dit :

    aaahhhh non je n’ai jamais ecouté ce live acoustic, je galère à truover des DVD de whitesnake en fait, ce live in still of the night je l’ai acheté au Hellfest parce que sur les sites du net ça venait d’un peu partout sauf de france et c’est une fois que je l’ai que la Fnac me le sort m’enfin bref, je vais me pencher sur ce live de tokyo.
    Le lendemain du concert à Paris, j’avais vu une critique de Zegut assez pas « cool » envers Coverdale et je n’avais pas compris, ce mec à 59ans il donne tout, il a une gueule, un style, un charisme et putin oui ce aldrich est phenomenal. J’aime bcp aussi le solo de batterie de notre ami aldridge, nous à paris on a eu Chris frazer mais le tout envoyait vraiment du paté XD et puis leur dernier album n’a pas été salué à sa jute valeur, tout comme ce groupe, il passe toujours à coté alors que c’est un groupe superbe avec de superbes melodies ! Bref on m’a comprise quoi et je reve egalement de retrouver ce duo Hughes et Coverdale youhouuuuuu

    Merci pour l’info de ce live acoustique !

  • Spaceman / RM dit :

    @melissa: oh que oui, sur ce DVD de 2006, Live In The Still Of The Night, Whitesnake impose un max. Déjà, rien que la paire Doug Aldrich / Reb Beach est assez hallucinante. Mais surtout, Coverdale, du haut de ses 59 ans, possède toujours cette voix incroyable et un charisme immense. Tu as déjà entendu le live acoustique « Starkers In Tokyo »? Ah, cette version presque à capella de Soldier Of Fortune… Peut-on imaginer quelque chose de plus beau?

    Franchement réentendre le duo Coverdale/Hughes un jour serait tout simplement magique.

  • et bien moi je dis VIVE WHITESNAKE oui tout le monde s’en fou mais je me fais et refais leur DVD du live 2006 et pfiou enormissime, j’etais au casino de paris en 2009 et david coverdale est vraiment un frontman hors pair et merci à lui et Hughes pour le morceau Burn notemment

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